En vue de trouver une réponse appropriée à la gestion durable de l’environnement dans un contexte post-COVID, les ministres africains de l’environnement ont, à l’occasion de la 8e session extraordinaire de la CMAE (Conférence des Ministres Africains de l’Environnement ou AMCEN en anglais) tenu une séance de travail le vendredi 04 décembre 2020, par visioconférence. Barbara Greecy, présidente de l’AMCEN, Inger Anderson, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et Correa Leonel Josefa, Commissaire de l’Union Africaine à l’Economie Rurale et à l’Agriculture ont animé la cérémonie d’ouverture. Plusieurs personnalités du système des Nations-Unies, des structures sous-régionales africaines, de la société civile, des partenaires techniques et financiers et des experts ont pris part au webinaire.
La Biodiversité comme le socle de la société et de l’économie ivoirienne !
C’est en compagnie des membres de son Cabinet que le Professeur Joseph Séka SEKA a participé à la session extraordinaire depuis la salle du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), sise au plateau Tour D, 10e étage. A cette occasion, le locataire du MINEDD a pris la parole par la lecture d’une déclaration importante qui retrace la stratégie de gestion des ressources naturelles en Côte d’Ivoire. En effet, avant l’apparition de la pandémie, le MINEDD dans la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’environnement, a toujours assuré le suivi et / ou l’exécution de divers projets et programmes qui cadrent bien avec le thème et les objectifs de la 8e session de la CMAE. « Intégrer la biodiversité et les questions environnementales au cœur des plans de relance de notre pays, placerait l’ensemble de la société et donc notre économie dans une vision de long terme, renforçant sa résilience et ses capacités d’adaptation », a lancé le ministre ivoirien aux participants. Joseph Séka SEKA a partagé le capital acquis par la Côte d’Ivoire à travers trois axes. Ainsi, on note (i) la prise en compte des enjeux environnementaux et la contribution à la lutte contre la perte de la biodiversité, (ii) la gestion les déchets médicaux et ou domestiques engendrés par cette crise sanitaire, (iii) la promotion du rôle de la fiscalité environnementale.
Sur ces points, le MINEDD en collaboration avec les partenaires au développement, est engagé dans la protection et la restauration des parcs et réserves naturelles (la réserve de Mabi-Yaya, la restauration de la forêt de Goin-Débé à l’ouest), dans la gestion des déchets y compris les déchets médicaux engendrés par le COVID-19 à travers les projets 3DE (gestion des Déchets Electriques et Electroniques) et UPOP-CI (gestion des Polluants Organiques Persistants involontaires contenus dans les véhicules en fin de vie, les ordinateurs et télévisions à écrans cathodiques). De manière transversale à tous ces projets, le MINEDD ambitionne instaurer une fiscalité environnementale. Ce que le ministre défini comme « l’ensemble des impôts, taxes et redevances dont l’assiette est constituée par une écotaxe issue d’un polluant ou, plus généralement, par un produit ou un service qui détériore l’environnement ou qui se traduit par un prélèvement sur des ressources naturelles ».
Un ordre du jour aux enjeux important pour la relance de l’Afrique post-COVID-19.
Placé sous le thème « Renforcer l’action environnementale pour une relance efficace de l’Afrique post-COVID », cette rencontre virtuelle visait à développer des initiatives pour accroître la résilience de l’Afrique face à la crise sanitaire actuelle et celles à venir, à engager le continent sur une voie plus durable à travers les efforts de relèvement des politiques et actions environnementales. Considérant que le COVID-19 a ralenti la croissance mondiale, les économies dont ceux d’Afrique ont connu une transition « bas carbone » temporelle à cause de la baisse de la consommation et des émissions de gaz à effet de serre. Si la reprise de cette croissance se met en route, il serait indispensable de maintenir en leur états les acquis obtenus et entrevoir tous les recours pour changer de paradigme sociétal, économique et environnemental. Voilà pourquoi, la CMAE et de l’Union africaine mettent l’accent sur l’investissement dans des solutions environnementales novatrices, y compris le financement vert.
Ses assises ont permis d’examiner la participation de l’Afrique à la quinzième réunion de la Conférence des Parties (COP) à la Convention sur la diversité biologique, qui se tiendra en 2021, à Kunming, en Chine, d’analyser les principales questions à l’ordre du jour de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement qui aura lieu du 22 au 26 février 2021, d’informer les ministres sur les préparatifs et les principales questions de négociation en vue de la COP 26 qui aura lieu en 2021 en Angleterre.
La session s’est achevé par l’adoption d’une déclaration ministérielle sur les points à l’ordre du jour.
La Biodiversité comme le socle de la société et de l’économie ivoirienne !
C’est en compagnie des membres de son Cabinet que le Professeur Joseph Séka SEKA a participé à la session extraordinaire depuis la salle du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), sise au plateau Tour D, 10e étage. A cette occasion, le locataire du MINEDD a pris la parole par la lecture d’une déclaration importante qui retrace la stratégie de gestion des ressources naturelles en Côte d’Ivoire. En effet, avant l’apparition de la pandémie, le MINEDD dans la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’environnement, a toujours assuré le suivi et / ou l’exécution de divers projets et programmes qui cadrent bien avec le thème et les objectifs de la 8e session de la CMAE. « Intégrer la biodiversité et les questions environnementales au cœur des plans de relance de notre pays, placerait l’ensemble de la société et donc notre économie dans une vision de long terme, renforçant sa résilience et ses capacités d’adaptation », a lancé le ministre ivoirien aux participants. Joseph Séka SEKA a partagé le capital acquis par la Côte d’Ivoire à travers trois axes. Ainsi, on note (i) la prise en compte des enjeux environnementaux et la contribution à la lutte contre la perte de la biodiversité, (ii) la gestion les déchets médicaux et ou domestiques engendrés par cette crise sanitaire, (iii) la promotion du rôle de la fiscalité environnementale.
Sur ces points, le MINEDD en collaboration avec les partenaires au développement, est engagé dans la protection et la restauration des parcs et réserves naturelles (la réserve de Mabi-Yaya, la restauration de la forêt de Goin-Débé à l’ouest), dans la gestion des déchets y compris les déchets médicaux engendrés par le COVID-19 à travers les projets 3DE (gestion des Déchets Electriques et Electroniques) et UPOP-CI (gestion des Polluants Organiques Persistants involontaires contenus dans les véhicules en fin de vie, les ordinateurs et télévisions à écrans cathodiques). De manière transversale à tous ces projets, le MINEDD ambitionne instaurer une fiscalité environnementale. Ce que le ministre défini comme « l’ensemble des impôts, taxes et redevances dont l’assiette est constituée par une écotaxe issue d’un polluant ou, plus généralement, par un produit ou un service qui détériore l’environnement ou qui se traduit par un prélèvement sur des ressources naturelles ».
Un ordre du jour aux enjeux important pour la relance de l’Afrique post-COVID-19.
Placé sous le thème « Renforcer l’action environnementale pour une relance efficace de l’Afrique post-COVID », cette rencontre virtuelle visait à développer des initiatives pour accroître la résilience de l’Afrique face à la crise sanitaire actuelle et celles à venir, à engager le continent sur une voie plus durable à travers les efforts de relèvement des politiques et actions environnementales. Considérant que le COVID-19 a ralenti la croissance mondiale, les économies dont ceux d’Afrique ont connu une transition « bas carbone » temporelle à cause de la baisse de la consommation et des émissions de gaz à effet de serre. Si la reprise de cette croissance se met en route, il serait indispensable de maintenir en leur états les acquis obtenus et entrevoir tous les recours pour changer de paradigme sociétal, économique et environnemental. Voilà pourquoi, la CMAE et de l’Union africaine mettent l’accent sur l’investissement dans des solutions environnementales novatrices, y compris le financement vert.
Ses assises ont permis d’examiner la participation de l’Afrique à la quinzième réunion de la Conférence des Parties (COP) à la Convention sur la diversité biologique, qui se tiendra en 2021, à Kunming, en Chine, d’analyser les principales questions à l’ordre du jour de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement qui aura lieu du 22 au 26 février 2021, d’informer les ministres sur les préparatifs et les principales questions de négociation en vue de la COP 26 qui aura lieu en 2021 en Angleterre.
La session s’est achevé par l’adoption d’une déclaration ministérielle sur les points à l’ordre du jour.