Lazeni Coulibaly est le candidat du PDCI-RDA à Korhogo commune aux législatives du 06 mars prochain. Dans cet entretien, il explique les chances de la liste Pdci de remporter ce scrutin.
Dr Lazeni Coulibaly, vous êtes le candidat du Pdci-Rda à Korhogo commune. Comment vous préparez votre campagne ?
Le président de notre parti, le président Henri Konan Bédié, a bien voulu nous faire confiance moi-même et ma grande sœur Sita Coulibaly pour qu’on puisse représenter Korhogo, le Pdci-Rda à ces législations à Korhogo ville. Je viens d’arriver de Korhogo où j’ai séjourné pendant près de quatre (04) jours où j’ai interrogé mes parents. Ils m’ont dit qu’il fallait que je me présente comme un fils de la famille. Ce qui est important. Après le départ de mon grand frère, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à qui je rends hommage, que son âme repose en paix, j’estime que j’étais le mieux placé du point de vue technocrate, du point de vue légitimité de la famille pour continuer l’œuvre de développement qu’il avait commencée à Korhogo. Les parents et les différentes familles dont nous sommes issus qui sont les familles fondatrices de Korhogo m’ont dit de parler de fils de Korhogo.
Sincèrement, pensez-vous que votre tâche sera facile?
Effectivement, les parents m’ont interrogé pourquoi je suis le candidat du Pdci-Rda et qu’avec toute cette légitimité et cette formation universitaire et technocrate, je n’ai pas rejoint le Rhdp. J’ai simplement répondu que nous sommes tous des dignitaires du bois sacré qui est ce qui consacre même le Senoufo en tant que tel. Ce bois sacré nous a enseignés que le Pdci appartenait au Senoufo puisque le président Houphouët-Boigny a été député de Korhogo. S’ils nous ont enseigné cette leçon, je me posais la question de savoir pourquoi laisser ce qui m’appartient et aller dans quelque chose de nouveau. A la réalité, le Rdr aujourd’hui le Rhdp fait partie du Pdci-Rda. C’est ce que j’ai expliqué aux parents. Korhogo a été fondé par le patriarche Nanguin Coulibaly. Sa petite sœur Tchogolo Coulibaly a eu des descendants qui sont aujourd’hui la famille Gon qui exercent actuellement les fonctions de chef de canton et nous, nous exerçons les fonctions de chef de village de Korhogo. C’est la même chose entre le Pdci-Rda et le Rhdp. Le Rhdp fait partie du Pdci et donc en tant que candidat du Pdci, il faudrait qu’ils considèrent que je suis le candidat à la fois du Pdci et du Rhdp.
Est-ce que vous voulez dire que le Pdci-Rda est encore vivant à Korhogo ?
Tout à fait. Quand nous discutons avec les parents, à la réalité, le Pdci existe. Nos parents considèrent même que le Pdci leur appartient. Ce sont de fausses informations quand on dit que le Pdci appartient seulement aux Baoulé. J’ai causé avec des chefs de villages, des notables qui ont dit que le PDCI leur appartient parce qu’ils ont vécu la période où le président Houphouët est arrivé à Korhogo. Le Pdci est très bien vu et apprécié à Korhogo. J’ai dit à mes parents que le Pdci n’appartient pas aux Akan parce que moi aussi je peux être président du Pdci-Rda. Le parti a été fondé et par le président Houphouët qui est un Akan et par notre patriarche, le patriarche Péléforo Coulibaly. Le Pdci-Rda appartient à nous tous. Et ma candidature est celle de réconcilier et le Pdci et le Rhdp. Si je suis élu député de Korhogo, je suis convaincu de rapprocher les présidents Bédié et Ouattara.
Après avoir démontré que le Pdci-Rda est vivant à Korhogo, est-ce que vos chances de gagner ces législatives sont intactes ?
Quand vous prenez tous les candidats dans leur ensemble, je pense que je suis un technocrate bien expérimenté. J’ai fait un doctorat d’Etat à la Sorbonne en finances, en politique budgétaire en banque. J’ai été l’un des dix (10) experts qui ont élaboré le programme national de développement en Côte d’Ivoire 2012, 2015, 2016, 2020. J’ai des compétences. Sans avoir été ministre, je suis un technocrate de haut niveau au plan national et international. J’ai suivi de très près tous les efforts que mon grand-frère, Amadou Gon faisait. J’ai été à tout moment auprès de lui au plus haut sommet de l’Etat pour décanter certaines situations dans l’intérêt de la République sans pour autant renier mon parti le Pdci-Rda. Mes parents estiment que je suis la personne la mieux indiquée pour continuer l’œuvre de mon grand frère, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Et j’en suis convaincu, nous gagnerons ces élections.
En dehors de Korhogo, le Pdci est-il implanté également dans le reste du Nord?
Korhogo est la capitale de la province du grand Nord. Mon arrière-grand-père qui est le patriarche Péléforo Gon Coulibaly qui est lui-même petit neveu de mon ascendant Nanguin Soro Coulibaly, fondateur de Korhogo a été chef de province du grand Nord. Alors une fois Korhogo va accepter de basculer, accepter de dire nous ne sommes pas venus pour désigner des candidats Pdci ou Rhdp mais des fils de la famille capables de mettre ensemble les deux (02) familles politiques à savoir le Pdci et le Rhdp ensemble, je vous rassure que tout le Nord va basculer et ensemble nous allons recréer une famille unique Pdci / Rhdp. Ça, c’est mon devoir. Moi, je suis Pdci mais je travaille dans l’intérêt de la République, dans le respect des principes de mon parti, des consignes du président de mon parti, en restant fidèle à moi-même c’est-à-dire dans mon parti. Et en expliquant au président de la République qu’il y va dans l’intérêt de nous tous qu’ensemble, main dans la main, avec son grand frère Henri Konan Bédié qu’ils se parlent. Ça sera mon premier objectif. Je voudrais signaler que le président Henri Konan Bédié a d’abord subi beaucoup de torts. Il est parti par un coup d’Etat malheureux qui n’a rien apporté à la Côte d’Ivoire. Ensuite, il a vu sa victoire volée en 2010, ensuite encore il a accepté d’accompagner son jeune frère pendant ses deux (02) mandats. Je voudrais dire au président de la République de corriger et de réparer tous ces torts qu’a subis son grand frère le président Henri Konan Bédié.
Sur le terrain, est-ce que les candidats du Pdci peuvent espérer faire une campagne sans violence ?
Le Sénoufo, de nature, est un homme pacifique. Il n’est pas violent. Pendant ces dernières dix (10) années, nous avons assisté à des violences imaginables dans le grand Nord. Je voudrais demander aux uns et aux autres de mettre fin à ces violences. Je voudrais lancer un appel aux uns et aux autres d’être dans l’idée de la paix. Je vous rassure que les élections se passeront au Nord en général et à Korhogo en particulier de façon pacifique.
Entretien réalisé par DJE KM
Dr Lazeni Coulibaly, vous êtes le candidat du Pdci-Rda à Korhogo commune. Comment vous préparez votre campagne ?
Le président de notre parti, le président Henri Konan Bédié, a bien voulu nous faire confiance moi-même et ma grande sœur Sita Coulibaly pour qu’on puisse représenter Korhogo, le Pdci-Rda à ces législations à Korhogo ville. Je viens d’arriver de Korhogo où j’ai séjourné pendant près de quatre (04) jours où j’ai interrogé mes parents. Ils m’ont dit qu’il fallait que je me présente comme un fils de la famille. Ce qui est important. Après le départ de mon grand frère, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à qui je rends hommage, que son âme repose en paix, j’estime que j’étais le mieux placé du point de vue technocrate, du point de vue légitimité de la famille pour continuer l’œuvre de développement qu’il avait commencée à Korhogo. Les parents et les différentes familles dont nous sommes issus qui sont les familles fondatrices de Korhogo m’ont dit de parler de fils de Korhogo.
Sincèrement, pensez-vous que votre tâche sera facile?
Effectivement, les parents m’ont interrogé pourquoi je suis le candidat du Pdci-Rda et qu’avec toute cette légitimité et cette formation universitaire et technocrate, je n’ai pas rejoint le Rhdp. J’ai simplement répondu que nous sommes tous des dignitaires du bois sacré qui est ce qui consacre même le Senoufo en tant que tel. Ce bois sacré nous a enseignés que le Pdci appartenait au Senoufo puisque le président Houphouët-Boigny a été député de Korhogo. S’ils nous ont enseigné cette leçon, je me posais la question de savoir pourquoi laisser ce qui m’appartient et aller dans quelque chose de nouveau. A la réalité, le Rdr aujourd’hui le Rhdp fait partie du Pdci-Rda. C’est ce que j’ai expliqué aux parents. Korhogo a été fondé par le patriarche Nanguin Coulibaly. Sa petite sœur Tchogolo Coulibaly a eu des descendants qui sont aujourd’hui la famille Gon qui exercent actuellement les fonctions de chef de canton et nous, nous exerçons les fonctions de chef de village de Korhogo. C’est la même chose entre le Pdci-Rda et le Rhdp. Le Rhdp fait partie du Pdci et donc en tant que candidat du Pdci, il faudrait qu’ils considèrent que je suis le candidat à la fois du Pdci et du Rhdp.
Est-ce que vous voulez dire que le Pdci-Rda est encore vivant à Korhogo ?
Tout à fait. Quand nous discutons avec les parents, à la réalité, le Pdci existe. Nos parents considèrent même que le Pdci leur appartient. Ce sont de fausses informations quand on dit que le Pdci appartient seulement aux Baoulé. J’ai causé avec des chefs de villages, des notables qui ont dit que le PDCI leur appartient parce qu’ils ont vécu la période où le président Houphouët est arrivé à Korhogo. Le Pdci est très bien vu et apprécié à Korhogo. J’ai dit à mes parents que le Pdci n’appartient pas aux Akan parce que moi aussi je peux être président du Pdci-Rda. Le parti a été fondé et par le président Houphouët qui est un Akan et par notre patriarche, le patriarche Péléforo Coulibaly. Le Pdci-Rda appartient à nous tous. Et ma candidature est celle de réconcilier et le Pdci et le Rhdp. Si je suis élu député de Korhogo, je suis convaincu de rapprocher les présidents Bédié et Ouattara.
Après avoir démontré que le Pdci-Rda est vivant à Korhogo, est-ce que vos chances de gagner ces législatives sont intactes ?
Quand vous prenez tous les candidats dans leur ensemble, je pense que je suis un technocrate bien expérimenté. J’ai fait un doctorat d’Etat à la Sorbonne en finances, en politique budgétaire en banque. J’ai été l’un des dix (10) experts qui ont élaboré le programme national de développement en Côte d’Ivoire 2012, 2015, 2016, 2020. J’ai des compétences. Sans avoir été ministre, je suis un technocrate de haut niveau au plan national et international. J’ai suivi de très près tous les efforts que mon grand-frère, Amadou Gon faisait. J’ai été à tout moment auprès de lui au plus haut sommet de l’Etat pour décanter certaines situations dans l’intérêt de la République sans pour autant renier mon parti le Pdci-Rda. Mes parents estiment que je suis la personne la mieux indiquée pour continuer l’œuvre de mon grand frère, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Et j’en suis convaincu, nous gagnerons ces élections.
En dehors de Korhogo, le Pdci est-il implanté également dans le reste du Nord?
Korhogo est la capitale de la province du grand Nord. Mon arrière-grand-père qui est le patriarche Péléforo Gon Coulibaly qui est lui-même petit neveu de mon ascendant Nanguin Soro Coulibaly, fondateur de Korhogo a été chef de province du grand Nord. Alors une fois Korhogo va accepter de basculer, accepter de dire nous ne sommes pas venus pour désigner des candidats Pdci ou Rhdp mais des fils de la famille capables de mettre ensemble les deux (02) familles politiques à savoir le Pdci et le Rhdp ensemble, je vous rassure que tout le Nord va basculer et ensemble nous allons recréer une famille unique Pdci / Rhdp. Ça, c’est mon devoir. Moi, je suis Pdci mais je travaille dans l’intérêt de la République, dans le respect des principes de mon parti, des consignes du président de mon parti, en restant fidèle à moi-même c’est-à-dire dans mon parti. Et en expliquant au président de la République qu’il y va dans l’intérêt de nous tous qu’ensemble, main dans la main, avec son grand frère Henri Konan Bédié qu’ils se parlent. Ça sera mon premier objectif. Je voudrais signaler que le président Henri Konan Bédié a d’abord subi beaucoup de torts. Il est parti par un coup d’Etat malheureux qui n’a rien apporté à la Côte d’Ivoire. Ensuite, il a vu sa victoire volée en 2010, ensuite encore il a accepté d’accompagner son jeune frère pendant ses deux (02) mandats. Je voudrais dire au président de la République de corriger et de réparer tous ces torts qu’a subis son grand frère le président Henri Konan Bédié.
Sur le terrain, est-ce que les candidats du Pdci peuvent espérer faire une campagne sans violence ?
Le Sénoufo, de nature, est un homme pacifique. Il n’est pas violent. Pendant ces dernières dix (10) années, nous avons assisté à des violences imaginables dans le grand Nord. Je voudrais demander aux uns et aux autres de mettre fin à ces violences. Je voudrais lancer un appel aux uns et aux autres d’être dans l’idée de la paix. Je vous rassure que les élections se passeront au Nord en général et à Korhogo en particulier de façon pacifique.
Entretien réalisé par DJE KM