La maison du correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Niger, a été vandalisée et en partie incendiée, jeudi 25 février au matin à Niamey par des inconnus, ont indiqué des médias internationaux.
« Ils ont tout cassé, ils ont mis le feu », a déclaré le correspondant de RFI au Niger, Moussa Kaka. Les pompiers se trouvaient sur les lieux à la mi-journée.
L’attaque du domicile de Moussa Kaka est survenue dans un contexte politique tendu lié au second tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu dimanche.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé mardi la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec 55,7% des voix face au candidat de l’opposition Mahamane Ousmane avec 50,3%, qui conteste les résultats et se proclame vainqueur.
Depuis lors, des troubles ont lieu à Niamey et d’autres villes du pays, faisant deux morts, selon les autorités nigériennes. Des manifestants descendent dans les rues et s’en prennent aux forces de l’ordre qui répliquent à coups de gaz lacrymogènes.
Plusieurs arrestations ont également été opérées mercredi, dont celle de l’ancien chef d’état-major des armées Moumouni Boureima, accusé d’être « un meneur » des troubles qui ont émaillé l’annonce des résultats, selon une source sécuritaire de haut rang.
(AIP)
eaa/tm
« Ils ont tout cassé, ils ont mis le feu », a déclaré le correspondant de RFI au Niger, Moussa Kaka. Les pompiers se trouvaient sur les lieux à la mi-journée.
L’attaque du domicile de Moussa Kaka est survenue dans un contexte politique tendu lié au second tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu dimanche.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé mardi la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec 55,7% des voix face au candidat de l’opposition Mahamane Ousmane avec 50,3%, qui conteste les résultats et se proclame vainqueur.
Depuis lors, des troubles ont lieu à Niamey et d’autres villes du pays, faisant deux morts, selon les autorités nigériennes. Des manifestants descendent dans les rues et s’en prennent aux forces de l’ordre qui répliquent à coups de gaz lacrymogènes.
Plusieurs arrestations ont également été opérées mercredi, dont celle de l’ancien chef d’état-major des armées Moumouni Boureima, accusé d’être « un meneur » des troubles qui ont émaillé l’annonce des résultats, selon une source sécuritaire de haut rang.
(AIP)
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