Abidjan - Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, a exhorté les femmes de Côte d’Ivoire exhortées à s’ériger en médiatrices de paix, afin de contribuer efficacement à la construction d’un environnement de paix et à la consolidation de la cohésion sociale.
« Avec l’engagement de toute la communauté, les femmes peuvent devenir de véritables artisans d’une paix durable, de la stabilité, de la sécurité et de la cohésion sociale dans notre pays », a indiqué Pr Bakayoko dans sa déclaration de la commémoration du 20e anniversaire de la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU.
Cette célébration, selon le ministre, constitue une opportunité pour faire le bilan de sa mise en œuvre et dégager les perspectives pour une participation pleine et égale des femmes aux processus décisionnels de prévention et de gestion des conflits.
La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un plan d’action national pour la mise en œuvre de la Résolution 1325, couvrant la période 2008-2012, qui a permis la modification de plusieurs instruments juridiques pour une meilleure prise en compte du genre dans la gouvernance.
« Sans être exhaustif, le bilan de la participation des femmes aux processus de paix et de sécurité peut être mis en lumière, à travers l’ouverture en 2014, de l’École militaire préparatoire technique (EMPT) et de l’École de Gendarmerie aux jeunes filles. La Côte d’Ivoire compte 25% de femmes dans la gendarmerie, 13% dans la police. L’octroi de fonds (Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire et Fonds femme et développement). L’élaboration d’une stratégie genre de la Commission électorale indépendante (CEI) pour la prise en compte du genre dans tous les processus électoraux », a-t-elle énuméré.
En dépit des acquis, la Côte d’Ivoire est consciente des défis à relever pour assurer l’effectivité de la participation équitable des femmes et des hommes dans les processus de gestion et de gouvernance, spécifiquement ceux qui sont relatifs à la prévention et à la gestion des conflits et à la promotion de la paix.
« La faible participation des femmes aux missions de maintien de la paix de l’ONU (seulement 9% de femmes cadres dans les contingents). La non prise en compte du genre dans la budgétisation, les plans et programmes. La persistance des stéréotypes sexistes et des pratiques traditionnelles néfastes (mutilations génitale féminine, mariages précoces et forcés, etc.) », a ajouté Bakayoko-Ly Ramata.
Le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant s’est doté, en avril 2019, d’un deuxième Plan national de mise en œuvre de la Résolution 1325 pour la période 2019-2023. L’objectif de ce plan est d’amener le gouvernement à traduire la vision du président de la République, en impliquant plus de femmes dans les processus de prévention et de maintien de la paix.
(AIP)
ena/tm
« Avec l’engagement de toute la communauté, les femmes peuvent devenir de véritables artisans d’une paix durable, de la stabilité, de la sécurité et de la cohésion sociale dans notre pays », a indiqué Pr Bakayoko dans sa déclaration de la commémoration du 20e anniversaire de la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU.
Cette célébration, selon le ministre, constitue une opportunité pour faire le bilan de sa mise en œuvre et dégager les perspectives pour une participation pleine et égale des femmes aux processus décisionnels de prévention et de gestion des conflits.
La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un plan d’action national pour la mise en œuvre de la Résolution 1325, couvrant la période 2008-2012, qui a permis la modification de plusieurs instruments juridiques pour une meilleure prise en compte du genre dans la gouvernance.
« Sans être exhaustif, le bilan de la participation des femmes aux processus de paix et de sécurité peut être mis en lumière, à travers l’ouverture en 2014, de l’École militaire préparatoire technique (EMPT) et de l’École de Gendarmerie aux jeunes filles. La Côte d’Ivoire compte 25% de femmes dans la gendarmerie, 13% dans la police. L’octroi de fonds (Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire et Fonds femme et développement). L’élaboration d’une stratégie genre de la Commission électorale indépendante (CEI) pour la prise en compte du genre dans tous les processus électoraux », a-t-elle énuméré.
En dépit des acquis, la Côte d’Ivoire est consciente des défis à relever pour assurer l’effectivité de la participation équitable des femmes et des hommes dans les processus de gestion et de gouvernance, spécifiquement ceux qui sont relatifs à la prévention et à la gestion des conflits et à la promotion de la paix.
« La faible participation des femmes aux missions de maintien de la paix de l’ONU (seulement 9% de femmes cadres dans les contingents). La non prise en compte du genre dans la budgétisation, les plans et programmes. La persistance des stéréotypes sexistes et des pratiques traditionnelles néfastes (mutilations génitale féminine, mariages précoces et forcés, etc.) », a ajouté Bakayoko-Ly Ramata.
Le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant s’est doté, en avril 2019, d’un deuxième Plan national de mise en œuvre de la Résolution 1325 pour la période 2019-2023. L’objectif de ce plan est d’amener le gouvernement à traduire la vision du président de la République, en impliquant plus de femmes dans les processus de prévention et de maintien de la paix.
(AIP)
ena/tm