Abengourou - Des institutions politiques rassurantes qui donnent confiance et la stabilité du pays, sont les vœux chers attendus du nouveau quinquennat du président Alassane Ouattara par les populations d’Abengourou (Est région de l’Indénié-Djuablin) qui l’ont exprimé dans un micro-trottoir réalisé jeudi 26 novembre 2020 par l’AIP dans les rues de la cité royale.
« Le plus important c’est de restaurer la stabilité, mais de réussir surtout à amener les Ivoiriens à avoir confiance en leurs institutions », a fait savoir Christian Kpan faisant remarquer que les régimes successifs en Côte d’Ivoire ont tous échoué à ce niveau. Il dit toutefois soutenir le projet de société du président Ouattara dans son volet réconciliation.
Pour Jean-Martial Kouassi, chef de famille à Abengourou, la crise poste électorale de 2010 est née du fait que la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel avaient chacun un parti-pris. « Pour moi, le président Ouattara doit avoir pour priorité ces institutions. Il doit les réformer, les rendre neutres y compris la justice pour rassurer les Ivoiriens de tous bords.
« C’est la seule voie et le socle sur lequel le chef de l’État pourra dérouler son projet de société proposé lors de la campagne présidentielle du 31 octobre 2020 », préconise le chef de famille.
Stéphane Amoakon, étudiant dans une grande école, estime également que le problème en Côte d'Ivoire, c’est le manque de confiance entre les acteurs politiques et, entre la population et les institutions mises en place. « Le président Ouattara pour sa nouvelle mandature doit travailler à ramener la confiance », a suggéré Stéphane Amoakon.
Yamine Koné enseignant juge « crucial » le rôle des institutions en charge des élections dans le jeu démocratique. « Elles doivent inspirer confiance et garantir l’égalité de tous devant la loi », sinon poursuit-elle «, il y a lieu de craindre la répétition des crises », a prévenu l’enseignante.
Parler de solidarité et d’amélioration des conditions de vie des populations sans respecter la loi, ni travailler à la vraie réconciliation c’est naviguer à vue », a déclaré Justin Guéï. Pour lui, sans des institutions crédibles, il n’y aura pas de paix et de développement.
L’attente de Fanta Koné, c’est de voir des institutions fortes, qui inspirent le consensus et la confiance. « C’est cela le remède contre les conflits communautaires et la garantie pour une paix sociale durable », préconise l’étudiante en deuxième année à l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS).
Le bilan des affrontements survenus après le scrutin du 31 octobre 2020 fait état de plus de 80 décès.
(AIP)
nam/ask
« Le plus important c’est de restaurer la stabilité, mais de réussir surtout à amener les Ivoiriens à avoir confiance en leurs institutions », a fait savoir Christian Kpan faisant remarquer que les régimes successifs en Côte d’Ivoire ont tous échoué à ce niveau. Il dit toutefois soutenir le projet de société du président Ouattara dans son volet réconciliation.
Pour Jean-Martial Kouassi, chef de famille à Abengourou, la crise poste électorale de 2010 est née du fait que la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel avaient chacun un parti-pris. « Pour moi, le président Ouattara doit avoir pour priorité ces institutions. Il doit les réformer, les rendre neutres y compris la justice pour rassurer les Ivoiriens de tous bords.
« C’est la seule voie et le socle sur lequel le chef de l’État pourra dérouler son projet de société proposé lors de la campagne présidentielle du 31 octobre 2020 », préconise le chef de famille.
Stéphane Amoakon, étudiant dans une grande école, estime également que le problème en Côte d'Ivoire, c’est le manque de confiance entre les acteurs politiques et, entre la population et les institutions mises en place. « Le président Ouattara pour sa nouvelle mandature doit travailler à ramener la confiance », a suggéré Stéphane Amoakon.
Yamine Koné enseignant juge « crucial » le rôle des institutions en charge des élections dans le jeu démocratique. « Elles doivent inspirer confiance et garantir l’égalité de tous devant la loi », sinon poursuit-elle «, il y a lieu de craindre la répétition des crises », a prévenu l’enseignante.
Parler de solidarité et d’amélioration des conditions de vie des populations sans respecter la loi, ni travailler à la vraie réconciliation c’est naviguer à vue », a déclaré Justin Guéï. Pour lui, sans des institutions crédibles, il n’y aura pas de paix et de développement.
L’attente de Fanta Koné, c’est de voir des institutions fortes, qui inspirent le consensus et la confiance. « C’est cela le remède contre les conflits communautaires et la garantie pour une paix sociale durable », préconise l’étudiante en deuxième année à l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS).
Le bilan des affrontements survenus après le scrutin du 31 octobre 2020 fait état de plus de 80 décès.
(AIP)
nam/ask