Abidjan- La Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI) a donné son accord, mercredi 20 janvier 2021, pour la réintégration des commissaires centraux de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), notamment, les personnalités Alain Dogou et Yapo Yapi, qui avaient suspendu leur participation aux activités de cette institution, le 30 septembre 2020.
Les commissaires centraux de la CEI, réunis à leur siège, a l'unanimité, ont renoncé " à enclencher une procédure de révocation" suite à la décision de suspension des activités prise par ces commissaires, après l'avoir la qualifié " de faute grave", a déclaré le premier secrétaire permanent adjoint, Émile Ebrottié, mors d'un point de presse à Abidjan le 20 janvier 2021.
Et ce, " dans leur volonté de contribuer à l'apaisement du climat électoral", a-t-il dit.
Toutefois, "dans un souci de transparence et afin de rassurer les électeurs et les candidats", la CEI décide notamment, de retirer à ces commissaires, leurs zones de supervision électorale pour l'élection du 6 mars 2021 et de retirer la présidence de la sous commission sécurité, informatique et logistique au vice président, Alain Dogou.
Pour la CEI, la caractère impératif du serment des commissaire centraux doit être respecté. " Elle espère que ce malheureux incident restera le dernier de l'histoire de la CEI", a-t-il dit.
Cette décision de retrait des représentants de l'opposition à la CEI est consécutive à des divergences de points de vue entre l’opposition et le gouvernement ivoirien au sujet de la CEI. L’AFD et LMP, deux plateformes de l’opposition ivoirienne avaient demandé à leurs représentants de suspendre leurs activités au sein de l’institution électorale, rappelle-t-on.
La CEI affirme rester concentrée sur l'organisation de l'élection des députés prévue le 6 mars 2021, dont la réception des dossiers de candidature s'achève vendredi 22 janvier 2021.
nmfa/tm
Les commissaires centraux de la CEI, réunis à leur siège, a l'unanimité, ont renoncé " à enclencher une procédure de révocation" suite à la décision de suspension des activités prise par ces commissaires, après l'avoir la qualifié " de faute grave", a déclaré le premier secrétaire permanent adjoint, Émile Ebrottié, mors d'un point de presse à Abidjan le 20 janvier 2021.
Et ce, " dans leur volonté de contribuer à l'apaisement du climat électoral", a-t-il dit.
Toutefois, "dans un souci de transparence et afin de rassurer les électeurs et les candidats", la CEI décide notamment, de retirer à ces commissaires, leurs zones de supervision électorale pour l'élection du 6 mars 2021 et de retirer la présidence de la sous commission sécurité, informatique et logistique au vice président, Alain Dogou.
Pour la CEI, la caractère impératif du serment des commissaire centraux doit être respecté. " Elle espère que ce malheureux incident restera le dernier de l'histoire de la CEI", a-t-il dit.
Cette décision de retrait des représentants de l'opposition à la CEI est consécutive à des divergences de points de vue entre l’opposition et le gouvernement ivoirien au sujet de la CEI. L’AFD et LMP, deux plateformes de l’opposition ivoirienne avaient demandé à leurs représentants de suspendre leurs activités au sein de l’institution électorale, rappelle-t-on.
La CEI affirme rester concentrée sur l'organisation de l'élection des députés prévue le 6 mars 2021, dont la réception des dossiers de candidature s'achève vendredi 22 janvier 2021.
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