Tirant les leçons du passé, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, envisage de mettre l’Etat « en situation de moteur » pour booster des secteurs porteurs de croissance, a dit mardi le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société, face au Patronat.
M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, présentait le projet de société de M. Ouattara devant les acteurs du secteur privé ivoirien, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat).
Il a développé que « les pays qui avancent le plus rapidement possible ont un contrôle léger, certains, sur des chaînes de valeur », qui partent par exemple pour le secteur agro-industriel, depuis le planteur jusque dans les magasins à New-York, à Paris ou à Pékin.
Dans ce contexte, « tous les acteurs du secteur privé qui sont tout au long de cette chaîne sont gérés dans un environnement de régulation qui fait l’objet de discussions entre le public et le privé », a dit M. Achi, ajoutant « ce sont des questions qui seront le contexte des discussions pour demain ».
L’Etat, insinuera-t-il, a une politique économique libérale, mais souhaite « intégrer les chaînes de valeur mondiale » en assurant des fondements de compétitivité aux entreprises locales et en créant des champions nationaux.
Au niveau de la chaîne du palmier à huile, il a fait observer que la Malaisie qui était, en 1960, à près de 500.000 tonnes quand la Côte d’Ivoire était à 300.000 tonnes, est aujourd’hui à 20 millions de tonnes alors que la Côte d’Ivoire est à 500.000 tonnes.
«Quand on regarde tout cela, on se rend compte qu’il y a un véritable rôle de l’Etat qui va au-delà de mettre simplement à disposition les infrastructures et des incitations fiscales », a soutenu M. Patrick Achi, soulignant qu’ « il doit jouer un rôle moteur et être le chef d’orchestre ».
Cela, devrait permettre dorénavant de prendre de bonnes approches Etat/secteur privé, car parfois, des cadres incitatifs ont été mis en place, mais des investisseurs surtout étrangers attendent et ne souhaitent pas prendre de risques, a-t-il relevé.
La Côte d’Ivoire a engagé cette décennie une politique de transformation structurelle de son économie qui a conduit au développement du secteur secondaire, dont la part dans le PIB est passée de 22% en 2012 à 26% en 2019 pour atteindre 7 300 milliards de Fcfa.
« Le rôle du secteur privé dans le développement économique est social dans notre pays est absolument déterminant », a mentionné M. Achi, indiquant que le secteur privé constitue le principal levier de création de richesses et d’emplois.
Le secteur privé en Côte d’Ivoire représente deux-tiers du total des investissements du pays, 83% des emplois et plus de 90% des recettes de l’Etat. Ces résultats ont permis au pays de sortir plus de 1,6 millions de personnes de la pauvreté, de 2011 à ce jour.
L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place le premier Programme national de développement (PND) sur la période 2012-2015, d’un montant de 11.000 milliards Fcfa. Le second PND, lui, s’étend sur la période 2016-2020 pour un montant de 30.000 milliards Fcfa et vise à relever les défis d’industrialisation de l’économie.
L’élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020. En 2015, M. Ouattara avait été invité pour présenter son projet de société et son programme économique.
Ce mardi, étant en deuil, après la perte de son oncle Cissé Moussa, collaborateur de longue date et un parent très proche, il s’est fait remplacer par M. Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société.
AP/ls/APA
M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, présentait le projet de société de M. Ouattara devant les acteurs du secteur privé ivoirien, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat).
Il a développé que « les pays qui avancent le plus rapidement possible ont un contrôle léger, certains, sur des chaînes de valeur », qui partent par exemple pour le secteur agro-industriel, depuis le planteur jusque dans les magasins à New-York, à Paris ou à Pékin.
Dans ce contexte, « tous les acteurs du secteur privé qui sont tout au long de cette chaîne sont gérés dans un environnement de régulation qui fait l’objet de discussions entre le public et le privé », a dit M. Achi, ajoutant « ce sont des questions qui seront le contexte des discussions pour demain ».
L’Etat, insinuera-t-il, a une politique économique libérale, mais souhaite « intégrer les chaînes de valeur mondiale » en assurant des fondements de compétitivité aux entreprises locales et en créant des champions nationaux.
Au niveau de la chaîne du palmier à huile, il a fait observer que la Malaisie qui était, en 1960, à près de 500.000 tonnes quand la Côte d’Ivoire était à 300.000 tonnes, est aujourd’hui à 20 millions de tonnes alors que la Côte d’Ivoire est à 500.000 tonnes.
«Quand on regarde tout cela, on se rend compte qu’il y a un véritable rôle de l’Etat qui va au-delà de mettre simplement à disposition les infrastructures et des incitations fiscales », a soutenu M. Patrick Achi, soulignant qu’ « il doit jouer un rôle moteur et être le chef d’orchestre ».
Cela, devrait permettre dorénavant de prendre de bonnes approches Etat/secteur privé, car parfois, des cadres incitatifs ont été mis en place, mais des investisseurs surtout étrangers attendent et ne souhaitent pas prendre de risques, a-t-il relevé.
La Côte d’Ivoire a engagé cette décennie une politique de transformation structurelle de son économie qui a conduit au développement du secteur secondaire, dont la part dans le PIB est passée de 22% en 2012 à 26% en 2019 pour atteindre 7 300 milliards de Fcfa.
« Le rôle du secteur privé dans le développement économique est social dans notre pays est absolument déterminant », a mentionné M. Achi, indiquant que le secteur privé constitue le principal levier de création de richesses et d’emplois.
Le secteur privé en Côte d’Ivoire représente deux-tiers du total des investissements du pays, 83% des emplois et plus de 90% des recettes de l’Etat. Ces résultats ont permis au pays de sortir plus de 1,6 millions de personnes de la pauvreté, de 2011 à ce jour.
L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place le premier Programme national de développement (PND) sur la période 2012-2015, d’un montant de 11.000 milliards Fcfa. Le second PND, lui, s’étend sur la période 2016-2020 pour un montant de 30.000 milliards Fcfa et vise à relever les défis d’industrialisation de l’économie.
L’élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020. En 2015, M. Ouattara avait été invité pour présenter son projet de société et son programme économique.
Ce mardi, étant en deuil, après la perte de son oncle Cissé Moussa, collaborateur de longue date et un parent très proche, il s’est fait remplacer par M. Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société.
AP/ls/APA