Les principaux auteurs des Violences basées sur le genre (VBG) sont dans le milieu familial pour 67,1% des cas, selon l’étude 2020 sur les déterminants sociaux de la prévalence et de l’accentuation des VBG en situation d’urgence en Côte d’Ivoire, a fait savoir jeudi 26 novembre 2020, le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata.
« Le milieu familial est censé être le cadre le plus sûr pour le développement harmonieux de la mère et de l’enfant. Nous devons faire face à ces violences avec plus de détermination. Ces violences portent préjudices aux droits de la femme et de la fille à la vie », a relevé Pr Bakayoko dans sa déclaration de la 31e édition des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles.
En Côte d’Ivoire, la crise sanitaire de COVID-19 a entraîné une augmentation des violences au sein des foyers. Selon les résultats du système de gestion des données sur les violences basées sur le genre (GBVIMS) de 2019, sur 3.184 cas pris en charge, 2.168 sont des cas de violences domestiques, ce qui représente un taux de 68,09%.
Pour le ministre, la persistance de certaines pratiques néfastes à l’égard des femmes est due à une certaine perception des communautés sur le statut, le rôle de la femme ainsi que de la fille dans la société en général et dans les ménages en particulier.
« Cette campagne des 16 jours d’activisme revêt une importance capitale car, elle donne l’occasion de porter un regard critique sur les conditions des femmes et des filles dans leurs rapports avec leurs conjoints, leurs familles, leur entourage et avec la société en général », a-t-elle signifié.
Elle a exhorté particulièrement les forces de défense et de sécurité, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les acteurs judiciaires, les professionnels de la communication, les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans l’organisation de ces 16 jours d’activisme contre les violences qui ont commencé mercredi.
« Le gouvernement, à travers le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, continuera de travailler de façon synergique avec tous les partenaires nationaux et internationaux de sorte à apporter les réponses nécessaires pour que cessent les violences à l’égard des femmes et des enfants. C’est ensemble que nous constituerons le socle de prévention des violences à l’égard des femmes et des filles », a assuré Pr Bakayoko.
La période du 25 novembre au 10 décembre marque un moment important dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans le monde entier. Cette 31e édition a pour thème au niveau international « Tous unis » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
La Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème : « Zéro violence domestique : Je m’engage ».
(AIP)
ena/fmo
« Le milieu familial est censé être le cadre le plus sûr pour le développement harmonieux de la mère et de l’enfant. Nous devons faire face à ces violences avec plus de détermination. Ces violences portent préjudices aux droits de la femme et de la fille à la vie », a relevé Pr Bakayoko dans sa déclaration de la 31e édition des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles.
En Côte d’Ivoire, la crise sanitaire de COVID-19 a entraîné une augmentation des violences au sein des foyers. Selon les résultats du système de gestion des données sur les violences basées sur le genre (GBVIMS) de 2019, sur 3.184 cas pris en charge, 2.168 sont des cas de violences domestiques, ce qui représente un taux de 68,09%.
Pour le ministre, la persistance de certaines pratiques néfastes à l’égard des femmes est due à une certaine perception des communautés sur le statut, le rôle de la femme ainsi que de la fille dans la société en général et dans les ménages en particulier.
« Cette campagne des 16 jours d’activisme revêt une importance capitale car, elle donne l’occasion de porter un regard critique sur les conditions des femmes et des filles dans leurs rapports avec leurs conjoints, leurs familles, leur entourage et avec la société en général », a-t-elle signifié.
Elle a exhorté particulièrement les forces de défense et de sécurité, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les acteurs judiciaires, les professionnels de la communication, les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans l’organisation de ces 16 jours d’activisme contre les violences qui ont commencé mercredi.
« Le gouvernement, à travers le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, continuera de travailler de façon synergique avec tous les partenaires nationaux et internationaux de sorte à apporter les réponses nécessaires pour que cessent les violences à l’égard des femmes et des enfants. C’est ensemble que nous constituerons le socle de prévention des violences à l’égard des femmes et des filles », a assuré Pr Bakayoko.
La période du 25 novembre au 10 décembre marque un moment important dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans le monde entier. Cette 31e édition a pour thème au niveau international « Tous unis » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
La Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème : « Zéro violence domestique : Je m’engage ».
(AIP)
ena/fmo