ABIDJAN – L’Ambassade des Etats-Unis a le plaisir d’annoncer l’octroie de neuf petites subventions dans le cadre du programme d’auto-assistance de l’Ambassadeur et une subvention dans le cadre du Fonds Julia Taft pour les réfugiés. D’un montant total de 99.234 dollars (environ 54.000.000 FCFA), ces subventions permettront de soutenir les efforts communautaires destinés à : accroître le taux de fréquentation scolaire en fournissant des repas aux élèves, améliorer l’état de santé par l’amélioration de l’accès à l’eau potable, et stimuler le développement économique en facilitant la production agricole et animale. Les organisations bénéficiaires sont situées dans les communautés rurales à travers la Côte d’Ivoire.
Depuis 1982, le Programme spécial d’auto-assistance de l’Ambassadeur américain, financé par le Département d’État américain, a fourni plus de 3 millions de dollars en aide aux communautés rurales partout en Côte d’Ivoire, appuyant des projets initiés et gérés au niveau communautaire, qui impliquent des contributions significatives des communautés en termes de main-d’œuvre et de matériel. Également financé par le Département d’État américain, le Fonds Julia Taft pour les réfugiés octroie des subventions aux communautés de réfugiés actuels et réfugiés rapatriés en vue de renforcer leurs capacités à travers la formation, le lancement d’activités génératrices de revenus et la promotion de la cohésion sociale entre ces réfugiés et leurs communautés hôtes.
« Les organisations communautaires locales savent mieux que quiconque comment elles surmontent leurs défis communautaires », a indiqué l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, S.E.M. Richard Bell. « L’objectif de ces deux fonds de subvention – le Programme spécial d’auto-assistance de l’Ambassadeur et le Fonds Julia Taft pour les réfugiés – est d’identifier et de financer les initiatives locales pertinentes. Nous sommes fiers de soutenir les bénéficiaires de cette année ».
Cette année, les bénéficiaires de la subvention sont les organisations communautaires et non gouvernementales suivantes :
Programme d’auto-assistance de l’Ambassadeur des États-Unis
L’ONG Nin Min Monh a reçu des fonds pour la réhabilitation d’une cantine scolaire et la création d’un jardin potager pour l’école primaire du village d’Angamankro, à Sakassou, dans le centre de la Côte d’Ivoire. L’organisation souhaite fournir un repas nutritif quotidien à 330 élèves et accroître le taux de fréquentation scolaire.
« Avant le projet, la cantine n’était plus fonctionnelle : il n’avait plus de toit ni de porte, et la cuisine était en ruine. Les élèves devaient marcher de longues distances pour prendre le déjeuner à la maison et ceux-ci ne revenaient toujours pas dans l’après-midi. Grâce au soutien de l’Ambassade, nous serons à mesure d’améliorer l’environnement des enfants » - Liliane Koutouan, Présidente de l’ONG Nin Min Monh.
La Communauté villageoise de Grand Gabo va acheter et installer une pompe villageoise dans le village de Grand Gabo, à San-Pédro, au sud-est de la Côte d’Ivoire, afin d’améliorer l’accès de 498 villageois à l’eau potable.
« Depuis que le village a été fondé en 1974, il n’a jamais bénéficié d’adduction en eau potable. Les villageois utilisent l’eau de pluie, du marigot et des puits, ce qui met leur santé en danger. Nous sommes reconnaissants pour cette subvention qui nous permettra d’apporter au village une source d’eau potable » - Mori Moussa Bamba, Président de l’association.
Prevention Sans Tabou (PST) a reçu des fonds pour cultiver du manioc et installer une unité de transformation de manioc au profit de 150 femmes du village de Lekpepleu dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Avec le soutien de l’organisation de mise en œuvre, les bénéficiaires s’organiseront en coopératives pour produire sur leurs parcelles le manioc destiné à la vente.
« Les bénéficiaires sont des veuves et mères d’orphelins et enfants vulnérables du fait du VIH/SIDA. Le projet leur permettra d’avoir les ressources financières pour se prendre en charge et s’occuper de leurs enfants » - Abibata Kamagaté, Coordinatrice de projet de Prévention Sans Tabou.
L’ONG Réseau d’Investissement Agricole va créer des unités de transformation de manioc dans cinq villages du département de Djébonoua dans le centre de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’une unité principale unité, pour permettre à 50 producteurs locaux de manioc d’avoir une source additionnelle de revenus.
« Nos parents avaient besoin d’équipements pour accroître leur production de mets locaux. Ce financement leur permettra de le faire et nous sommes très reconnaissants à l’Ambassade des États-Unis » - Sylvain Kokohou, Président de l’ONG Réseau d’Investissement Agricole.
International Friendship Service (IFS) a reçu des fonds pour acheter une pompe villageoise pour le village de Botongouiné dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Le projet fournira de l’eau potable à plus de 1.000 habitants du village.
« Grâce à ce projet, les villageois auront un meilleur accès et éviter les maladies liées à l’eau » - Alexis Bih, Président de International Friendship Service.
L’Association des Femmes Battantes d’Amanvi (AFBA) a reçu des fonds pour construire, équiper et exploiter une ferme avicole dans le village d’Amanvi à l’est de la Côte d’Ivoire. Le projet va accroître la production de volaille dans la région, fournissant aux 100 membres de la coopérative dans la région une source additionnelle de revenus.
La Fédération des Associations Féminines de Diawala (FAFED) va construire une unité de production de beurre de karité, qui comprend une broyeuse, dans la ville de Diawala au nord de la Côte d’Ivoire. À travers cette unité, la fédération va augmenter les revenus de 60 membres de trois organisations de femmes.
« Ce projet va accroître la fourniture de beurre de karité à Diawala et dans les villes voisines. Le projet va aussi donner aux bénéficiaires des moyens financiers pour prendre soins de leurs familles » - Fatou Ouattara, Présidente de la Fédération des Associations Féminines de Diawala.
L’Association “Eklo-Ewun” des Femmes de Sah-N’guessankro a reçu des fonds pour acquérir et installer une broyeuse, construire un abri pour la broyeuse et un abri pour peler le manioc à Sah-N’guessankro, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Le projet va augmenter les revenus de 36 membres de l’association.
« Ces femmes cultivent du manioc et transforment une partie en mets locaux comme l’attiéké et le placali. Cependant, leur capacité technique est limitée. Mais l’Ambassade des États-Unis nous a permis de régler ce problème » - Raphael Kouakou, Coordinateur de projet.
Fonds Julia Taft pour les réfugiés
L’ONG Vie Sacrée souhaite améliorer les conditions de vie de 60 réfugiés ivoiriens récemment rapatriés dans le département de Guiglo à l’ouest de la Côte d’Ivoire depuis le Libéria à travers la formation dans les techniques de production avicole, de fabrication de savon et d’élevage porcin, ainsi que l’achat de matériels pour la construction des installations de mise en œuvre de ces activités.
« Les bénéficiaires sont de retour au pays après avoir fui le pays lors de la crise politique de 2010. Ils ont tout perdu. L’assistance fournie à leur retour inclut souvent de l’argent et de la nourriture. Avec ce projet, grâce au soutien de l’Ambassade des États-Unis, nous allons les aider à reconstruire leurs vies de manière plus durable » – Alfred N’da, Président de l’ONG Vie Sacrée.
L’Ambassade des États-Unis félicite ces organisations pour leurs approches innovantes au développement économique et social durable, et salue leur vision pour l’amélioration de la qualité de vie de leurs communautés.
Depuis 1982, le Programme spécial d’auto-assistance de l’Ambassadeur américain, financé par le Département d’État américain, a fourni plus de 3 millions de dollars en aide aux communautés rurales partout en Côte d’Ivoire, appuyant des projets initiés et gérés au niveau communautaire, qui impliquent des contributions significatives des communautés en termes de main-d’œuvre et de matériel. Également financé par le Département d’État américain, le Fonds Julia Taft pour les réfugiés octroie des subventions aux communautés de réfugiés actuels et réfugiés rapatriés en vue de renforcer leurs capacités à travers la formation, le lancement d’activités génératrices de revenus et la promotion de la cohésion sociale entre ces réfugiés et leurs communautés hôtes.
« Les organisations communautaires locales savent mieux que quiconque comment elles surmontent leurs défis communautaires », a indiqué l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, S.E.M. Richard Bell. « L’objectif de ces deux fonds de subvention – le Programme spécial d’auto-assistance de l’Ambassadeur et le Fonds Julia Taft pour les réfugiés – est d’identifier et de financer les initiatives locales pertinentes. Nous sommes fiers de soutenir les bénéficiaires de cette année ».
Cette année, les bénéficiaires de la subvention sont les organisations communautaires et non gouvernementales suivantes :
Programme d’auto-assistance de l’Ambassadeur des États-Unis
L’ONG Nin Min Monh a reçu des fonds pour la réhabilitation d’une cantine scolaire et la création d’un jardin potager pour l’école primaire du village d’Angamankro, à Sakassou, dans le centre de la Côte d’Ivoire. L’organisation souhaite fournir un repas nutritif quotidien à 330 élèves et accroître le taux de fréquentation scolaire.
« Avant le projet, la cantine n’était plus fonctionnelle : il n’avait plus de toit ni de porte, et la cuisine était en ruine. Les élèves devaient marcher de longues distances pour prendre le déjeuner à la maison et ceux-ci ne revenaient toujours pas dans l’après-midi. Grâce au soutien de l’Ambassade, nous serons à mesure d’améliorer l’environnement des enfants » - Liliane Koutouan, Présidente de l’ONG Nin Min Monh.
La Communauté villageoise de Grand Gabo va acheter et installer une pompe villageoise dans le village de Grand Gabo, à San-Pédro, au sud-est de la Côte d’Ivoire, afin d’améliorer l’accès de 498 villageois à l’eau potable.
« Depuis que le village a été fondé en 1974, il n’a jamais bénéficié d’adduction en eau potable. Les villageois utilisent l’eau de pluie, du marigot et des puits, ce qui met leur santé en danger. Nous sommes reconnaissants pour cette subvention qui nous permettra d’apporter au village une source d’eau potable » - Mori Moussa Bamba, Président de l’association.
Prevention Sans Tabou (PST) a reçu des fonds pour cultiver du manioc et installer une unité de transformation de manioc au profit de 150 femmes du village de Lekpepleu dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Avec le soutien de l’organisation de mise en œuvre, les bénéficiaires s’organiseront en coopératives pour produire sur leurs parcelles le manioc destiné à la vente.
« Les bénéficiaires sont des veuves et mères d’orphelins et enfants vulnérables du fait du VIH/SIDA. Le projet leur permettra d’avoir les ressources financières pour se prendre en charge et s’occuper de leurs enfants » - Abibata Kamagaté, Coordinatrice de projet de Prévention Sans Tabou.
L’ONG Réseau d’Investissement Agricole va créer des unités de transformation de manioc dans cinq villages du département de Djébonoua dans le centre de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’une unité principale unité, pour permettre à 50 producteurs locaux de manioc d’avoir une source additionnelle de revenus.
« Nos parents avaient besoin d’équipements pour accroître leur production de mets locaux. Ce financement leur permettra de le faire et nous sommes très reconnaissants à l’Ambassade des États-Unis » - Sylvain Kokohou, Président de l’ONG Réseau d’Investissement Agricole.
International Friendship Service (IFS) a reçu des fonds pour acheter une pompe villageoise pour le village de Botongouiné dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Le projet fournira de l’eau potable à plus de 1.000 habitants du village.
« Grâce à ce projet, les villageois auront un meilleur accès et éviter les maladies liées à l’eau » - Alexis Bih, Président de International Friendship Service.
L’Association des Femmes Battantes d’Amanvi (AFBA) a reçu des fonds pour construire, équiper et exploiter une ferme avicole dans le village d’Amanvi à l’est de la Côte d’Ivoire. Le projet va accroître la production de volaille dans la région, fournissant aux 100 membres de la coopérative dans la région une source additionnelle de revenus.
La Fédération des Associations Féminines de Diawala (FAFED) va construire une unité de production de beurre de karité, qui comprend une broyeuse, dans la ville de Diawala au nord de la Côte d’Ivoire. À travers cette unité, la fédération va augmenter les revenus de 60 membres de trois organisations de femmes.
« Ce projet va accroître la fourniture de beurre de karité à Diawala et dans les villes voisines. Le projet va aussi donner aux bénéficiaires des moyens financiers pour prendre soins de leurs familles » - Fatou Ouattara, Présidente de la Fédération des Associations Féminines de Diawala.
L’Association “Eklo-Ewun” des Femmes de Sah-N’guessankro a reçu des fonds pour acquérir et installer une broyeuse, construire un abri pour la broyeuse et un abri pour peler le manioc à Sah-N’guessankro, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Le projet va augmenter les revenus de 36 membres de l’association.
« Ces femmes cultivent du manioc et transforment une partie en mets locaux comme l’attiéké et le placali. Cependant, leur capacité technique est limitée. Mais l’Ambassade des États-Unis nous a permis de régler ce problème » - Raphael Kouakou, Coordinateur de projet.
Fonds Julia Taft pour les réfugiés
L’ONG Vie Sacrée souhaite améliorer les conditions de vie de 60 réfugiés ivoiriens récemment rapatriés dans le département de Guiglo à l’ouest de la Côte d’Ivoire depuis le Libéria à travers la formation dans les techniques de production avicole, de fabrication de savon et d’élevage porcin, ainsi que l’achat de matériels pour la construction des installations de mise en œuvre de ces activités.
« Les bénéficiaires sont de retour au pays après avoir fui le pays lors de la crise politique de 2010. Ils ont tout perdu. L’assistance fournie à leur retour inclut souvent de l’argent et de la nourriture. Avec ce projet, grâce au soutien de l’Ambassade des États-Unis, nous allons les aider à reconstruire leurs vies de manière plus durable » – Alfred N’da, Président de l’ONG Vie Sacrée.
L’Ambassade des États-Unis félicite ces organisations pour leurs approches innovantes au développement économique et social durable, et salue leur vision pour l’amélioration de la qualité de vie de leurs communautés.