Daoukro - Le Médiateur de la République, Adama Tounkara, a exhorté les jeunes et les responsables communautaires du département de Daoukro à être des artisans de paix, lors d’une cérémonie d’appel à la paix et à la réconciliation mercredi 3 février 2021, à la préfecture de la ville.
“Chères populations de Daoukro, j’ai bien conscience que le chemin de la paix, après un carrefour d’affrontements est toujours difficile à arpenter. Les blessures prennent du temps à cicatriser. Mais c’est un devoir de citoyen. Il est impérieux pour le bien-être de chacun et c’est un un travail que nous devons faire pour une paix durable” a déclaré M. Toungara, en présence du corps préfectoral, des chefs et directeurs de service, du roi de Daoukro, des chefs de villages et des jeunes.
Il les a exhorté à travailler au bien-être collectif, au pardon, en faisant des relations entre les différentes communautés, le centre de vos préoccupations quotidiennes.
“Nous sommes dans un Etat de droit, il faut éviter de se faire justice et faire confiance aux institutions car je puis vous assurer l’impunité ne saurait être admise pour des auteurs de crises avérées. Chers jeunes de Daoukro, je voudrais vous exhorter à être des artisans de paix. Chacun de vous doit ériger dans son cœur des remparts de paix. Travaillez à tracer les sillons d’un avenir radieux pour vous et votre famille”, a conclu le Médiateur de la République.
Le chef précurseur de la mission du médiateur à Daoukro, Kla Konana, a lu son rapport en trois étapes, à savoir, l’objet de la mission, les préoccupations des populations et les recommandations pour une sortie de crise efficace.
Au niveau de l’objet de la mission, il a rencontré du 30 janvier au 02 février 2021 toutes les couches et composantes socioprofessionnelles du département de Daoukro pour se faire une idée des différentes crises qui ce sont succédées.
Pour ce qui est des préoccupations des populations pour lesquelles la médiation du médiateur est sollicitée, Kla Konan a évoqué la question de l’indemnisation des victimes des violences, la prolifération des rumeurs des attaques et des armes à feu, le manque de communication entre les chefs des communautés, la pratique de la confrérie Dozos et une forte adhésion des jeunes à cette pratique de fausses accusations basées sur des préjugés et des stéréotypes.
Il a également évoqué l’instrumentalisation des jeunes par les hommes politiques, l’école régulièrement perturbée sous le prétexte de remboursement des frais du COGES et de désobéissance civile.
Au niveau des recommandations pour une sortie de crises, les populations ont proposé : la mise à disposition des victimes d’un appui psychologique, la conduite idoine et accélérée des enquêtes des évènements de Daoukro dans le respect des règles du droit, la lutte contre l’impunité et la propension à se faire justice.
L’indemnisation des victimes et sinistrés, la formation des jeunes au civisme et à la responsabilité citoyenne, la formation des jeunes aux jeux démocratiques, le financement des activités génératrices de revenus pour la jeunesse et le renforcement des programmes de civisme et de respect des aînés.
Le président du conseil régional de l’Iffou, Traoré Adam Kolia a d’abord apprécié la démarche de la mission de paix et de réconciliation du médiateur de la République, il a ensuite dépeint le sombre tableau qu’a connu Daoukro lors des affrontements interethniques et a enfin remercié les organisations qui ont apporté leurs contributions pour le retour définitif de la paix à Daoukro et dans les zones impactées par les crises intercommunautaires.
Lors de son intervention, le président du comité de veille et de suivi de la cohésion sociale nanan Atto Yapi III, a formulé le vœu que les membres du comité de veille et de suivi de la cohésion sociale apporteront un plus dans la recherche de la paix et la cohésion sociale au sein des communautés.
Le médiateur de la République a installé deux comités de veille et de suivi à la cohésion sociale, l’un composé des chefs de villages et de communautés et l’autre de jeunes et de présidents des jeunes.
(AIP)
ca/apk/tm
“Chères populations de Daoukro, j’ai bien conscience que le chemin de la paix, après un carrefour d’affrontements est toujours difficile à arpenter. Les blessures prennent du temps à cicatriser. Mais c’est un devoir de citoyen. Il est impérieux pour le bien-être de chacun et c’est un un travail que nous devons faire pour une paix durable” a déclaré M. Toungara, en présence du corps préfectoral, des chefs et directeurs de service, du roi de Daoukro, des chefs de villages et des jeunes.
Il les a exhorté à travailler au bien-être collectif, au pardon, en faisant des relations entre les différentes communautés, le centre de vos préoccupations quotidiennes.
“Nous sommes dans un Etat de droit, il faut éviter de se faire justice et faire confiance aux institutions car je puis vous assurer l’impunité ne saurait être admise pour des auteurs de crises avérées. Chers jeunes de Daoukro, je voudrais vous exhorter à être des artisans de paix. Chacun de vous doit ériger dans son cœur des remparts de paix. Travaillez à tracer les sillons d’un avenir radieux pour vous et votre famille”, a conclu le Médiateur de la République.
Le chef précurseur de la mission du médiateur à Daoukro, Kla Konana, a lu son rapport en trois étapes, à savoir, l’objet de la mission, les préoccupations des populations et les recommandations pour une sortie de crise efficace.
Au niveau de l’objet de la mission, il a rencontré du 30 janvier au 02 février 2021 toutes les couches et composantes socioprofessionnelles du département de Daoukro pour se faire une idée des différentes crises qui ce sont succédées.
Pour ce qui est des préoccupations des populations pour lesquelles la médiation du médiateur est sollicitée, Kla Konan a évoqué la question de l’indemnisation des victimes des violences, la prolifération des rumeurs des attaques et des armes à feu, le manque de communication entre les chefs des communautés, la pratique de la confrérie Dozos et une forte adhésion des jeunes à cette pratique de fausses accusations basées sur des préjugés et des stéréotypes.
Il a également évoqué l’instrumentalisation des jeunes par les hommes politiques, l’école régulièrement perturbée sous le prétexte de remboursement des frais du COGES et de désobéissance civile.
Au niveau des recommandations pour une sortie de crises, les populations ont proposé : la mise à disposition des victimes d’un appui psychologique, la conduite idoine et accélérée des enquêtes des évènements de Daoukro dans le respect des règles du droit, la lutte contre l’impunité et la propension à se faire justice.
L’indemnisation des victimes et sinistrés, la formation des jeunes au civisme et à la responsabilité citoyenne, la formation des jeunes aux jeux démocratiques, le financement des activités génératrices de revenus pour la jeunesse et le renforcement des programmes de civisme et de respect des aînés.
Le président du conseil régional de l’Iffou, Traoré Adam Kolia a d’abord apprécié la démarche de la mission de paix et de réconciliation du médiateur de la République, il a ensuite dépeint le sombre tableau qu’a connu Daoukro lors des affrontements interethniques et a enfin remercié les organisations qui ont apporté leurs contributions pour le retour définitif de la paix à Daoukro et dans les zones impactées par les crises intercommunautaires.
Lors de son intervention, le président du comité de veille et de suivi de la cohésion sociale nanan Atto Yapi III, a formulé le vœu que les membres du comité de veille et de suivi de la cohésion sociale apporteront un plus dans la recherche de la paix et la cohésion sociale au sein des communautés.
Le médiateur de la République a installé deux comités de veille et de suivi à la cohésion sociale, l’un composé des chefs de villages et de communautés et l’autre de jeunes et de présidents des jeunes.
(AIP)
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