Gagnoa - Trois mois après les affrontements intercommunautaires à Téhiri (35 km de Gagnoa), le Médiateur de la République, Adama Toungara, a invité vendredi 29 janvier 2021 depuis le village de Téhiri, chaque communauté à renoncer à toute idée de vengeance.
« Privilégions plutôt le règlement du conflit par le dialogue pour une cohabitation pacifique », a soutenu M. Toungara, lors de son discours à la place publique du village, s’adressant aux communautés autochtones Bété, allochtones et allogènes vivant à Téhiri. Selon lui, c’est au prix de ces sacrifices qu’elles pourront faciliter le retour de tous les déplacés et réapprendre à vivre ensemble dans la paix.
Adama Toungara a appelé la communauté autochtone à toujours maintenir les valeurs d’hospitalité qui l’ont toujours caractérisées depuis plusieurs décennies, invitant en revanche les communautés allogènes à œuvrer aux respect de leurs « tuteurs », à préserver par tous les moyens les relations fraternelles, pour un développement harmonieux du village.
S’adressant à l’ensemble des populations, il a interpellé chacune et chacun, en cas de différend avec autrui, à user des voies de droit, notamment en saisissant les autorités préfectorales, la délégation régionale de l’institution ‘Le Médiateur de la République’ et le cas échéant, les autorités judiciaires.
Le 31 octobre 2020, jour du scrutin présidentiel, et la suite du mot d’ordre de désobéissance civile lancée par l’opposition politique, des échauffourées ont été constaté à Téhiri, entre populations autochtones et allogènes en générale, occasionnant des morts, des dizaines de blessés dont certains par balles, des personnes portées disparues, plus de 70 maisons pillées et incendiées ainsi que près de 2000 déplacés, réfugiés dans une dizaine de villages voisins.
L’intervention du Médiateur de la République s’inscrit dans le cadre de ces missions postélectorales, qui ont pour objectif de renforcer la paix et la cohésion entre les différentes communautés. Les exhorter à la non-violence et à l’acceptation de la différence, à privilégier surtout le dialogue pour la résolution des différends.
Adama Toungara était accompagné de deux membres du gouvernement, cadre du département de Gagnoa. Mesdames Aimée Zébéyoux, secrétaire d’Etat auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme, et Dogo Myss Belmonde, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, chargée de l’Autonomisation des Femmes.
(AIP)
dd/tm
« Privilégions plutôt le règlement du conflit par le dialogue pour une cohabitation pacifique », a soutenu M. Toungara, lors de son discours à la place publique du village, s’adressant aux communautés autochtones Bété, allochtones et allogènes vivant à Téhiri. Selon lui, c’est au prix de ces sacrifices qu’elles pourront faciliter le retour de tous les déplacés et réapprendre à vivre ensemble dans la paix.
Adama Toungara a appelé la communauté autochtone à toujours maintenir les valeurs d’hospitalité qui l’ont toujours caractérisées depuis plusieurs décennies, invitant en revanche les communautés allogènes à œuvrer aux respect de leurs « tuteurs », à préserver par tous les moyens les relations fraternelles, pour un développement harmonieux du village.
S’adressant à l’ensemble des populations, il a interpellé chacune et chacun, en cas de différend avec autrui, à user des voies de droit, notamment en saisissant les autorités préfectorales, la délégation régionale de l’institution ‘Le Médiateur de la République’ et le cas échéant, les autorités judiciaires.
Le 31 octobre 2020, jour du scrutin présidentiel, et la suite du mot d’ordre de désobéissance civile lancée par l’opposition politique, des échauffourées ont été constaté à Téhiri, entre populations autochtones et allogènes en générale, occasionnant des morts, des dizaines de blessés dont certains par balles, des personnes portées disparues, plus de 70 maisons pillées et incendiées ainsi que près de 2000 déplacés, réfugiés dans une dizaine de villages voisins.
L’intervention du Médiateur de la République s’inscrit dans le cadre de ces missions postélectorales, qui ont pour objectif de renforcer la paix et la cohésion entre les différentes communautés. Les exhorter à la non-violence et à l’acceptation de la différence, à privilégier surtout le dialogue pour la résolution des différends.
Adama Toungara était accompagné de deux membres du gouvernement, cadre du département de Gagnoa. Mesdames Aimée Zébéyoux, secrétaire d’Etat auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme, et Dogo Myss Belmonde, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, chargée de l’Autonomisation des Femmes.
(AIP)
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