Abidjan- Le président du rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, président élu à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre, a indiqué mardi 17 novembre 2020 à Abidjan, que son parti à le devoir de travailler au rassemblement de toute la Côte d’Ivoire.
Alassane Ouattara présidait un conseil politique de sa formation politique, élargi aux structures et élus de ce parti. Pour M. Ouattara, les soubresauts relatifs au scrutin présidentiel n’honorent pas la Côte d’Ivoire. « C’était un moment douloureux et ce n’était pas nécessaire. J’espère que toute la classe politique en tirera les leçons », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’empêchement de vote au détriment de bon nombre d’ivoiriens pourrait conduire à des actions pénales. « Je suis révolté par cette manière de faire mais je vous invite au pardon mutuel et à la tolérance », a-t-il lancé à l’endroit de ses militants, venus pour la circonstance, nombreux à ce conseil politique.
« Retournez sur le terrain pour apaiser les cœurs et les esprits. La Côte d’Ivoire est au travail et inspire de nouveau confiance. Nous devons tout mettre en œuvre pour préserver nos acquis, car la Côte d’Ivoire doit continuer dans la stabilité et le souvenir », a assuré le chef de l’Etat qui a reçu « les chaleureuses félicitations » de Patrick Achi, au nom de la direction de campagne.
Le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 qui, d’avis d’observateurs s’est globalement bine passé, était toutefois émaillé de violences à certains endroits. Le porte-parole du gouvernement, Sidy Tiémoko Touré, a dressé, mercredi 11 novembre 2020, le bilan des manifestations de rues liées au processus électoral.
Il en ressort 85 morts en substance dont 34 avant l’élection, 20 pendant les élections et 31 personnes après les élections. 225 personnes ont été interpellées, 167 inculpées, 45 sont sous mandat de dépôt.
Les manifestations organisées en dehors du cadre réglementaire par certains partis de l’opposition politique ont provoqué d’importants dégâts humains et matériels dans certaines localités du pays, dont Dabou, Daoukro, Gagnoa, M’Batto et Bongouanou.
Des commerces, des magasins, des véhicules, des habitations ont été saccagés au cours de ces manifestations de rues souvent violentes.
gak/fmo
Alassane Ouattara présidait un conseil politique de sa formation politique, élargi aux structures et élus de ce parti. Pour M. Ouattara, les soubresauts relatifs au scrutin présidentiel n’honorent pas la Côte d’Ivoire. « C’était un moment douloureux et ce n’était pas nécessaire. J’espère que toute la classe politique en tirera les leçons », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’empêchement de vote au détriment de bon nombre d’ivoiriens pourrait conduire à des actions pénales. « Je suis révolté par cette manière de faire mais je vous invite au pardon mutuel et à la tolérance », a-t-il lancé à l’endroit de ses militants, venus pour la circonstance, nombreux à ce conseil politique.
« Retournez sur le terrain pour apaiser les cœurs et les esprits. La Côte d’Ivoire est au travail et inspire de nouveau confiance. Nous devons tout mettre en œuvre pour préserver nos acquis, car la Côte d’Ivoire doit continuer dans la stabilité et le souvenir », a assuré le chef de l’Etat qui a reçu « les chaleureuses félicitations » de Patrick Achi, au nom de la direction de campagne.
Le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 qui, d’avis d’observateurs s’est globalement bine passé, était toutefois émaillé de violences à certains endroits. Le porte-parole du gouvernement, Sidy Tiémoko Touré, a dressé, mercredi 11 novembre 2020, le bilan des manifestations de rues liées au processus électoral.
Il en ressort 85 morts en substance dont 34 avant l’élection, 20 pendant les élections et 31 personnes après les élections. 225 personnes ont été interpellées, 167 inculpées, 45 sont sous mandat de dépôt.
Les manifestations organisées en dehors du cadre réglementaire par certains partis de l’opposition politique ont provoqué d’importants dégâts humains et matériels dans certaines localités du pays, dont Dabou, Daoukro, Gagnoa, M’Batto et Bongouanou.
Des commerces, des magasins, des véhicules, des habitations ont été saccagés au cours de ces manifestations de rues souvent violentes.
gak/fmo