Appelés à la Primature, samedi, pour discuter, les partis importants de l’opposition ont brillé par leur absence. Tous ont décliné l’offre, à part les partis et mouvements acquis à la cause du pouvoir. L’invitation a été signée par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, et placée sous la présence du Premier ministre. Qui s’est permis de narguer ses invités. « Aujourd’hui, nous sommes en pleine campagne électorale et j’ai entendu beaucoup d’appels au dialogue. J’ai entendu certains candidats annoncer, publiquement, dans la presse, sur les réseaux sociaux pour obtenir du Gouvernement que nous puissions nous asseoir. C’est ce à quoi je fais droit aujourd’hui, en invitant l’opposition pour que nous puissions dialoguer.
Nous avons invité les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants. Nous remarquons que certains candidats retenus par le Conseil constitutionnel ne sont pas présents. Ce que je peux dire, c’est que quel que soit le niveau de contradiction, nous ne devons jamais arrêter de dialoguer et de discuter. Donc, le Gouvernement garde sa main tendue, à tout moment, parce que comme le disait le président Houphouët-Boigny, quel que soit le niveau de crise, les dégâts, les guerres, on termine toujours par un dialogue » a indiqué le Premier ministre.
Une fois de plus, Hamed Bakayoko s’est lancé dans les menaces, allant jusqu’à faire sa propre louange en termes de gestion des questions sécuritaires. « Nous espérons que les candidats qui appellent au boycott vont revenir à de meilleurs sentiments, parce que la réalité est tout autre. La Côte d’Ivoire est en paix et avance. C’est important pour notre pays que nous ayons ces élections à bonne date. Je les appelle à venir prendre leur place dans le jeu politique et à représenter les courants de pensée. Je les invite à cesser et à retirer les mots d’ordre qui se traduisent par des actes de violences. Sur ça, ils le savent, nous serons d’une fermeté implacable. Si vous êtes responsables de violences sur des personnes, sur des biens publics ou privés, tôt ou tard, il y aura des procès. Aujourd’hui, nous avons 10 743 lieux de vote. On constate, ça et là, des incidents dans une vingtaine de bureaux de vote, cela n’est pas significatif sur l’ensemble du territoire national. Il faut que les gens arrêtent de penser qu’il va y avoir une situation exceptionnelle qui nous impose quelque chose. On n’a pas besoin de cela, qu’ils viennent. (…)
Nous exprimons nos compréhensions et nos désaccords, le plus important, c’est la Côte d’Ivoire. Certains espèrent avoir une transition et si ça n’arrive pas, le 1er nombre, nous serons toujours en Côte d’Ivoire. Je les invite à revenir à la raison, parce qu’il n’y aura rien d’autre. Pendant ces 10 ans, nous avons assuré la sécurité du pays. Nous avons relevé des défis majeurs ». Le chef du Gouvernement s’est aussi prononcé sur la question du 3ème mandat, en tirant le drap vers son camp. « Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, le respect de la Constitution est important. Sur des questions d’interprétation de la Constitution, il peut y avoir plusieurs écoles. Quand vous allez au tribunal, vous passez une demi-journée sur des procès qui sont très simples. Les différentes parties développent des thèses qui s’opposent mais qui sont souvent très pertinentes » telle est sa conception du débat juridique relatif à l’interprétation de la Constitution.
Parmi ces partis présents, on a pu noter le Front populaire uni (Fpu) de Zadi Djédjé et le Congrès panafricain pour le renouveau (Cpr) de Dr Soumaïla Doumbia dit Doumbia Major.
JB KOUADIO
Nous avons invité les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants. Nous remarquons que certains candidats retenus par le Conseil constitutionnel ne sont pas présents. Ce que je peux dire, c’est que quel que soit le niveau de contradiction, nous ne devons jamais arrêter de dialoguer et de discuter. Donc, le Gouvernement garde sa main tendue, à tout moment, parce que comme le disait le président Houphouët-Boigny, quel que soit le niveau de crise, les dégâts, les guerres, on termine toujours par un dialogue » a indiqué le Premier ministre.
Une fois de plus, Hamed Bakayoko s’est lancé dans les menaces, allant jusqu’à faire sa propre louange en termes de gestion des questions sécuritaires. « Nous espérons que les candidats qui appellent au boycott vont revenir à de meilleurs sentiments, parce que la réalité est tout autre. La Côte d’Ivoire est en paix et avance. C’est important pour notre pays que nous ayons ces élections à bonne date. Je les appelle à venir prendre leur place dans le jeu politique et à représenter les courants de pensée. Je les invite à cesser et à retirer les mots d’ordre qui se traduisent par des actes de violences. Sur ça, ils le savent, nous serons d’une fermeté implacable. Si vous êtes responsables de violences sur des personnes, sur des biens publics ou privés, tôt ou tard, il y aura des procès. Aujourd’hui, nous avons 10 743 lieux de vote. On constate, ça et là, des incidents dans une vingtaine de bureaux de vote, cela n’est pas significatif sur l’ensemble du territoire national. Il faut que les gens arrêtent de penser qu’il va y avoir une situation exceptionnelle qui nous impose quelque chose. On n’a pas besoin de cela, qu’ils viennent. (…)
Nous exprimons nos compréhensions et nos désaccords, le plus important, c’est la Côte d’Ivoire. Certains espèrent avoir une transition et si ça n’arrive pas, le 1er nombre, nous serons toujours en Côte d’Ivoire. Je les invite à revenir à la raison, parce qu’il n’y aura rien d’autre. Pendant ces 10 ans, nous avons assuré la sécurité du pays. Nous avons relevé des défis majeurs ». Le chef du Gouvernement s’est aussi prononcé sur la question du 3ème mandat, en tirant le drap vers son camp. « Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, le respect de la Constitution est important. Sur des questions d’interprétation de la Constitution, il peut y avoir plusieurs écoles. Quand vous allez au tribunal, vous passez une demi-journée sur des procès qui sont très simples. Les différentes parties développent des thèses qui s’opposent mais qui sont souvent très pertinentes » telle est sa conception du débat juridique relatif à l’interprétation de la Constitution.
Parmi ces partis présents, on a pu noter le Front populaire uni (Fpu) de Zadi Djédjé et le Congrès panafricain pour le renouveau (Cpr) de Dr Soumaïla Doumbia dit Doumbia Major.
JB KOUADIO