Le secrétaire général de la confrérie des dozo de Côte d’Ivoire (CODOZ-CI) Koné Aboulaye a invité samedi 30 janvier 2021 lors de la huitième édition du conclave des dozos dénommé « Dangoun » à Amélékia (20 km d’Abengourou Est région de l’Indénié-Djablin), les chasseurs traditionnels à adopter les bonnes pratiques du « dozoya » (l’art d’être dozo) pour redorer l’image de la confrérie.
« Nous devons retourner aux valeurs d’humanisme et de solidarité qui caractérise notre confrérie », a conseillé Koné Aboulaye qui représentait le président national de la CODOZ-CI, le colonel Touré Mamadou en présence du premier conseiller du président de la CODOZ-CI Coulibaly Sinan alias Dozo Balla coordonnateur régional de la CODOZ-CI dans l’Indénié-Djuablin.
Réputés détenir des pouvoirs mystiques les dozos à l’origine étaient chargés de protéger les grands royaumes sahéliens des animaux féroces et de soigner les populations grâce à leur connaissance des plantes médicinales. Aujourd’hui, les chasseurs traditionnels s’invitent dans la sécurisation des villages, sur les routes, dans les lieux publics et privés se montrent parfois violents et se font justice au mépris de la loi.
« Aujourd’hui il y a une nette amélioration de l’image des dozos », estime Koné Aboulaye. Il a demandé aux dozos de ne pas s’ériger en homme politique ni prendre parti, mais de demeurer des acteurs de paix respectueux des autorités coutumières, administratives et sécuritaires du pays.
Le secrétaire général de la CODOZ-CI a fait savoir que la confrérie est prête à apporter sa contribution pour la paix. « Nous attendons l’accompagnement des autorités pour soutenir leur campagne de sensibilisation à la réconciliation et à faire connaitre le rôle et l’importance de la confrérie dozo », a sollicité Koné Aboulaye.
La huitième édition du « Dangoun à Amélékia, a démarré vendredi avec une veillée des initiés en forêt. Elle a réuni plusieurs chasseurs traditionnels en provenance de toutes les régions du pays, et des États amis.
Le Dangoun, nom du guide spirituel des dozos, est une rencontre annuelle au cours de laquelle les devanciers enseignent la bonne pratique du “dozoya” aux nouveaux initiés, encouragent les jeunes à plus d’engagement, au respect des dogmes de la confrérie, à la préservation de la paix de la faune et de la flore.
(AIP)
« Nous devons retourner aux valeurs d’humanisme et de solidarité qui caractérise notre confrérie », a conseillé Koné Aboulaye qui représentait le président national de la CODOZ-CI, le colonel Touré Mamadou en présence du premier conseiller du président de la CODOZ-CI Coulibaly Sinan alias Dozo Balla coordonnateur régional de la CODOZ-CI dans l’Indénié-Djuablin.
Réputés détenir des pouvoirs mystiques les dozos à l’origine étaient chargés de protéger les grands royaumes sahéliens des animaux féroces et de soigner les populations grâce à leur connaissance des plantes médicinales. Aujourd’hui, les chasseurs traditionnels s’invitent dans la sécurisation des villages, sur les routes, dans les lieux publics et privés se montrent parfois violents et se font justice au mépris de la loi.
« Aujourd’hui il y a une nette amélioration de l’image des dozos », estime Koné Aboulaye. Il a demandé aux dozos de ne pas s’ériger en homme politique ni prendre parti, mais de demeurer des acteurs de paix respectueux des autorités coutumières, administratives et sécuritaires du pays.
Le secrétaire général de la CODOZ-CI a fait savoir que la confrérie est prête à apporter sa contribution pour la paix. « Nous attendons l’accompagnement des autorités pour soutenir leur campagne de sensibilisation à la réconciliation et à faire connaitre le rôle et l’importance de la confrérie dozo », a sollicité Koné Aboulaye.
La huitième édition du « Dangoun à Amélékia, a démarré vendredi avec une veillée des initiés en forêt. Elle a réuni plusieurs chasseurs traditionnels en provenance de toutes les régions du pays, et des États amis.
Le Dangoun, nom du guide spirituel des dozos, est une rencontre annuelle au cours de laquelle les devanciers enseignent la bonne pratique du “dozoya” aux nouveaux initiés, encouragent les jeunes à plus d’engagement, au respect des dogmes de la confrérie, à la préservation de la paix de la faune et de la flore.
(AIP)