L’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur) et l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) ont organisé lundi à Abidjan, un séminaire de formation pour sensibiliser les médias numériques ou les médias en ligne de Côte d’Ivoire, à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur internet.
« Ce séminaire vise un double objectif. Premièrement, amener les entreprises productrices d’informations numériques à compter au sein de leur personnel, un modérateur. Deuxièmement, inciter les entreprises de presse imprimée et en ligne, à élaborer et à adopter une charte interne pour l’utilisation par les journalistes des sources d’information issues du web et une charte de modération des commentaires en ligne pour les sites d’informations», a indiqué Samba Koné, le président de l’ANP dans une cérémonie d’ouverture.
A côtés des sources traditionnelles, des sources primaires, des sources secondaires, qui répondent aux besoins des journalistes en quête d’information, les TIC et les réseaux sociaux ont donné naissance à une nouvelle catégorie de sources d’informations dite informelle», a souligné M. Koné estimant que le cyberespace ne doit être considéré comme un « espace de non-droit ».
Pour le président de l’ANP qui a appelé à la professionnalisation de l’écosystème médiatique en Côte d’Ivoire, la régulation du cyberespace est pour son institution un défi majeur.
«L’Essor des médias sociaux a fortement transformé l’interaction dans l’espace public. Les citoyens sont devenus à la fois consommateurs, producteurs, diffuseurs et commentateurs d’informations et disposent d’une grande capacité de communication et d’échanges. Ce dont nous nous réjouissons en matière de liberté d’expression. Mais nous avons vu que les informations et ces commentaires qui circulent à très grande vitesse peuvent être une source de tension, voire de conflits», a regretté pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire.
Poursuivant, elle a expliqué à son tour que cet atelier entend sensibiliser les administrateurs de pages sur les réseaux sociaux et les responsables des sites d’informations en ligne sur leurs responsabilités face aux commentaires des internautes et à les amener à modérer leurs contenus conformément à la loi.
« Les réseaux sociaux tendent à s’imposer comme repère d’information. Cette situation évolue malheureusement avec la diffusion des kake news (fausses informations)», a fait remarquer de son côté, Adou Martial, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias.
Cet atelier qui avait pour thème, «Sources d’information, infractions en ligne et modérations des contenus numériques », a été meublé par plusieurs communications dont celle du procureur de la République Adou Richard Christophe sur les sources d’information et infractions en ligne.
A ce jour en Côte d’Ivoire, l’ANP dénombre dans ses bases de données 24 journaux quotidiens, 28 hebdomadaires, 21 mensuels et autres périodiques. La sphère numérique, quant à elle, compte quelque 150 sites de production d’informations numériques dont seulement 43 régulièrement constitués en entreprises.
LB/ls/APA
« Ce séminaire vise un double objectif. Premièrement, amener les entreprises productrices d’informations numériques à compter au sein de leur personnel, un modérateur. Deuxièmement, inciter les entreprises de presse imprimée et en ligne, à élaborer et à adopter une charte interne pour l’utilisation par les journalistes des sources d’information issues du web et une charte de modération des commentaires en ligne pour les sites d’informations», a indiqué Samba Koné, le président de l’ANP dans une cérémonie d’ouverture.
A côtés des sources traditionnelles, des sources primaires, des sources secondaires, qui répondent aux besoins des journalistes en quête d’information, les TIC et les réseaux sociaux ont donné naissance à une nouvelle catégorie de sources d’informations dite informelle», a souligné M. Koné estimant que le cyberespace ne doit être considéré comme un « espace de non-droit ».
Pour le président de l’ANP qui a appelé à la professionnalisation de l’écosystème médiatique en Côte d’Ivoire, la régulation du cyberespace est pour son institution un défi majeur.
«L’Essor des médias sociaux a fortement transformé l’interaction dans l’espace public. Les citoyens sont devenus à la fois consommateurs, producteurs, diffuseurs et commentateurs d’informations et disposent d’une grande capacité de communication et d’échanges. Ce dont nous nous réjouissons en matière de liberté d’expression. Mais nous avons vu que les informations et ces commentaires qui circulent à très grande vitesse peuvent être une source de tension, voire de conflits», a regretté pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire.
Poursuivant, elle a expliqué à son tour que cet atelier entend sensibiliser les administrateurs de pages sur les réseaux sociaux et les responsables des sites d’informations en ligne sur leurs responsabilités face aux commentaires des internautes et à les amener à modérer leurs contenus conformément à la loi.
« Les réseaux sociaux tendent à s’imposer comme repère d’information. Cette situation évolue malheureusement avec la diffusion des kake news (fausses informations)», a fait remarquer de son côté, Adou Martial, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias.
Cet atelier qui avait pour thème, «Sources d’information, infractions en ligne et modérations des contenus numériques », a été meublé par plusieurs communications dont celle du procureur de la République Adou Richard Christophe sur les sources d’information et infractions en ligne.
A ce jour en Côte d’Ivoire, l’ANP dénombre dans ses bases de données 24 journaux quotidiens, 28 hebdomadaires, 21 mensuels et autres périodiques. La sphère numérique, quant à elle, compte quelque 150 sites de production d’informations numériques dont seulement 43 régulièrement constitués en entreprises.
LB/ls/APA