Une séance de capitalisation d’expériences et d’acquis en matière de participation politique des femmes et des jeunes filles sur la base de l’expérience des femmes de la Suisse, résumée par le film « l’Ordre divin » a eu lieu ce vendredi 12 février 2021 au siège du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), à Abidjan.
En Côte d'Ivoire, il est de notoriété, la participation des femmes à la vie politique demeure faible en dépit de leurs compétences en tant que leaders et agents du changement, et de leur droit de participer en toute égalité à la gouvernance démocratique.
L’ambassadrice de suisse en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lugon-Moulin a exprimé sa joie de participer à cet important événement qui a valeur de symbole non seulement pour la Côte d’Ivoire mais également pour la Suisse en vue de promouvoir la participation des femmes dans le processus électoral en cours.
Le droit de vote en suisse selon elle, a été obtenu de "haute lutte" . « Comme à chaque fois qu’il s’agit de changer la constitution dans mon pays, une votation populaire est organisée. Ainsi, un premier scrutin eut lieu en 1959 au cours duquel la majorité des votants (exclusivement des hommes) a refusé un droit fondamental aux femmes » a-t-elle expliqué avant d’ajouter que 12ans après l’ouvrage a été remis sur le métier par le gouvernement, et la population masculine a finalement approuvé en 1971 le droit de vote pour les femmes.
Relavant les progrès obtenus depuis lors, la diplomate a relevé qu'en 1979, la Suisse signe la convention des nations unies pour l’élimination de toutes les formes de discriminations contre les femmes.
« A l’heure actuelle, 38% des sièges au palment Suisse sont détenus par les femmes » a fait savoir Mme Anne Lugon-Moulin.
Pour Mme Antonia Ngabala, représentante résidente ONU femme en Côte d’Ivoire, cette activité trouve sa pertinence dans le contexte électoral actuel puisque la Côte d’Ivoire s’apprête à renouveler la chambre basse de son parlement bicaméral, à savoir l’Assemblée nationale.
« La diffusion du film ‘’l’ordre divin’’ mis à notre disposition par l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire est une occasion de partager avec les femmes et les jeunes filles ivoiriennes en particulier, l’expérience de femmes d’un horizon et des stratégies efficaces à fort impact transformationnel en matière de participation politique et électorale des femmes et des jeunes filles", a-t-elle déclaré.
Elle a souhaité que le panel de ce jour soit une opportunité d’échanges pour dégager des pistes d’intervention qui pourront favoriser l’arrimage diligente de la loi sur la représentation des femmes dans les assemblées élues et le code électoral.
Pour la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, c’est un plaisir de pouvoir accueillir ce cadre d’échanges qui, selon elle, constitue un axe majeur de l’agenda leurs activités et s’inscrit dans la continuité du projet « coaching des femmes pour les élections ».
Cette rencontre a été organisée par l'ONU Femmes en collaboration avec l’Ambassade de Suisse, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).
P. R.
En Côte d'Ivoire, il est de notoriété, la participation des femmes à la vie politique demeure faible en dépit de leurs compétences en tant que leaders et agents du changement, et de leur droit de participer en toute égalité à la gouvernance démocratique.
L’ambassadrice de suisse en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lugon-Moulin a exprimé sa joie de participer à cet important événement qui a valeur de symbole non seulement pour la Côte d’Ivoire mais également pour la Suisse en vue de promouvoir la participation des femmes dans le processus électoral en cours.
Le droit de vote en suisse selon elle, a été obtenu de "haute lutte" . « Comme à chaque fois qu’il s’agit de changer la constitution dans mon pays, une votation populaire est organisée. Ainsi, un premier scrutin eut lieu en 1959 au cours duquel la majorité des votants (exclusivement des hommes) a refusé un droit fondamental aux femmes » a-t-elle expliqué avant d’ajouter que 12ans après l’ouvrage a été remis sur le métier par le gouvernement, et la population masculine a finalement approuvé en 1971 le droit de vote pour les femmes.
Relavant les progrès obtenus depuis lors, la diplomate a relevé qu'en 1979, la Suisse signe la convention des nations unies pour l’élimination de toutes les formes de discriminations contre les femmes.
« A l’heure actuelle, 38% des sièges au palment Suisse sont détenus par les femmes » a fait savoir Mme Anne Lugon-Moulin.
Pour Mme Antonia Ngabala, représentante résidente ONU femme en Côte d’Ivoire, cette activité trouve sa pertinence dans le contexte électoral actuel puisque la Côte d’Ivoire s’apprête à renouveler la chambre basse de son parlement bicaméral, à savoir l’Assemblée nationale.
« La diffusion du film ‘’l’ordre divin’’ mis à notre disposition par l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire est une occasion de partager avec les femmes et les jeunes filles ivoiriennes en particulier, l’expérience de femmes d’un horizon et des stratégies efficaces à fort impact transformationnel en matière de participation politique et électorale des femmes et des jeunes filles", a-t-elle déclaré.
Elle a souhaité que le panel de ce jour soit une opportunité d’échanges pour dégager des pistes d’intervention qui pourront favoriser l’arrimage diligente de la loi sur la représentation des femmes dans les assemblées élues et le code électoral.
Pour la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, c’est un plaisir de pouvoir accueillir ce cadre d’échanges qui, selon elle, constitue un axe majeur de l’agenda leurs activités et s’inscrit dans la continuité du projet « coaching des femmes pour les élections ».
Cette rencontre a été organisée par l'ONU Femmes en collaboration avec l’Ambassade de Suisse, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).
P. R.