Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) est passé du statut « B » au statut « A » de l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme (GANHRI). L’information a été rendue publique ce lundi 28 décembre par le conseil des droits de l'Homme de l'ONU, à Genève. Cette accréditation, fruit de durs labeurs de la Présidente Namizata Sangaré et son équipe durant 4 ans, est, on peut le dire un « joli cadeau » de fin d’année pour l’institution nationale des droits de l’homme.
Cette accréditation a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des INDHs relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. Au cours d’un entretien téléphonique qui a duré deux heures (en raison des restrictions liées à la COVID-19), le sous-Comité d’Accréditation, logé au sein du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, a évalué à la fois la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées, la surveillance des lieux privatifs de libertés, l’interaction avec la société civile, la coopération avec les mécanismes et organes de traité, avec les réseaux d’INDH et l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme, pour ne citer que ces aspects.
Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales. Ce statut qui renforce la confiance entre le CNDH et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce Bureau.
En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant.
Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux Principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. C’est pourquoi, la présidente Namizata Sangaré a mis les bouchées doubles avec l’adoption en novembre 2018 de la Loi n°2018-900 du 30 novembre 2018 instituant le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), une Autorité Administrative Indépendante. La qualité des travaux du CNDH ont fini par convaincre les évaluateurs du SCA.
L’obtention du statut A hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.
D. A avec Sercom
Cette accréditation a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des INDHs relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. Au cours d’un entretien téléphonique qui a duré deux heures (en raison des restrictions liées à la COVID-19), le sous-Comité d’Accréditation, logé au sein du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, a évalué à la fois la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées, la surveillance des lieux privatifs de libertés, l’interaction avec la société civile, la coopération avec les mécanismes et organes de traité, avec les réseaux d’INDH et l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme, pour ne citer que ces aspects.
Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales. Ce statut qui renforce la confiance entre le CNDH et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce Bureau.
En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant.
Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux Principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. C’est pourquoi, la présidente Namizata Sangaré a mis les bouchées doubles avec l’adoption en novembre 2018 de la Loi n°2018-900 du 30 novembre 2018 instituant le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), une Autorité Administrative Indépendante. La qualité des travaux du CNDH ont fini par convaincre les évaluateurs du SCA.
L’obtention du statut A hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.
D. A avec Sercom