Horreur totale à M’Batto ! Près de 40 morts, nous dit-on, 12 disparus et 120 blessés en une seule journée. Des images insoutenables de corps calcinés, de têtes coupées transformées en ballon de foot, de corps ensanglantés, découpés à la machette.
Jeunesse, où t’entraîne-t-on ?
Côte d’Ivoire, jusqu’à quelle profondeur de ton essence même, vas-tu te laisser balafrer ?
Combien de pogroms va-t-il falloir subir pour que la fameuse Communauté internationale, les défenseurs des Droits de l’Homme de tous poils disent à M. Alassane Ouattara : « Ça suffit ! » et réagissent enfin face au sceptre d’une guerre civile et d’une « rwandaïsation » des affrontements.
J’ai mal à la France, pays d’origine de ma mère, qui pratique une politique d’omerta incompréhensible. Elle se tait parce que, dit-elle, elle ne veut pas s’ingérer. Alors qu’elle a été si prompte à féliciter le Niger pour savoir respecter sa Constitution, La Mère des Libertés et des Droits Humains refuse de reconnaître l’inconstitutionnalité du 3ème mandat du Président sortant et se cache les yeux devant l’instrumentalisation des milices qui déciment un peuple aux mains nues. La France s’accroche au respect de l’ordre constitutionnel feignant d’ignorer que c’est le cœur du combat de l’opposition. Le peuple de Côte d’Ivoire se soulève contre l’injustice, les manquements à la parole donnée, le reniement et la violation de nos lois et textes et les nombreuses contradictions d’une réalité maquillée par une communication mensongère. Les Ivoiriens veulent retrouver les instruments démocratiques de leur souveraineté.
En effet, comment expliquer que le Premier Ministre Affi N’Guessan n’ait pas été écroué dans une prison identifiée et que sa destination reste encore inconnue de ses avocats. Comment justifier les blocus de nos personnalités sans un décret de mise en résidence surveillée et la mise sous dépôt d’un député, Maurice Guikahué, qui jouit, pourtant, lui aussi, d’une immunité parlementaire. Vous avez dit Etat de Droit ?
Non, les morts et les violences ne sont pas le résultat de la désobéissance civile pacifique. Les affrontements ont commencé quand les milices, communément appelées « les microbes » ont sévi dès le mois d’août contre les jeunes et les femmes aux mains nues qui s’élevaient contre le coup d’Etat constitutionnel du 3ème mandat.
L’impasse est totale et ce n’est pas un simple tête-à-tête d’anciens amis qui pourrait faire bouger les lignes. L’Urd, cependant, se reconnaît entièrement dans la demande d’un dialogue inclusif, élargi à l’ensemble des plateformes et partis politiques de l’opposition assorti de mesures préalables d’apaisement.
L’URD n’a de cesse, depuis des années, de proposer une transition démocratique qui réunirait toutes les forces vives de la Nation pour aboutir à la réécriture d’un nouveau contrat social. Notre pays est fracturé, divisé, sans repères entre le bien et le mal. Nous sommes en pleine confusion.
Pour aller à la paix, nous sommes prêts à consentir des sacrifices mais pas jusqu’à accepter un régime qui se dévoile tous les jours un peu plus dictatorial. Les Ivoiriens, « fiers artisans de la grandeur » de leur pays, ne peuvent tolérer de se soumettre à l’arbitraire et à la manipulation des lois et règlements établis. Cela va à l’encontre du peuple souverain et ne sert en rien ses intérêts.
Jeunesse, où t’entraîne-t-on ?
Côte d’Ivoire, jusqu’à quelle profondeur de ton essence même, vas-tu te laisser balafrer ?
Combien de pogroms va-t-il falloir subir pour que la fameuse Communauté internationale, les défenseurs des Droits de l’Homme de tous poils disent à M. Alassane Ouattara : « Ça suffit ! » et réagissent enfin face au sceptre d’une guerre civile et d’une « rwandaïsation » des affrontements.
J’ai mal à la France, pays d’origine de ma mère, qui pratique une politique d’omerta incompréhensible. Elle se tait parce que, dit-elle, elle ne veut pas s’ingérer. Alors qu’elle a été si prompte à féliciter le Niger pour savoir respecter sa Constitution, La Mère des Libertés et des Droits Humains refuse de reconnaître l’inconstitutionnalité du 3ème mandat du Président sortant et se cache les yeux devant l’instrumentalisation des milices qui déciment un peuple aux mains nues. La France s’accroche au respect de l’ordre constitutionnel feignant d’ignorer que c’est le cœur du combat de l’opposition. Le peuple de Côte d’Ivoire se soulève contre l’injustice, les manquements à la parole donnée, le reniement et la violation de nos lois et textes et les nombreuses contradictions d’une réalité maquillée par une communication mensongère. Les Ivoiriens veulent retrouver les instruments démocratiques de leur souveraineté.
En effet, comment expliquer que le Premier Ministre Affi N’Guessan n’ait pas été écroué dans une prison identifiée et que sa destination reste encore inconnue de ses avocats. Comment justifier les blocus de nos personnalités sans un décret de mise en résidence surveillée et la mise sous dépôt d’un député, Maurice Guikahué, qui jouit, pourtant, lui aussi, d’une immunité parlementaire. Vous avez dit Etat de Droit ?
Non, les morts et les violences ne sont pas le résultat de la désobéissance civile pacifique. Les affrontements ont commencé quand les milices, communément appelées « les microbes » ont sévi dès le mois d’août contre les jeunes et les femmes aux mains nues qui s’élevaient contre le coup d’Etat constitutionnel du 3ème mandat.
L’impasse est totale et ce n’est pas un simple tête-à-tête d’anciens amis qui pourrait faire bouger les lignes. L’Urd, cependant, se reconnaît entièrement dans la demande d’un dialogue inclusif, élargi à l’ensemble des plateformes et partis politiques de l’opposition assorti de mesures préalables d’apaisement.
L’URD n’a de cesse, depuis des années, de proposer une transition démocratique qui réunirait toutes les forces vives de la Nation pour aboutir à la réécriture d’un nouveau contrat social. Notre pays est fracturé, divisé, sans repères entre le bien et le mal. Nous sommes en pleine confusion.
Pour aller à la paix, nous sommes prêts à consentir des sacrifices mais pas jusqu’à accepter un régime qui se dévoile tous les jours un peu plus dictatorial. Les Ivoiriens, « fiers artisans de la grandeur » de leur pays, ne peuvent tolérer de se soumettre à l’arbitraire et à la manipulation des lois et règlements établis. Cela va à l’encontre du peuple souverain et ne sert en rien ses intérêts.