Korhogo– Un trentaine de pépiniéristes d’anacardiers et de manguiers prennent part à un atelier de formation aux techniques de greffage d’arbres à karité, ouvert mercredi 27 janvier 2021 à Korhogo, dans le cadre du Programme d’amélioration du karité de Côte d’Ivoire.
Ces techniques ont été développées par des chercheurs de l’Université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo qui mènent, depuis une dizaine d’années, des recherches sur la domestication de l’arbre à karité sous la direction du doyen de l’UFR des sciences biologiques, Pr Diarrassouba Nafan.
Selon Dr Saraka Yao, l’un des chercheurs, qui assurait la formation, des résultats « très intéressants » ont été obtenus qui méritent d’être diffusés au bénéfice des acteurs de la filière.
La technique de greffage développée l’équipe du Pr Diarrassouba permet de rajeunir les arbres vieillissants, de raccourcir la durée d’entrée en fructification de 10 ans, d’accélérer la croissance des plans, de multiplier les arbres à karités dits « élites » et de produire du matériel végétal amélioré de plantation », souligne un document remis sur place à l’AIP.
La formation va durer trois jours. Elle permettra de disposer d’un réseau de greffeurs d’arbre à karité suffisamment qualifiés pour produire des plants à haut rendement et envisager des plantations de karité en Côte d’Ivoire.
En 2018, l’UPGC a bénéficié de l’appui financier du Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (FCIAD) pour implémenter ses techniques de greffage en milieu paysan dans les régions de la Bagoué et du Tchologo, rappelle-t-on.
La transformation du fruit de karité en beurre procure des revenus substantiels à des centaines de femmes dans le nord du pays où l’arbre à karité pousse naturellement. Malheureusement, les parcs subissent de plus en plus d’agressions qui obligent à réfléchir à une gestion durable de l’arbre à karité, estiment les chercheurs.
kaem/fmo
Ces techniques ont été développées par des chercheurs de l’Université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo qui mènent, depuis une dizaine d’années, des recherches sur la domestication de l’arbre à karité sous la direction du doyen de l’UFR des sciences biologiques, Pr Diarrassouba Nafan.
Selon Dr Saraka Yao, l’un des chercheurs, qui assurait la formation, des résultats « très intéressants » ont été obtenus qui méritent d’être diffusés au bénéfice des acteurs de la filière.
La technique de greffage développée l’équipe du Pr Diarrassouba permet de rajeunir les arbres vieillissants, de raccourcir la durée d’entrée en fructification de 10 ans, d’accélérer la croissance des plans, de multiplier les arbres à karités dits « élites » et de produire du matériel végétal amélioré de plantation », souligne un document remis sur place à l’AIP.
La formation va durer trois jours. Elle permettra de disposer d’un réseau de greffeurs d’arbre à karité suffisamment qualifiés pour produire des plants à haut rendement et envisager des plantations de karité en Côte d’Ivoire.
En 2018, l’UPGC a bénéficié de l’appui financier du Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (FCIAD) pour implémenter ses techniques de greffage en milieu paysan dans les régions de la Bagoué et du Tchologo, rappelle-t-on.
La transformation du fruit de karité en beurre procure des revenus substantiels à des centaines de femmes dans le nord du pays où l’arbre à karité pousse naturellement. Malheureusement, les parcs subissent de plus en plus d’agressions qui obligent à réfléchir à une gestion durable de l’arbre à karité, estiment les chercheurs.
kaem/fmo