Abidjan- Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Diomandé Vagondo a indiqué que le gouvernement ivoirien est pour la prorogation d'un délai de 10 ans pour faire taire les armes en Afrique.
Il s'exprimait en qualité de représentant du Président Alassane Ouattara à la 14ème session extraordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine consacrée à la thématique "Faire taire les armes", dimanche 6 décembre 2020, par visio-conférence.
"La Côte d'Ivoire, consciente de la corrélation entre les notions de paix, sécurité et développement, accorde une importance particulière aux deux thématiques, celle de la ZLECAF et de l'initiative +faire taire les armes+, développées au cours des présentes assises car celles-ci constituent des piliers essentiels au développement de notre continent. A cet égard, elle apporte son soutien à la proposition du président de la Commission visant à proroger de 10 ans, à savoir de 2021 à 2030, le délai pour atteindre l'objectif de faire taire les armes en Afrique", a-t-il indiqué.
Le Général Vagondo Diomandé a également précisé que la Côte d'Ivoire, tout en réitérant sa volonté de préserver la paix, la sécurité et la stabilité à l'intérieur de ses frontières, s'engage à œuvrer à faire taire les armes afin d'être en mesure de conduire son peuple vers une paix durable et un développement économique et social inclusif.
Après l’indépendance de nombreux pays africains dans les années 1960, l’Afrique a connu une période de reconstruction et de développement économique. Mais les conflits à l’intérieur des États et entre eux ont persisté dans certaines régions, compromettant du coup, la prospérité économique, la gouvernance, les droits humains et le développement.
Le continent a ensuite connu de nouveaux types de conflits impliquant des organisations terroristes et la criminalité organisée. Il était clair qu’il fallait redoubler d’efforts pour réaliser la paix en créant en 2002, un mécanisme efficace visant à prévenir les conflits à l’échelle du continent, à les régler et à y faire face tel que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine qui a entériné l’Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS).
Une autre mesure importante visant à mettre fin aux conflits en Afrique a été prise en 2013. Alors que l’Union africaine célébrait son cinquième anniversaire, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté un plan d’action et fixé l’objectif de faire taire les armes d’ici à 2020. Puis, lors de sa 430e réunion, en avril 2014, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a cherché à mobiliser les États Membres et les partenaires de l’Union africaine pour qu’ils conçoivent de nouvelles approches afin d’atteindre cet objectif.
sdaf/cmas
Il s'exprimait en qualité de représentant du Président Alassane Ouattara à la 14ème session extraordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine consacrée à la thématique "Faire taire les armes", dimanche 6 décembre 2020, par visio-conférence.
"La Côte d'Ivoire, consciente de la corrélation entre les notions de paix, sécurité et développement, accorde une importance particulière aux deux thématiques, celle de la ZLECAF et de l'initiative +faire taire les armes+, développées au cours des présentes assises car celles-ci constituent des piliers essentiels au développement de notre continent. A cet égard, elle apporte son soutien à la proposition du président de la Commission visant à proroger de 10 ans, à savoir de 2021 à 2030, le délai pour atteindre l'objectif de faire taire les armes en Afrique", a-t-il indiqué.
Le Général Vagondo Diomandé a également précisé que la Côte d'Ivoire, tout en réitérant sa volonté de préserver la paix, la sécurité et la stabilité à l'intérieur de ses frontières, s'engage à œuvrer à faire taire les armes afin d'être en mesure de conduire son peuple vers une paix durable et un développement économique et social inclusif.
Après l’indépendance de nombreux pays africains dans les années 1960, l’Afrique a connu une période de reconstruction et de développement économique. Mais les conflits à l’intérieur des États et entre eux ont persisté dans certaines régions, compromettant du coup, la prospérité économique, la gouvernance, les droits humains et le développement.
Le continent a ensuite connu de nouveaux types de conflits impliquant des organisations terroristes et la criminalité organisée. Il était clair qu’il fallait redoubler d’efforts pour réaliser la paix en créant en 2002, un mécanisme efficace visant à prévenir les conflits à l’échelle du continent, à les régler et à y faire face tel que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine qui a entériné l’Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS).
Une autre mesure importante visant à mettre fin aux conflits en Afrique a été prise en 2013. Alors que l’Union africaine célébrait son cinquième anniversaire, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté un plan d’action et fixé l’objectif de faire taire les armes d’ici à 2020. Puis, lors de sa 430e réunion, en avril 2014, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a cherché à mobiliser les États Membres et les partenaires de l’Union africaine pour qu’ils conçoivent de nouvelles approches afin d’atteindre cet objectif.
sdaf/cmas