Agboville - Le directeur général du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (BURIDA), Ouattara Karim, a instruit, mercredi 16 décembre 2020, la population et particulièrement les opérateurs économiques d’Agboville sur l’importance et le bien-fondé des droits d’auteurs et droits voisins, à l’effet de les amener à payer la contrepartie pécuniaire des œuvres de l’esprit qu’ils utilisent, pour permettre aux créateurs que sont les artistes de jouir pleinement de leurs droits.
Le premier responsable du BURIDA qui intervenait dans le cadre d’un atelier de formation et de sensibilisation organisé par la Direction régionale de la Culture et de la Francophonie, a fait savoir d’emblée que les sociétés de gestion collective, comme le BURIDA, perçoivent les redevances de droits d’auteurs et de droits voisins auprès des utilisateurs des œuvres littéraires et artistiques pour les redistribuer aux artistes membres de la structure.
Bien entendu, ce sont a-t-il dit, les artistes dont les œuvres ont été diffusées ou reproduites qui perçoivent les droits correspondants aux exploitations faites.
Expliquant que loin d’être une taxe ou un impôt, le droit d’auteur selon le DG est un produit tout comme l’eau et l’électricité qu’il faut payer après consommation. De sorte que les utilisateurs que sont les maquis, les salons de coiffure, les bars, les restaurants, les hôtels, les hôpitaux, les cliniques, les services publics et les entreprises privés etc., partout où on utilise les œuvres de l’esprit en dehors du cadre familial, doivent pouvoir payer une contrepartie forfaitaire.
Car c’est à ce prix que l’artiste ou le créateur peut vivre de son art. Et la raison fondamentale de cette rencontre était de faire connaître à ceux qui étaient encore dans l’ignorance que le droit lié à l’exploitation publique des œuvres de l’esprit a pour but de doter l’artiste de moyens pour continuer à créer ou d’avoir des ressources pour vivre et envisager des lendemains meilleurs.
Outre le droit d’auteur qui revient au créateur principal de l’œuvre, les droits voisins sont du ressort de ceux qui participent à la confection de l’œuvre et lui donnent de la valeur en termes de parole, de mélodie, d’arrangement, notamment avec les instrumentistes etc., a indiqué l’orateur.
Au-delà de l’atelier, l’équipe du BURIDA passera une dizaine de jours dans la région de l’Agnéby-Tiassa pour prospecter et contractualiser pour le compte des artistes, à travers une caravane de recensement des utilisateurs d’œuvres de l’esprit.
(AIP)
yy/ask
Le premier responsable du BURIDA qui intervenait dans le cadre d’un atelier de formation et de sensibilisation organisé par la Direction régionale de la Culture et de la Francophonie, a fait savoir d’emblée que les sociétés de gestion collective, comme le BURIDA, perçoivent les redevances de droits d’auteurs et de droits voisins auprès des utilisateurs des œuvres littéraires et artistiques pour les redistribuer aux artistes membres de la structure.
Bien entendu, ce sont a-t-il dit, les artistes dont les œuvres ont été diffusées ou reproduites qui perçoivent les droits correspondants aux exploitations faites.
Expliquant que loin d’être une taxe ou un impôt, le droit d’auteur selon le DG est un produit tout comme l’eau et l’électricité qu’il faut payer après consommation. De sorte que les utilisateurs que sont les maquis, les salons de coiffure, les bars, les restaurants, les hôtels, les hôpitaux, les cliniques, les services publics et les entreprises privés etc., partout où on utilise les œuvres de l’esprit en dehors du cadre familial, doivent pouvoir payer une contrepartie forfaitaire.
Car c’est à ce prix que l’artiste ou le créateur peut vivre de son art. Et la raison fondamentale de cette rencontre était de faire connaître à ceux qui étaient encore dans l’ignorance que le droit lié à l’exploitation publique des œuvres de l’esprit a pour but de doter l’artiste de moyens pour continuer à créer ou d’avoir des ressources pour vivre et envisager des lendemains meilleurs.
Outre le droit d’auteur qui revient au créateur principal de l’œuvre, les droits voisins sont du ressort de ceux qui participent à la confection de l’œuvre et lui donnent de la valeur en termes de parole, de mélodie, d’arrangement, notamment avec les instrumentistes etc., a indiqué l’orateur.
Au-delà de l’atelier, l’équipe du BURIDA passera une dizaine de jours dans la région de l’Agnéby-Tiassa pour prospecter et contractualiser pour le compte des artistes, à travers une caravane de recensement des utilisateurs d’œuvres de l’esprit.
(AIP)
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