Le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation a primé deux projets des Enseignants-chercheurs de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Il s’agit du Professeur BAH Henri, Professeur Titulaire de Philosophie, coordonnateur du Programme Thématique de Recherche du Cames Gouvernance et développement, et Dr KOUAKOU Konan Jérôme, Chargé de Recherche, Département d’Anthropologie et de Sociologie, Chercheur associé au CRD.
Le premier Projet porté par le Professeur BAH Henri s’intitule : « Projet de recherche pour le renforcement de la résilience organisationnelle des entreprises ivoiriennes ». En effet, la Côte d'Ivoire a été confrontée à une longue crise sociopolitique marquée par une crise post- électorale sans précédent (en 2011). Depuis le 11 mars 2020, et donc une décennie plus tard, le pays subit comme le monde entier la pandémie de la Covid-19. Ces crises successives impactent durablement les entreprises ivoiriennes jusqu’à la contrainte de fermeture. En la matière, la résilience organisationnelle est une approche reconnue pour renforcer la capacité des entreprises à faire face aux crises et aux perturbations issues de leur environnement. Bien que les entreprises ivoiriennes soient suspectées de pratiques de résilience organisationnelles, celles-ci sont faiblement documentées et la thématique n’est pas promue. Le présent projet de recherche vise à contribuer à une meilleure compréhension et appropriation des pratiques de résilience organisationnelle des entreprises ivoiriennes. Pour ce faire, il s’agira de modéliser les pratiques les plus significatives des entreprises ivoiriennes en vue de leur réplication ; d’identifier les besoins de formation en termes de gestion de crise et les attentes des entreprises ivoiriennes en la matière et de concevoir un portail internet de ressources de renforcement de capacités institutionnelles pour la résilience organisationnelle. Il s’agit d’une recherche exploratoire qui contribuera à enrichir la taxonomie sur la question par la caractérisation des spécificités ivoiriennes en matière de résilience organisationnelle, voir africaines de la thématique et à la production de recommandations pour les universités, les politiques et les entreprises. La recherche est assortie d’un début d’action par la conception d’un portail internet de ressources de renforcement de capacités institutionnelles pour la promotion de la résilience organisationnelle. Ce projet reçoit un financement de 18 millions de francs CFA.
Le second projet intitulé « Ressorts socio-anthropologiques et économiques des pressions anthropiques sur le Parc National de la Comoé » est celui de Docteur KOUAKOU.
L’idée de ce projet est la suivante. Le Parc National de la Comoé (PNC) a connu une telle dégradation due à l’activité humaine qu’il a été inscrit, 14 ans durant, sur la liste du patrimoine mondial en péril. Ce projet est une recherche sur les ressorts socio-anthropologiques et économiques à l’origine de la pression que subit le Parc. Elle se propose, au moyen d’une enquête qualitative auprès des populations de 12 villages des 12 Sous-Préfectures riveraines, de déterminer la valeur que les riverains accordent à la protection de la faune et de la flore, leur perception du PNC, l’interprétation qu’ils font du système de protection du parc, et les conditions naturelles d’exercice de leurs activités agro-économiques et pastorales. Elle mobilisera une équipe de socio-anthropologues pendant 12 mois. Le but est de contribuer à l’amélioration de l’état de conservation du parc à et au maintien de son statut actuel, à partir d’une meilleure connaissance des fondements de la plus grande menace à laquelle il est confronté, c’est-à-dire l’activité humaine.
La cérémonie officielle de proclamation des résultats et de remise symbolique des chèques a eu lieu début octobre en Présence du ministre Diawara, en présence de nombreux partenaires de la recherche scientifiques et personnalités de la famille de l’enseignement supérieur.
Aux dires du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, « sur 110 projets enregistrés par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), 10 ont été retenus au terme d’un processus de sélection rigoureux et transparent ». Ces travaux financés concernent plusieurs secteurs de recherche. Notamment les sciences de la santé, les lettres, les langues, les arts, les sciences humaines et sociales, les sciences de la terre, l’agriculture et la sécurité alimentaire.
Le premier Projet porté par le Professeur BAH Henri s’intitule : « Projet de recherche pour le renforcement de la résilience organisationnelle des entreprises ivoiriennes ». En effet, la Côte d'Ivoire a été confrontée à une longue crise sociopolitique marquée par une crise post- électorale sans précédent (en 2011). Depuis le 11 mars 2020, et donc une décennie plus tard, le pays subit comme le monde entier la pandémie de la Covid-19. Ces crises successives impactent durablement les entreprises ivoiriennes jusqu’à la contrainte de fermeture. En la matière, la résilience organisationnelle est une approche reconnue pour renforcer la capacité des entreprises à faire face aux crises et aux perturbations issues de leur environnement. Bien que les entreprises ivoiriennes soient suspectées de pratiques de résilience organisationnelles, celles-ci sont faiblement documentées et la thématique n’est pas promue. Le présent projet de recherche vise à contribuer à une meilleure compréhension et appropriation des pratiques de résilience organisationnelle des entreprises ivoiriennes. Pour ce faire, il s’agira de modéliser les pratiques les plus significatives des entreprises ivoiriennes en vue de leur réplication ; d’identifier les besoins de formation en termes de gestion de crise et les attentes des entreprises ivoiriennes en la matière et de concevoir un portail internet de ressources de renforcement de capacités institutionnelles pour la résilience organisationnelle. Il s’agit d’une recherche exploratoire qui contribuera à enrichir la taxonomie sur la question par la caractérisation des spécificités ivoiriennes en matière de résilience organisationnelle, voir africaines de la thématique et à la production de recommandations pour les universités, les politiques et les entreprises. La recherche est assortie d’un début d’action par la conception d’un portail internet de ressources de renforcement de capacités institutionnelles pour la promotion de la résilience organisationnelle. Ce projet reçoit un financement de 18 millions de francs CFA.
Le second projet intitulé « Ressorts socio-anthropologiques et économiques des pressions anthropiques sur le Parc National de la Comoé » est celui de Docteur KOUAKOU.
L’idée de ce projet est la suivante. Le Parc National de la Comoé (PNC) a connu une telle dégradation due à l’activité humaine qu’il a été inscrit, 14 ans durant, sur la liste du patrimoine mondial en péril. Ce projet est une recherche sur les ressorts socio-anthropologiques et économiques à l’origine de la pression que subit le Parc. Elle se propose, au moyen d’une enquête qualitative auprès des populations de 12 villages des 12 Sous-Préfectures riveraines, de déterminer la valeur que les riverains accordent à la protection de la faune et de la flore, leur perception du PNC, l’interprétation qu’ils font du système de protection du parc, et les conditions naturelles d’exercice de leurs activités agro-économiques et pastorales. Elle mobilisera une équipe de socio-anthropologues pendant 12 mois. Le but est de contribuer à l’amélioration de l’état de conservation du parc à et au maintien de son statut actuel, à partir d’une meilleure connaissance des fondements de la plus grande menace à laquelle il est confronté, c’est-à-dire l’activité humaine.
La cérémonie officielle de proclamation des résultats et de remise symbolique des chèques a eu lieu début octobre en Présence du ministre Diawara, en présence de nombreux partenaires de la recherche scientifiques et personnalités de la famille de l’enseignement supérieur.
Aux dires du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, « sur 110 projets enregistrés par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), 10 ont été retenus au terme d’un processus de sélection rigoureux et transparent ». Ces travaux financés concernent plusieurs secteurs de recherche. Notamment les sciences de la santé, les lettres, les langues, les arts, les sciences humaines et sociales, les sciences de la terre, l’agriculture et la sécurité alimentaire.