Divo – le Médiateur Délégué des régions du Gôh, du Lôh-Djiboua et de la Nawa, Guehi Brissi Lucas, a exhorté, mardi 16 février 2021, à Hiré, les populations à ne plus se laisser manipuler par des Hommes politiques, surtout en période électorale, au lieu d’œuvrer à la cohésion sociale et à leur épanouissement.
M. Brissi a fait cette exhortation, à l’occasion d’une mission de conciliation et d’installation des « comités de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale », dans la région du Lôh-Djiboua, précisément dans les localités de cette région qui ont connu des crises graves lors de la présidentielle d’octobre 2020. Il s’agit pour cette région, des localités de Guitry, Hiré, Divo, et Lakota.
« La politique ne doit pas nous conduire à la mort, car la vie humaine est sacrée. Et aucune politique ne peut justifier la mort, alors ne vous laisser plus manipuler », a-t-il déclaré. Selon lui, ce sont les populations qui acceptent de se laisser manipuler par les hommes politiques, pour des sommes dérisoires, acceptant ainsi de vendre leur dignité. « Si vous vous vendez moins cher, ce qui arrive c’est la mort », a conclu le médiateur délégué.
Avant l’invitation des populations à plus de dignité, à la paix et à la cohésion sociale, Brissi Lucas a écouté les représentants des différentes couches de la population de Hiré. Ceux-ci ont expliqué les raisons des violences du 31 octobre 2020 dans leur commune, avec au bilan une personne tuée, et de nombreux dégâts matériels enregistrés.
Des affrontements inter-communautaires ont éclaté, samedi 31 octobre, à Hiré, suite à l’application du mot d’ordre de boycott du scrutin par les jeunes de l’opposition, confrontés à la détermination des jeunes proches du pouvoir, décidés eux à permettre le déroulement normal du vote.
Au cours des échanges, les chefs de village, les leaders communautaires, les jeunes et les femmes, ont été unanimes pour reconnaître que les différentes communautés de cette localité de Hiré ont toujours vécu en bonne entente. Un comité de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale, fort de 15 personnes, a été mis en place par le sous-préfet, pour servir de relais local du Médiateur de la République et aider les autorités à anticiper et régler les conflits.
(AIP)
jmk/ask
M. Brissi a fait cette exhortation, à l’occasion d’une mission de conciliation et d’installation des « comités de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale », dans la région du Lôh-Djiboua, précisément dans les localités de cette région qui ont connu des crises graves lors de la présidentielle d’octobre 2020. Il s’agit pour cette région, des localités de Guitry, Hiré, Divo, et Lakota.
« La politique ne doit pas nous conduire à la mort, car la vie humaine est sacrée. Et aucune politique ne peut justifier la mort, alors ne vous laisser plus manipuler », a-t-il déclaré. Selon lui, ce sont les populations qui acceptent de se laisser manipuler par les hommes politiques, pour des sommes dérisoires, acceptant ainsi de vendre leur dignité. « Si vous vous vendez moins cher, ce qui arrive c’est la mort », a conclu le médiateur délégué.
Avant l’invitation des populations à plus de dignité, à la paix et à la cohésion sociale, Brissi Lucas a écouté les représentants des différentes couches de la population de Hiré. Ceux-ci ont expliqué les raisons des violences du 31 octobre 2020 dans leur commune, avec au bilan une personne tuée, et de nombreux dégâts matériels enregistrés.
Des affrontements inter-communautaires ont éclaté, samedi 31 octobre, à Hiré, suite à l’application du mot d’ordre de boycott du scrutin par les jeunes de l’opposition, confrontés à la détermination des jeunes proches du pouvoir, décidés eux à permettre le déroulement normal du vote.
Au cours des échanges, les chefs de village, les leaders communautaires, les jeunes et les femmes, ont été unanimes pour reconnaître que les différentes communautés de cette localité de Hiré ont toujours vécu en bonne entente. Un comité de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale, fort de 15 personnes, a été mis en place par le sous-préfet, pour servir de relais local du Médiateur de la République et aider les autorités à anticiper et régler les conflits.
(AIP)
jmk/ask