Vice-président et grand conférencier du Pdci-Rda, le ministre Gnamien Yao était, hier, face à un public d’intellectuels pour égrener l’actualité sociopolitique. Une conférence publique de haut niveau centrée sur la politique de paix du président Henri Konan Bédié. « Le dialogue politique, selon le président Henri Konan Bédié : une chance pour la Côte d’Ivoire » tel est le thème qu’il a disséqué sous tous les angles. Grand sachant du parti fondé par le président Félix Houphouët-Boigny, Dr Gnamien Yao a fait un cours d’histoire avant de coller à l’actualité. Il a puisé dans la philosophie politique du Sphinx de Daoukro pour proposer des solutions aux maux qui minent la Côte d’Ivoire. C’est une communication riche d’enseignements qui a édifié la salle qui a ovationné le conférencier jusqu’à la fin de la rencontre.
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi de vous prier de vous mettre debout pour ovationner le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA.
Ces ovations ont un double sens. Elles lui disent Bonne et heureuse année 2021, en même temps qu’elles lui traduisent notre adhésion totale à ses choix stratégiques et tactiques dans la gestion des affaires du pays.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, merci encore une fois de nous accorder votre confiance en nous instruisant de faire ce 3ème plaidoyer en faveur de la paix par le dialogue, depuis la rupture de celle-ci en date du 6 août 2020.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Votre présence parmi nous, est la preuve de votre engagement à toujours répondre présent quand il s’agit de magnifier la paix par et dans le dialogue, même au prix de votre vie.
Depuis quelque temps, vous avez convié les Ivoiriens à un véritable pèlerinage aux sources en leur disant de pratiquer le dialogue face aux ruptures répétées de la paix, consécutives aux suites de la présidentielle perturbée dès le 6 août 2020.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Ce noble engagement qui est une constante de votre riche et longue carrière politique a besoin d’être expliqué, d’être explicité afin de susciter la plus grande adhésion possible autour de cet autre acte transformateur à trois composantes de la société ivoirienne que vous posez le cœur nu :
- la réhabilitation de l’impartialité de l’Etat et de l’Etat de droit ;
- la reconstruction de la paix par le dialogue ;
- le rassemblement de tous les Ivoiriens autour des valeurs du PDCI-RDA quelles que soient leurs différentes obédiences.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
C’est à cet exercice, à cette séance d’explication d’une vision assez claire de la société ivoirienne que vous connaissez bien que le Vice-Président du PDCI-RDA chargé des Grandes Conférences et Grand Conférencier du PDCI-RDA voudrait, avec vos bénédictions, se livrer, dans la pure tradition du PDCI-RDA.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Il s’agit donc de procéder à une belle séance de questions/réponses afin que chacun de vos militants comprenne la portée réelle de votre choix irréversible en faveur du dialogue politique, au moment où des douleurs continuent de marquer de nombreux visages et de nombreux cœurs, qui seraient malheureusement tentés de succomber aux charmes dévastateurs de la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent comme solution à cette énième rupture de la paix dans notre pays.
Hommage et gloire à tous les martyrs pour la défense de la loi dans notre pays.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Nous répondrons à Cinq questions fondamentales – après une brève introduction qui rappellera votre ancrage dans les valeurs du PDCI-RDA et nous entonnerons un hymne au dialogue, en guise de conclusion à notre plaidoyer, en puisant, bien entendu, dans votre pensée politique toujours nourrie à l’idée de paix et de compromis, par et dans le dialogue.
Les questions sont formulées de la façon suivante.
Introduction
I. Dans quel pays sommes-nous aujourd’hui ?
II. Quel pays voulons-nous (entendu le Président Bédié et ceux qui croient en lui) laisser à nos enfants et petits-enfants ?
III. Comment y parvenir ?
IV. En quoi le dialogue politique est-il une chance pour la paix en Côte d’Ivoire ?
V. Pourquoi faut-il soutenir le Président Henri Konan Bédié dans la voie du dialogue politique ?
Conclusion
Le dialogue politique selon le Président Henri Konan Bédié : une chance pour la paix en Côte d’Ivoire.
« Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit, à la longue, le sabre est toujours vaincu par l’esprit ».
Introduction
Mesdames, Messieurs,
C’est en 1949, en plein multipartisme en Côte d’Ivoire que le Président Henri Konan Bédié, alors âgé de seulement 15 ans, a librement choisi d’être membre du PDCI-RDA.
Par cet acte volontaire et unilatéral, le Président Henri Konan Bédié s’est régulièrement inscrit à une école où on enseigne toujours qu’en politique, la paix se construit par le dialogue et dans le dialogue.
C’est donc dans un creuset de paix (PDCI-RDA) que le Président Henri Konan Bédié a fait ses classes.
En 1960, le Président Henri Konan Bédié devient un des cadres respectés du PDCI-RDA, par son travail et son abnégation, ce qui lui vaut d’être nommé ambassadeur aux Etats-Unis de 1961 à 1966.
Au total, nous disons que le Président Henri Konan Bédié est donc un des acteurs de la lutte pour l’émancipation de notre pays. Il connaît les fondations de la Côte d’Ivoire libre et indépendante, il n’en a pas entendu parler.
Entré au Gouvernement en 1966 comme ministre de l’Economie et des finances, le Président Henri Konan Bédié – alors ministre – fait montre d’ingéniosité au service du développement de la Côte d’Ivoire. Ce qui lui vaut d’être reconnu comme « l’artisan du miracle ivoirien », bien entendu à l’ombre du Président Félix Houphouët-Boigny. Comme dans toute école (PDCI-RDA), l’étudiant Bédié a appris ses leçons, assimilé les codes, consolidé les dogmes.
La conséquence est assez édifiante.
En effet, en 1993, suite au rappel à Dieu du Président Félix Houphouët-Boigny, c’est vers lui que les regards du peuple de Côte d’Ivoire sont tournés pour lui demander d’accepter d’assumer les fonctions, d’une part, de Président de la République, conformément à la Constitution et, d’autre part, de Président du PDCI-RDA.
En sa qualité de Président de la République, voici l’engagement que prend le Président Henri Konan Bédié le 7 décembre 1993 : « La Constitution, notre loi suprême, me confère, dans cette dramatique situation, des responsabilités dont je mesure le poids, des responsabilités de Chef de l’Etat. Je les assume dès maintenant. Je les assumerai dans le droit fil de celui qui en fut l’inspirateur, et le pays sera gouverné… »
En tant que Président du PDCI-RDA, voici l’engagement solennel que prend le Président Henri Konan Bédié le 30 avril 1994 : « C’est le lieu de souligner avec force que notre grand Parti a toujours été le défenseur, sans faiblesse, des libertés, de toutes les libertés : libertés d’opinion, liberté d’expression, entre autres, et qu’il continuera à privilégier le dialogue fraternel, à ménager l’ouverture, persuadé qu’il y a toujours place pour des échanges fructueux quand il s’agit de l’intérêt supérieur du pays. »
Dans ces deux interventions, le Président Henri Konan Bédié est resté constant :
À la tête du PDCI-RDA
En sa qualité de membre adhérent et non membre originaire du PDCI-RDA, il ne posera aucun acte qui ne soit pas conforme aux sillons tracés par les pionniers.
À la tête de l’Etat :
Toutes ses actions prendront naissance dans la Constitution, elles sont encadrées par la Constitution, elles finissent dans la Constitution.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que le Président Henri Konan Bédié s’est engagé (en homme de parole) dès 1993 à toujours agir dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire, toujours sur la base des valeurs du PDCI-RDA.
Lesquelles pourrait-on me demander ?
Ce sont celles contenues dans le préambule des Statuts et Règlement intérieur du PDCI-RDA, découlant des assises d’août 1944 (SAA) d’Aboudé Dadié, d’avril 1946 de Treichville (PDCI) et d’octobre 1946 à Bamako (RDA).
Que dit le Préambule des Statuts et Règlement intérieur ?
« Né du Syndicat Agricole Africain pour traduire les aspirations profondes des masses ivoiriennes, à l’origine du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), premier grand mouvement d’émancipation des peuples d’Afrique noire, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) s’assigne pour mission la libération de l’homme ivoirien et l’affirmation de sa personnalité, et pour objectif, la promotion d’une politique de bien-être par le travail, dans la discipline et la paix… »
« …Profondément attaché au progrès des peuples et à la solidarité des Nations, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire milite pour l’édification d’une Afrique libre, unie et prospère. Il milite également pour la construction d’un monde de justice et de paix par le dialogue, la neutralité absolue et la coopération internationale dans l’égalité, la tolérance et la dignité. Le PDCI-RDA s’engage à respecter strictement les principes de la démocratie et des droits de l’Homme, la souveraineté nationale, la forme républicaine de l’Etat et les lois de la République… »
Au regard de ce que nous venons de dire, nous pouvons valablement affirmer et réaffirmer que depuis 1949, jusqu’à ce jour du lundi 11 janvier 2021, le Président Henri Konan Bédié est resté constant. Et il ne changera jamais cette vision du monde qui est la sienne.
Par conviction, par éducation et par devoir envers le peuple de Côte d’Ivoire, il a toujours cru et assumé sa foi dans le dialogue comme solution à tout différend entre les hommes.
En cela, il est et demeure le digne héritier du Président Félix Houphouët-Boigny et de ses compagnons et nous lui en savons gré. La Côte d’Ivoire lui en sait gré. Le reste du monde aussi.
Bravo Monsieur le Président !!! Merci Monsieur le Président !!!
Aujourd’hui, encore, face aux crises que vit la Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, le Président Henri Konan Bédié persiste et signe : La paix ne s’obtiendra que par le dialogue et dans le dialogue inclusif. Et il y croît. Et il s’y engage. Et le PDCI-RDA le soutient. Et les Ivoiriens dans leur grande majorité le soutiennent. Alors questions ?
Quelle est la signification de cet énième dialogue ? / Ce dialogue peut-il aboutir à une paix durable ?
Evidemment la réponse est oui.
Mais quand on a dit oui, quels sont les arguments pour susciter et obtenir le soutien total des fils et filles de Côte d’Ivoire, épris de paix et de justice ?
À notre avis, les arguments trouvent leurs fondements dans les réponses aux deux questions suivantes :
Dans quel pays sommes-nous ?
Quel pays, le Président Henri Konan Bédié voudrait-il laisser aux générations futures ?
I. Dans quel pays sommes-nous aujourd’hui ?
La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui dont l’ancêtre a pour nom le coup d’Etat du 24 décembre 1999 n’est pas loin du désordre, il faut absolument éviter qu’elle sombre dans le chaos à cause des extrémismes vaniteux.
Nous sommes un pays triplement pauvre : pauvre politiquement, pauvre économiquement, pauvre socio-culturellement.
Qu’est-ce cela veut-il dire ?
Un pays est pauvre politiquement, premièrement, quand la population ne peut pas exercer ses droits politiques. Cela veut dire, entre autres, que la population ne peut ni librement voter, ni se présenter en tant que candidat aux élections ; deuxièmement, quand des éléments comme la liberté d’association et la liberté de la presse sont de plus en plus en péril. Je n’en dirai pas davantage.
Un pays est pauvre économiquement quand l’écart entre ses capacités (financières et morales) et les besoins de la population est énorme. Egalement, quand les ressources sont gaspillées en les consacrant à l’effort de guerre, non pas contre une agression, mais pour s’entretuer. Là non plus, je n’en dirai pas davantage.
Un pays est dans la pauvreté socio-culturelle quand les populations cessent de croire en une communauté de destin, quand les uns ont le sentiment d’être des laissés pour compte, quand la vie cesse d’être sacrée. Là non plus, je n’en dirai pas davantage et nous nous comprenons.
II. Quel pays le Président Henri Konan Bédié veut-il laisser aux générations futures (à nos enfants et petits-enfants ?)
Évidemment :
Un Etat :
• Politiquement prospère : démocratique, de droit ;
• Prospère économiquement où les écarts de richesse seront réduits ;
• Prospère socio-culturellement où les uns et les autres vivront en harmonie.
Bref, un Etat homogène avec comme ferment le respect de la loi.
III. Comment y parvenir ?
En obéissant à deux impératifs :
• L’impératif du respect de la Constitution, notre loi fondamentale ;
• L’impératif du recours systématique au dialogue pour régler tous les différends en Côte d’Ivoire.
Pourquoi le dialogue politique est une chance pour la paix en Côte d’Ivoire ?
Parce qu’il renoue avec les vertus de la politique en général et des fondements de l’exception ivoirienne, celle qui consiste à résoudre toutes les complexités par notre génie au lieu d’avoir recours à la force brutale des armes et à la délégitimation de l’Etat.
Pourquoi faut-il soutenir le Président Henri Konan Bédié dans cet énième dialogue politique ?
Parce que le Président Henri Konan Bédié est Héritier de victoires remportées par le dialogue: la paix en Afrique du Sud, au Mali, entre le Mali et le Burkina, en Sierra-Léone ;
Parce que le Président Henri Konan Bédié est Héritier d’une tradition de paix par le dialogue.
Conclusion
Mesdames, Messieurs,
Le 8 septembre 1998, le Président Henri Konan Bédié disait ceci, s’adressant à M. Nelson Mandela, alors Président de la République de l’Afrique du Sud, à qui il rendait visite, et je cite : « C’est comme vous, au niveau de l’esprit, que Félix Houphouët-Boigny mena son combat, avec pour seule arme, le dialogue. En effet, il avait fait sien le préambule de l’Acte constitutif de l’UNESCO qui affirme que ‘‘les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix.’’ »
Mesdames, Messieurs,
Et le Président Henri Konan Bédié de poursuivre : « Aussi, il s’est employé inlassablement à dialoguer avec les différents dirigeants de votre pays. C’est ainsi qu’en décembre 1989 à Yamoussoukro, il déclarait devant le Président de Klerk: ‘‘le dialogue ne fait pas bon ménage avec les préalables. Il s’effectue le cœur nu. Libérez Nelson Mandela. Lui aussi sait quelles sont vos responsabilités et a conscience des siennes. Il sait que l’Afrique du Sud n’accomplira son destin que dans la communion de ses habitants.’’ »
Mesdames, Messieurs,
Face aux drames que vit la Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, le dialogue ne doit en aucune manière faire bon ménage avec les préalables. Il nous faut le faire le cœur nu. Car, de tous les points de vue, selon la Président Henri Konan Bédié, le dialogue est et demeure la voie la plus difficile certes, mais la plus sûre et nettement la moins coûteuse pour régler tous nos différends.
Mesdames, Messieurs,
Le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, sait mieux que quiconque « que le PDCI-RDA est le Parti qui a vécu l’épreuve du temps, qui a épousé l’histoire et qui va de l’avant. Le PDCI-RDA n’est donc pas un parti opportuniste. » Et le Président Bédié de poursuivre « le PDCI-RDA est un Parti de rassemblement qui a des valeurs, qui croit au dialogue comme solution aux différends politiques, et qui a toujours su se renouveler, qui a toujours su faire reconnaître sa démarche pour continuer à assurer son recrutement et la formation de ses militants et des Ivoiriens. »
Voici le secret de sa longévité politique !!! Qui dit mieux ?
Mesdames, Messieurs,
Le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA vous dit que « le PDCI-RDA est bel et bien vivant et entend démontrer qu’il est le mieux à même de favoriser les débats de société. »
Le PDCI-RDA entend donc proposer, par la créativité intellectuelle de son Chef incontesté, le Président Henri Konan Bédié, « des innovations et des stratégies pour changer en mieux notre société gangrenée hélas par l’intolérance et la violence gratuite. »
Mesdames, Messieurs,
En ces heures difficiles que vit la Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, deux puissances s’affrontent : « le Sabre et l’Esprit. »
Le Président Henri Konan Bédié, en engageant le dialogue politique nous demande d’opter tous sans exception, sans préalable, pour l’Esprit.
En faisant ce choix, croyez-moi nous n’optons pas pour la voie la plus facile, loin s’en faut. Toutefois, croît-il, nous optons pour une victoire certaine, car à force de dialogue, l’Esprit finit toujours par avoir raison du Sabre. Et cela ne vient pas de nous. C’est une constante de l’histoire multimillénaire de l’humanité.
Mesdames, Messieurs,
Qu’il nous soit permis, au terme de ce plaidoyer pour la paix par le dialogue que prône le Président Henri Konan Bédié, de vous dire encore une fois, que depuis le 6 août 2020, tous, nous savons comme le dit notre chef lui-même que : « The struggle continues and victory is certain. »
Pour Bédié, la victoire est certaine, pour peu que tous, nous adhérions à l’esprit du dialogue qui permet de bâtir ensemble un compromis qui est loin de signifier la victoire d’un camp sur un autre, mais bien plus, la victoire de tous et de chacun.
Mesdames, Messieurs,
La victoire est certaine si dès aujourd’hui, comme le Président Henri Konan Bédié, nous nous engageons tous à faire en sorte que :
• la paix et la sécurité, conditions premières du développement, s’installent de manière durable dans nos cœurs ;
• la démocratie – faite de respect de la Constitution, notre loi suprême –, la lutte contre l’ignorance et la tolérance par le respect du droit à la différence s’installent dans nos pratiques politiques.
Mesdames, Messieurs,
Le dialogue politique engagé par le Président Henri Konan Bédié est la voie idéale pour sortir de cet énième bourbier lié à la démocratie, il n’y en a pas d’autres !!!
Tout ce qui nous reste à faire, c’est de nous mobiliser pour soutenir le Président Henri Konan Bédié qui a pour seule arme de combat politique, le dialogue, le dialogue et, enfin et toujours le dialogue.
Bravo Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, de nous aider à avoir foi en ce que dans le combat entre le Sabre et l’Esprit (le dialogue), l’Esprit a toujours triomphé du Sabre !!! Et il en sera ainsi, aujourd’hui, demain et toujours !!!
Longue vie à vous, Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA,
Paix sur la Côte d’Ivoire,
Pleins succès au dialogue politique.
Je vous remercie.
Dr GNAMIEN Yao, Vice-Président Chargé des Grandes Conférences et Grand Conférencier du PDCI-RDA.
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi de vous prier de vous mettre debout pour ovationner le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA.
Ces ovations ont un double sens. Elles lui disent Bonne et heureuse année 2021, en même temps qu’elles lui traduisent notre adhésion totale à ses choix stratégiques et tactiques dans la gestion des affaires du pays.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, merci encore une fois de nous accorder votre confiance en nous instruisant de faire ce 3ème plaidoyer en faveur de la paix par le dialogue, depuis la rupture de celle-ci en date du 6 août 2020.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Votre présence parmi nous, est la preuve de votre engagement à toujours répondre présent quand il s’agit de magnifier la paix par et dans le dialogue, même au prix de votre vie.
Depuis quelque temps, vous avez convié les Ivoiriens à un véritable pèlerinage aux sources en leur disant de pratiquer le dialogue face aux ruptures répétées de la paix, consécutives aux suites de la présidentielle perturbée dès le 6 août 2020.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Ce noble engagement qui est une constante de votre riche et longue carrière politique a besoin d’être expliqué, d’être explicité afin de susciter la plus grande adhésion possible autour de cet autre acte transformateur à trois composantes de la société ivoirienne que vous posez le cœur nu :
- la réhabilitation de l’impartialité de l’Etat et de l’Etat de droit ;
- la reconstruction de la paix par le dialogue ;
- le rassemblement de tous les Ivoiriens autour des valeurs du PDCI-RDA quelles que soient leurs différentes obédiences.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
C’est à cet exercice, à cette séance d’explication d’une vision assez claire de la société ivoirienne que vous connaissez bien que le Vice-Président du PDCI-RDA chargé des Grandes Conférences et Grand Conférencier du PDCI-RDA voudrait, avec vos bénédictions, se livrer, dans la pure tradition du PDCI-RDA.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Il s’agit donc de procéder à une belle séance de questions/réponses afin que chacun de vos militants comprenne la portée réelle de votre choix irréversible en faveur du dialogue politique, au moment où des douleurs continuent de marquer de nombreux visages et de nombreux cœurs, qui seraient malheureusement tentés de succomber aux charmes dévastateurs de la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent comme solution à cette énième rupture de la paix dans notre pays.
Hommage et gloire à tous les martyrs pour la défense de la loi dans notre pays.
Excellence Monsieur le Président Henri Konan Bédié,
Nous répondrons à Cinq questions fondamentales – après une brève introduction qui rappellera votre ancrage dans les valeurs du PDCI-RDA et nous entonnerons un hymne au dialogue, en guise de conclusion à notre plaidoyer, en puisant, bien entendu, dans votre pensée politique toujours nourrie à l’idée de paix et de compromis, par et dans le dialogue.
Les questions sont formulées de la façon suivante.
Introduction
I. Dans quel pays sommes-nous aujourd’hui ?
II. Quel pays voulons-nous (entendu le Président Bédié et ceux qui croient en lui) laisser à nos enfants et petits-enfants ?
III. Comment y parvenir ?
IV. En quoi le dialogue politique est-il une chance pour la paix en Côte d’Ivoire ?
V. Pourquoi faut-il soutenir le Président Henri Konan Bédié dans la voie du dialogue politique ?
Conclusion
Le dialogue politique selon le Président Henri Konan Bédié : une chance pour la paix en Côte d’Ivoire.
« Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit, à la longue, le sabre est toujours vaincu par l’esprit ».
Introduction
Mesdames, Messieurs,
C’est en 1949, en plein multipartisme en Côte d’Ivoire que le Président Henri Konan Bédié, alors âgé de seulement 15 ans, a librement choisi d’être membre du PDCI-RDA.
Par cet acte volontaire et unilatéral, le Président Henri Konan Bédié s’est régulièrement inscrit à une école où on enseigne toujours qu’en politique, la paix se construit par le dialogue et dans le dialogue.
C’est donc dans un creuset de paix (PDCI-RDA) que le Président Henri Konan Bédié a fait ses classes.
En 1960, le Président Henri Konan Bédié devient un des cadres respectés du PDCI-RDA, par son travail et son abnégation, ce qui lui vaut d’être nommé ambassadeur aux Etats-Unis de 1961 à 1966.
Au total, nous disons que le Président Henri Konan Bédié est donc un des acteurs de la lutte pour l’émancipation de notre pays. Il connaît les fondations de la Côte d’Ivoire libre et indépendante, il n’en a pas entendu parler.
Entré au Gouvernement en 1966 comme ministre de l’Economie et des finances, le Président Henri Konan Bédié – alors ministre – fait montre d’ingéniosité au service du développement de la Côte d’Ivoire. Ce qui lui vaut d’être reconnu comme « l’artisan du miracle ivoirien », bien entendu à l’ombre du Président Félix Houphouët-Boigny. Comme dans toute école (PDCI-RDA), l’étudiant Bédié a appris ses leçons, assimilé les codes, consolidé les dogmes.
La conséquence est assez édifiante.
En effet, en 1993, suite au rappel à Dieu du Président Félix Houphouët-Boigny, c’est vers lui que les regards du peuple de Côte d’Ivoire sont tournés pour lui demander d’accepter d’assumer les fonctions, d’une part, de Président de la République, conformément à la Constitution et, d’autre part, de Président du PDCI-RDA.
En sa qualité de Président de la République, voici l’engagement que prend le Président Henri Konan Bédié le 7 décembre 1993 : « La Constitution, notre loi suprême, me confère, dans cette dramatique situation, des responsabilités dont je mesure le poids, des responsabilités de Chef de l’Etat. Je les assume dès maintenant. Je les assumerai dans le droit fil de celui qui en fut l’inspirateur, et le pays sera gouverné… »
En tant que Président du PDCI-RDA, voici l’engagement solennel que prend le Président Henri Konan Bédié le 30 avril 1994 : « C’est le lieu de souligner avec force que notre grand Parti a toujours été le défenseur, sans faiblesse, des libertés, de toutes les libertés : libertés d’opinion, liberté d’expression, entre autres, et qu’il continuera à privilégier le dialogue fraternel, à ménager l’ouverture, persuadé qu’il y a toujours place pour des échanges fructueux quand il s’agit de l’intérêt supérieur du pays. »
Dans ces deux interventions, le Président Henri Konan Bédié est resté constant :
À la tête du PDCI-RDA
En sa qualité de membre adhérent et non membre originaire du PDCI-RDA, il ne posera aucun acte qui ne soit pas conforme aux sillons tracés par les pionniers.
À la tête de l’Etat :
Toutes ses actions prendront naissance dans la Constitution, elles sont encadrées par la Constitution, elles finissent dans la Constitution.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que le Président Henri Konan Bédié s’est engagé (en homme de parole) dès 1993 à toujours agir dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire, toujours sur la base des valeurs du PDCI-RDA.
Lesquelles pourrait-on me demander ?
Ce sont celles contenues dans le préambule des Statuts et Règlement intérieur du PDCI-RDA, découlant des assises d’août 1944 (SAA) d’Aboudé Dadié, d’avril 1946 de Treichville (PDCI) et d’octobre 1946 à Bamako (RDA).
Que dit le Préambule des Statuts et Règlement intérieur ?
« Né du Syndicat Agricole Africain pour traduire les aspirations profondes des masses ivoiriennes, à l’origine du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), premier grand mouvement d’émancipation des peuples d’Afrique noire, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) s’assigne pour mission la libération de l’homme ivoirien et l’affirmation de sa personnalité, et pour objectif, la promotion d’une politique de bien-être par le travail, dans la discipline et la paix… »
« …Profondément attaché au progrès des peuples et à la solidarité des Nations, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire milite pour l’édification d’une Afrique libre, unie et prospère. Il milite également pour la construction d’un monde de justice et de paix par le dialogue, la neutralité absolue et la coopération internationale dans l’égalité, la tolérance et la dignité. Le PDCI-RDA s’engage à respecter strictement les principes de la démocratie et des droits de l’Homme, la souveraineté nationale, la forme républicaine de l’Etat et les lois de la République… »
Au regard de ce que nous venons de dire, nous pouvons valablement affirmer et réaffirmer que depuis 1949, jusqu’à ce jour du lundi 11 janvier 2021, le Président Henri Konan Bédié est resté constant. Et il ne changera jamais cette vision du monde qui est la sienne.
Par conviction, par éducation et par devoir envers le peuple de Côte d’Ivoire, il a toujours cru et assumé sa foi dans le dialogue comme solution à tout différend entre les hommes.
En cela, il est et demeure le digne héritier du Président Félix Houphouët-Boigny et de ses compagnons et nous lui en savons gré. La Côte d’Ivoire lui en sait gré. Le reste du monde aussi.
Bravo Monsieur le Président !!! Merci Monsieur le Président !!!
Aujourd’hui, encore, face aux crises que vit la Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, le Président Henri Konan Bédié persiste et signe : La paix ne s’obtiendra que par le dialogue et dans le dialogue inclusif. Et il y croît. Et il s’y engage. Et le PDCI-RDA le soutient. Et les Ivoiriens dans leur grande majorité le soutiennent. Alors questions ?
Quelle est la signification de cet énième dialogue ? / Ce dialogue peut-il aboutir à une paix durable ?
Evidemment la réponse est oui.
Mais quand on a dit oui, quels sont les arguments pour susciter et obtenir le soutien total des fils et filles de Côte d’Ivoire, épris de paix et de justice ?
À notre avis, les arguments trouvent leurs fondements dans les réponses aux deux questions suivantes :
Dans quel pays sommes-nous ?
Quel pays, le Président Henri Konan Bédié voudrait-il laisser aux générations futures ?
I. Dans quel pays sommes-nous aujourd’hui ?
La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui dont l’ancêtre a pour nom le coup d’Etat du 24 décembre 1999 n’est pas loin du désordre, il faut absolument éviter qu’elle sombre dans le chaos à cause des extrémismes vaniteux.
Nous sommes un pays triplement pauvre : pauvre politiquement, pauvre économiquement, pauvre socio-culturellement.
Qu’est-ce cela veut-il dire ?
Un pays est pauvre politiquement, premièrement, quand la population ne peut pas exercer ses droits politiques. Cela veut dire, entre autres, que la population ne peut ni librement voter, ni se présenter en tant que candidat aux élections ; deuxièmement, quand des éléments comme la liberté d’association et la liberté de la presse sont de plus en plus en péril. Je n’en dirai pas davantage.
Un pays est pauvre économiquement quand l’écart entre ses capacités (financières et morales) et les besoins de la population est énorme. Egalement, quand les ressources sont gaspillées en les consacrant à l’effort de guerre, non pas contre une agression, mais pour s’entretuer. Là non plus, je n’en dirai pas davantage.
Un pays est dans la pauvreté socio-culturelle quand les populations cessent de croire en une communauté de destin, quand les uns ont le sentiment d’être des laissés pour compte, quand la vie cesse d’être sacrée. Là non plus, je n’en dirai pas davantage et nous nous comprenons.
II. Quel pays le Président Henri Konan Bédié veut-il laisser aux générations futures (à nos enfants et petits-enfants ?)
Évidemment :
Un Etat :
• Politiquement prospère : démocratique, de droit ;
• Prospère économiquement où les écarts de richesse seront réduits ;
• Prospère socio-culturellement où les uns et les autres vivront en harmonie.
Bref, un Etat homogène avec comme ferment le respect de la loi.
III. Comment y parvenir ?
En obéissant à deux impératifs :
• L’impératif du respect de la Constitution, notre loi fondamentale ;
• L’impératif du recours systématique au dialogue pour régler tous les différends en Côte d’Ivoire.
Pourquoi le dialogue politique est une chance pour la paix en Côte d’Ivoire ?
Parce qu’il renoue avec les vertus de la politique en général et des fondements de l’exception ivoirienne, celle qui consiste à résoudre toutes les complexités par notre génie au lieu d’avoir recours à la force brutale des armes et à la délégitimation de l’Etat.
Pourquoi faut-il soutenir le Président Henri Konan Bédié dans cet énième dialogue politique ?
Parce que le Président Henri Konan Bédié est Héritier de victoires remportées par le dialogue: la paix en Afrique du Sud, au Mali, entre le Mali et le Burkina, en Sierra-Léone ;
Parce que le Président Henri Konan Bédié est Héritier d’une tradition de paix par le dialogue.
Conclusion
Mesdames, Messieurs,
Le 8 septembre 1998, le Président Henri Konan Bédié disait ceci, s’adressant à M. Nelson Mandela, alors Président de la République de l’Afrique du Sud, à qui il rendait visite, et je cite : « C’est comme vous, au niveau de l’esprit, que Félix Houphouët-Boigny mena son combat, avec pour seule arme, le dialogue. En effet, il avait fait sien le préambule de l’Acte constitutif de l’UNESCO qui affirme que ‘‘les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix.’’ »
Mesdames, Messieurs,
Et le Président Henri Konan Bédié de poursuivre : « Aussi, il s’est employé inlassablement à dialoguer avec les différents dirigeants de votre pays. C’est ainsi qu’en décembre 1989 à Yamoussoukro, il déclarait devant le Président de Klerk: ‘‘le dialogue ne fait pas bon ménage avec les préalables. Il s’effectue le cœur nu. Libérez Nelson Mandela. Lui aussi sait quelles sont vos responsabilités et a conscience des siennes. Il sait que l’Afrique du Sud n’accomplira son destin que dans la communion de ses habitants.’’ »
Mesdames, Messieurs,
Face aux drames que vit la Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, le dialogue ne doit en aucune manière faire bon ménage avec les préalables. Il nous faut le faire le cœur nu. Car, de tous les points de vue, selon la Président Henri Konan Bédié, le dialogue est et demeure la voie la plus difficile certes, mais la plus sûre et nettement la moins coûteuse pour régler tous nos différends.
Mesdames, Messieurs,
Le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, sait mieux que quiconque « que le PDCI-RDA est le Parti qui a vécu l’épreuve du temps, qui a épousé l’histoire et qui va de l’avant. Le PDCI-RDA n’est donc pas un parti opportuniste. » Et le Président Bédié de poursuivre « le PDCI-RDA est un Parti de rassemblement qui a des valeurs, qui croit au dialogue comme solution aux différends politiques, et qui a toujours su se renouveler, qui a toujours su faire reconnaître sa démarche pour continuer à assurer son recrutement et la formation de ses militants et des Ivoiriens. »
Voici le secret de sa longévité politique !!! Qui dit mieux ?
Mesdames, Messieurs,
Le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA vous dit que « le PDCI-RDA est bel et bien vivant et entend démontrer qu’il est le mieux à même de favoriser les débats de société. »
Le PDCI-RDA entend donc proposer, par la créativité intellectuelle de son Chef incontesté, le Président Henri Konan Bédié, « des innovations et des stratégies pour changer en mieux notre société gangrenée hélas par l’intolérance et la violence gratuite. »
Mesdames, Messieurs,
En ces heures difficiles que vit la Côte d’Ivoire depuis le 6 août 2020, deux puissances s’affrontent : « le Sabre et l’Esprit. »
Le Président Henri Konan Bédié, en engageant le dialogue politique nous demande d’opter tous sans exception, sans préalable, pour l’Esprit.
En faisant ce choix, croyez-moi nous n’optons pas pour la voie la plus facile, loin s’en faut. Toutefois, croît-il, nous optons pour une victoire certaine, car à force de dialogue, l’Esprit finit toujours par avoir raison du Sabre. Et cela ne vient pas de nous. C’est une constante de l’histoire multimillénaire de l’humanité.
Mesdames, Messieurs,
Qu’il nous soit permis, au terme de ce plaidoyer pour la paix par le dialogue que prône le Président Henri Konan Bédié, de vous dire encore une fois, que depuis le 6 août 2020, tous, nous savons comme le dit notre chef lui-même que : « The struggle continues and victory is certain. »
Pour Bédié, la victoire est certaine, pour peu que tous, nous adhérions à l’esprit du dialogue qui permet de bâtir ensemble un compromis qui est loin de signifier la victoire d’un camp sur un autre, mais bien plus, la victoire de tous et de chacun.
Mesdames, Messieurs,
La victoire est certaine si dès aujourd’hui, comme le Président Henri Konan Bédié, nous nous engageons tous à faire en sorte que :
• la paix et la sécurité, conditions premières du développement, s’installent de manière durable dans nos cœurs ;
• la démocratie – faite de respect de la Constitution, notre loi suprême –, la lutte contre l’ignorance et la tolérance par le respect du droit à la différence s’installent dans nos pratiques politiques.
Mesdames, Messieurs,
Le dialogue politique engagé par le Président Henri Konan Bédié est la voie idéale pour sortir de cet énième bourbier lié à la démocratie, il n’y en a pas d’autres !!!
Tout ce qui nous reste à faire, c’est de nous mobiliser pour soutenir le Président Henri Konan Bédié qui a pour seule arme de combat politique, le dialogue, le dialogue et, enfin et toujours le dialogue.
Bravo Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, de nous aider à avoir foi en ce que dans le combat entre le Sabre et l’Esprit (le dialogue), l’Esprit a toujours triomphé du Sabre !!! Et il en sera ainsi, aujourd’hui, demain et toujours !!!
Longue vie à vous, Monsieur le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA,
Paix sur la Côte d’Ivoire,
Pleins succès au dialogue politique.
Je vous remercie.
Dr GNAMIEN Yao, Vice-Président Chargé des Grandes Conférences et Grand Conférencier du PDCI-RDA.