La première Aire Marine protégée de Côte d’Ivoire, une zone qui s’étend de part et d’autre des plages, mise légalement en réserve pour lutter contre la dégradation de l’écosystème marin et côtier et la diminution des ressources halieutiques a été créé à Grand Bereby.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, ce lundi 21 décembre 2020.
Par la décision de création de cette réserve, la Côte d’Ivoire concrétise ses engagements internationaux relatifs à la gestion durable des écosystèmes marins et côtiers.
Dans cette aire marine protégée d’une superficie d’environ 2.600 Km² qui intègre plusieurs villages côtiers notamment, Roc, Mani, Kablaké, Pitiké, Dahoua, Taki, Ménolé, Ouro et Pétit Digboé, la pêche et la chasse sont désormais soumises à une réglementation avec un accent particulier sur la conservation des tortures de mer abondantes dans la région.
L’accès à ce périmètre sans autorisation est interdit aux gros chalutiers, mais les populations riveraines pourront toujours entreprendre leurs activités de pêche artisanale et de chasse, conformément à la réglementation qui régit cette zone.
Cette aire marine protégée conservera la biodiversité, favorisera l’ouverture de voies dans la zone et engendra, à terme, au profit des populations, le développement de l’écotourisme et des activités génératrices de revenu notamment, des hôtels, des restaurants.
La création de cette première Aire marine protégé (AMP) bénéficie du soutien de la Convention d’Abidjan, un programme des Nations Unies, et de l’appui financier la coopération Suédoise. Après ce projet pilote de Grand-Bereby, quatre autres AMP seront créées à Tabou, Dassioko, Azagny et Ehotilés.
En marge de cet événement, l’Ivoirien Abou Bamba a été élevé au grade d’Officier de l’ordre national de Côte d’Ivoire pour avoir initié avec le ministère de l’Environnement, le projet de création de la première aire marine protégée de Côte d’Ivoire.
Cette distinction vient également reconnaître les mérites qu’il cumule, à travers une riche carrière, plus de 27 ans dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
Pendant sa carrière, M. Bamba, spécialiste des questions d’économie de l’environnement et d’économie bleue, a également travaillé pour la Fondation Ford à New York et le Centre Recherche pour le Développement International du Canada.
Titulaire de plusieurs diplômes et distinctions académiques, il détient un Masters es Science du département d’Economie et de Gestion de l’Université de Québec à Rimouski au Canada. Il est aussi diplômé de la prestigieuse université de Californie à Berkeley où il a obtenu un diplôme en développement durable et environnemental. Il est en phase d’achever la rédaction d’un Ph.D sur l’évaluation des politiques environnementales en Afrique.
Notons qu’il siège sur plusieurs comités et groupes de travail de haut niveau aux Nations Unies, en Afrique du Sud, au Bénin, en France, au Kenya, au Libéria, au Nigéria, en Allemagne, aux USA, au Sénégal et naturellement en Côte d’Ivoire. Il est à l’origine du rapport d’évaluation environnementale post-conflit de la Côte d’Ivoire ainsi que de l’audit environnemental du Probo Koala.
nbf/ask
L’annonce a été faite par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, ce lundi 21 décembre 2020.
Par la décision de création de cette réserve, la Côte d’Ivoire concrétise ses engagements internationaux relatifs à la gestion durable des écosystèmes marins et côtiers.
Dans cette aire marine protégée d’une superficie d’environ 2.600 Km² qui intègre plusieurs villages côtiers notamment, Roc, Mani, Kablaké, Pitiké, Dahoua, Taki, Ménolé, Ouro et Pétit Digboé, la pêche et la chasse sont désormais soumises à une réglementation avec un accent particulier sur la conservation des tortures de mer abondantes dans la région.
L’accès à ce périmètre sans autorisation est interdit aux gros chalutiers, mais les populations riveraines pourront toujours entreprendre leurs activités de pêche artisanale et de chasse, conformément à la réglementation qui régit cette zone.
Cette aire marine protégée conservera la biodiversité, favorisera l’ouverture de voies dans la zone et engendra, à terme, au profit des populations, le développement de l’écotourisme et des activités génératrices de revenu notamment, des hôtels, des restaurants.
La création de cette première Aire marine protégé (AMP) bénéficie du soutien de la Convention d’Abidjan, un programme des Nations Unies, et de l’appui financier la coopération Suédoise. Après ce projet pilote de Grand-Bereby, quatre autres AMP seront créées à Tabou, Dassioko, Azagny et Ehotilés.
En marge de cet événement, l’Ivoirien Abou Bamba a été élevé au grade d’Officier de l’ordre national de Côte d’Ivoire pour avoir initié avec le ministère de l’Environnement, le projet de création de la première aire marine protégée de Côte d’Ivoire.
Cette distinction vient également reconnaître les mérites qu’il cumule, à travers une riche carrière, plus de 27 ans dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
Pendant sa carrière, M. Bamba, spécialiste des questions d’économie de l’environnement et d’économie bleue, a également travaillé pour la Fondation Ford à New York et le Centre Recherche pour le Développement International du Canada.
Titulaire de plusieurs diplômes et distinctions académiques, il détient un Masters es Science du département d’Economie et de Gestion de l’Université de Québec à Rimouski au Canada. Il est aussi diplômé de la prestigieuse université de Californie à Berkeley où il a obtenu un diplôme en développement durable et environnemental. Il est en phase d’achever la rédaction d’un Ph.D sur l’évaluation des politiques environnementales en Afrique.
Notons qu’il siège sur plusieurs comités et groupes de travail de haut niveau aux Nations Unies, en Afrique du Sud, au Bénin, en France, au Kenya, au Libéria, au Nigéria, en Allemagne, aux USA, au Sénégal et naturellement en Côte d’Ivoire. Il est à l’origine du rapport d’évaluation environnementale post-conflit de la Côte d’Ivoire ainsi que de l’audit environnemental du Probo Koala.
nbf/ask