APA - La Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-CI) annonce une grève du 7 au 9 octobre 2020 pour exiger Internet à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), ainsi que des bibliothèques numériques et le paiement du reliquat des heures complémentaires.
"La Posec-CI appelle les enseignants-chercheurs et les chercheurs à la grève générale dans toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire du 7 au 9 octobre 2020", a déclaré M. Yéo Kanabein Oumar, le président du Conseil d’administration de la Posec-CI, face à la presse.
"Nous entrons en grève pour dénoncer la destruction programmée du système éducatif en général et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en particulier", a fait savoir le président du Conseil d’administration de la Posec-CI.
L’organisation syndicale revendique une amélioration des conditions de travail par "la mise à disposition de la connexion à Internet, des bibliothèques numériques et le respect du volume horaire nécessaire pour dispenser correctement les cours", a dit M. Yéo.
Elle réclame en outre le paiement du reliquat de solde des heures complémentaires des enseignants et enseignants-chercheurs au titre des années académiques 2016--2017 et 2017-2018 à l’université Félix Houphouët-Boigny et 2019-2020.
Vu que les enseignants n’auront pas de vacances pour "évacuer trois années universitaires" en continu, la Posec-CI demande le paiement d’une prime spéciale aux enseignants "pour les efforts sans pareil consentis afin de sauver l’année académique 2019-2020", a-t-il soutenu.
Concernant les heures complémentaires, M. Goré Bi, vice-président chargé des revendications, a déclaré que la Posec-CI dénonce par ailleurs "un traitement discriminatoire et différentiel", souhaitant une "harmonisation" des heures complémentaires dans toutes les universités et grandes écoles publiques.
La Posec-CI qui revendique six organisations syndicales sur sept notamment affiliées à sa plateforme, compte "bloquer toutes les universités" publiques durant ces trois jours de grève. La faîtière qui a rencontré la direction de l’université n’a obtenu satisfaction et envisage d’interpeller la tutelle.
AP/ls/APA
"La Posec-CI appelle les enseignants-chercheurs et les chercheurs à la grève générale dans toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire du 7 au 9 octobre 2020", a déclaré M. Yéo Kanabein Oumar, le président du Conseil d’administration de la Posec-CI, face à la presse.
"Nous entrons en grève pour dénoncer la destruction programmée du système éducatif en général et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en particulier", a fait savoir le président du Conseil d’administration de la Posec-CI.
L’organisation syndicale revendique une amélioration des conditions de travail par "la mise à disposition de la connexion à Internet, des bibliothèques numériques et le respect du volume horaire nécessaire pour dispenser correctement les cours", a dit M. Yéo.
Elle réclame en outre le paiement du reliquat de solde des heures complémentaires des enseignants et enseignants-chercheurs au titre des années académiques 2016--2017 et 2017-2018 à l’université Félix Houphouët-Boigny et 2019-2020.
Vu que les enseignants n’auront pas de vacances pour "évacuer trois années universitaires" en continu, la Posec-CI demande le paiement d’une prime spéciale aux enseignants "pour les efforts sans pareil consentis afin de sauver l’année académique 2019-2020", a-t-il soutenu.
Concernant les heures complémentaires, M. Goré Bi, vice-président chargé des revendications, a déclaré que la Posec-CI dénonce par ailleurs "un traitement discriminatoire et différentiel", souhaitant une "harmonisation" des heures complémentaires dans toutes les universités et grandes écoles publiques.
La Posec-CI qui revendique six organisations syndicales sur sept notamment affiliées à sa plateforme, compte "bloquer toutes les universités" publiques durant ces trois jours de grève. La faîtière qui a rencontré la direction de l’université n’a obtenu satisfaction et envisage d’interpeller la tutelle.
AP/ls/APA