L’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, en partenariat avec l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), a procédé au lancement de son projet intitulé « Transfert de la technique de greffage de karité en milieu paysan dans les régions de la Bagoué et du Tchologo en Côte d’Ivoire », au centre polyvalent de Ouangolodougou.
Selon Dr Yao Saraka Didier Martial, chercheur à l’Université Péléforo Gon de Korhogo, ce projet vise à fournir du matériel végétal greffé aux producteurs et paysans afin de réaliser désormais de véritables plantations de karité en Côte d’Ivoire. « Le greffage permet aussi de raccourcir la durée d’entrée en fructification du karité (de 15 ans à 5 ans), d’accroître et de diversifier la production », a-t-il ajouté samedi 27 septembre 2020 lors du lancement.
Pour ce faire, 30 pépiniéristes d’anacardiers ou de manguiers seront formés aux techniques de greffage du karité. Trente paysans bénéficieront de plants de karité greffés aux champs par ces pépiniéristes. Cent autres, à raison de 25 par département seront aussi formés aux techniques de greffage de karité, de rajeunissement et d’éclaircies ainsi que des kits de greffage remis aux bénéficiaires après leurs formation.
Le Secrétaire général de la préfecture de Ouangolodougou, Yao Kouacou, a salué ce « projet révolutionnaire » et a demandé aux différents acteurs de la filière karité de mettre en place une organisation afin de structurer cette filière.
Financé par le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durale (FCIAD), ce projet va durer 16 mois.
(AIP)
ck/ena/tad/ask
Selon Dr Yao Saraka Didier Martial, chercheur à l’Université Péléforo Gon de Korhogo, ce projet vise à fournir du matériel végétal greffé aux producteurs et paysans afin de réaliser désormais de véritables plantations de karité en Côte d’Ivoire. « Le greffage permet aussi de raccourcir la durée d’entrée en fructification du karité (de 15 ans à 5 ans), d’accroître et de diversifier la production », a-t-il ajouté samedi 27 septembre 2020 lors du lancement.
Pour ce faire, 30 pépiniéristes d’anacardiers ou de manguiers seront formés aux techniques de greffage du karité. Trente paysans bénéficieront de plants de karité greffés aux champs par ces pépiniéristes. Cent autres, à raison de 25 par département seront aussi formés aux techniques de greffage de karité, de rajeunissement et d’éclaircies ainsi que des kits de greffage remis aux bénéficiaires après leurs formation.
Le Secrétaire général de la préfecture de Ouangolodougou, Yao Kouacou, a salué ce « projet révolutionnaire » et a demandé aux différents acteurs de la filière karité de mettre en place une organisation afin de structurer cette filière.
Financé par le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durale (FCIAD), ce projet va durer 16 mois.
(AIP)
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