Adagba Agny est Ohochi (c’est à dire chef) du village d’Obodjého, président de la mutuelle des chefs de village de la commune (19 villages) et par ailleurs président de la plateforme du maintien de la paix et la cohésion sociale de la sous préfecture d’Agboville jette un regard sur la campagne électorale pour les législatives dans la circonscriptions d’Agboville. Il se prononce également sur la nouvelle candidature du député sortant Adama Bictogo. entretien.
Quels sont vos sentiments après la rencontre avec votre fils Adama Bictogo?
C’est un sentiment de joie qui m’anime après la rencontre de ce jour avec notre fils Adama Bictogo.
Le ministre Adama Bictogo est candidat pour la troisième fois aux législatives. Que pensez-vous de sa candidature ?
Je pense pour ma part qu’à l’heure actuelle, Adama Bictogo est la réalité du terrain.
Qu’est ce que vous voulez dire par là?
Je veux dire qu’il faut savoir voir grand. Je sais ce qui se passe dans ce pays. Bictogo est celui qu’ il nous faut pour représenter Agboville au parlement. Depuis 2011 avec lui Agboville a changé.
Pourquoi lui? Il y a pourtant beaucoup de candidats?
Oui! Il y a certes beaucoup de candidats. Dans tout le pays, ce sont de gros calibres et non des moindres, des ministres et des DG qui vont défendre leurs populations. Il faut donc savoir choisir parmi les candidats celui qui peut porter la voix des populations à l’hémicycle. Sachez que dans la vie tout le monde a le droit de rêver. Nous pensons que depuis que Agboville est Agboville celui a su porter la voix du peuple Abbey c est Adama Bictogo. Je le dis parce que Agboville rayonne. AGBOVILLE brille grâce à Bictogo. Agboville se développe à mon fils Bictogo et son frère Dimba. Et ça c est une réalité. Et le dire ce n’est pas faire de la politique.
Cela fait dix ans que Bictogo est député Agboville commune à l’Assemblée nationale. Est-ce donc pour son bilan que vous le soutenez? Et qu’attendez-vous de lui s’il est réélu?
Depuis l’indépendance, nous sommes allés progressivement. D’abord c’était le président Houphouët Boigny, qui en grand visionnaire choisissait ceux qu’ il voulait comme députés. Aujourd’hui les choses ont évolué et c’est aux peuples eux-mêmes de choisir ceux qui ont la carrure pour les défendre. Pour moi, il n’y a pas de débat, c’est Bictogo qu’ il faut. Il est né ici, donc c’est notre fils et il peut être député. Nous ne voulons pas des gens qui vont aller s’asseoir au parlement pour applaudir leurs camarades. Non! Je crois qu’ Agboville n’a pas besoin de ceux qui sont en quête de prestige personnel. Sachez en outre que Bictogo étant le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), il forme une bonne combinaison avec le président de la République. Il est donc bien placé pour négocier des projets de développement pour notre département qui a besoin de rayonner. Lui au moins, il peut avoir la chance d’être président d’un groupe parlementaire.
Pour cette troisième mandature, le député sortant a décidé de cavaler avec une colistière. Que pensez-vous du médecin colonel major About Anne Marie, puisque c’est d’elle qu’il s’agit?
C’est son choix. Il sait pourquoi il a porté son choix sur elle.
Oui. Mais c’est une femme et pas un homme?
Je le sais. Elle est médecin colonel major. Ce n’est pas n’importe qui. C’est une grosse tête qui fait notre fierté. C’est une digne fille du peuple abbey.
Parlant de développement, qu’est ce que les deux mandats d’Alassane Ouattara ont apporté à Agboville? Qu’attendez-vous du troisième mandat?
Grâce à Bictogo qui est au cœur de l’exécutif, notre fils Dimba a été nommé directeur général de l’AGEROUTE. Les deux, ensemble, sont entrain de faire un travail de développement extraordinaire pour la région. Nous sommes très jaloux de cette paire qu’ils forment.
Soyons plus concrets. Citez nous des exemples de projets réalisés.
Dieu nous a donné une chance et nous devons la saisir. Cette chance c’est Bictogo Adama. Vous voyez le changement qui s est opéré à Agboville depuis 2011. Nous avons eu beaucoup d’acquis. Il s’agit de la construction des châteaux d’eau pour améliorer la qualité de l’eau qui nous a été pendant longtemps servie. Il s’agit aussi de la réfection de la voie qui relie Agboville à Abidjan, la capitale politique de la CI. Désormais, il nous faudra moins de temps pour rallier les deux villes. C’est du jamais vu. On n y pensait même plus. Mais Bictogo Adama nous avait fait cette promesse en tant que Député et ça été fait. Et puis cette célèbre desserte débouche sur Agboville par une entrée triomphale. C’est beau tout ça!
Quant à nos attentes, nous demandons que d’autres cadres soient promus pour accompagner Dimba et Bictogo. Agboville regorge de cadres de valeur qu’il faut nommer. Nous attendons également la construction du nouveau centre hospitalier régional avec un plateau technique haut standing comme cela nous a été annoncé. Notre fils nous a rassuré que se sera fait. Nous sommes confiants.
Il y a de cela quelques semaines, il nous est revenu qu’un groupe de chefs de village avec à leur tête vous-même, chef Adagba protestait énergiquement contre la candidature de Bictogo. Moins d’un mois après, c’est vous-même qui décidez de porter la candidature du même Bictogo sur vos épaules. Comment expliquez-vous ce revirement de situation qui surprend tout le monde?
Très belle question! Ce qui nous a révolté, c’est que tenant compte de la décision du président de la République de ne pas briguer un troisième mandat, Bictogo a annoncé publiquement à la salle des fêtes d’Agboville qu’ il ne sera plus, lui aussi candidat. Nous n’étions pas d’accord avec sa décision. Alors nous les chefs avons mené une médiation pour lui demander de revenir sur sa décision. (Il cite les quatre membres de la délégation qui a conduit la médiation ). Là encore, il a réitéré sa volonté de ne plus se porter candidat. En ma qualité de chef du village mère de la commune, pour ne pas laisser ma commune mourir, je lui ai adressé une correspondance l’invitant à venir croiser la mutuelle des chefs de la commune. Nous n’avons pas eu de suite. C’est tout naturellement que nous avons décidé de supporter un autre fils en la personne de Dimba. C’est quand il s est ravisé sur les instructions du président et annoncer sa candidature qu"il est venu nous l annoncer. Nous étions très heureux. Dès lors nous avons instruit Dimba de retirer sa candidature. Dans tous les cas, les deux sont de la même famille politique et il n’y a aucun intérêt à se livrer une guerre fratricide. Le peuple abbey ne veut pas qu’on lui crève encore une fois l’oeil. Nous sommes très jaloux de la paire qu’ils forment.
Au terme de cette entretien, quel message avez-vous à l’endroit de tous ces candidats qui soulignons-le, sont tous vos enfants?
J’invite tous les candidats qui sont d’ailleurs, tous, nos enfants à aller à cette compétition dans la paix. Sans palabres. Sans injures . Le tribalisme n’a pas sa place à Agboville. Tous les candidats sont les enfants de cette terre. Ce sont nos enfants. Agboville doit être une référence. La politique ce n’est pas la guerre.
Quels sont vos sentiments après la rencontre avec votre fils Adama Bictogo?
C’est un sentiment de joie qui m’anime après la rencontre de ce jour avec notre fils Adama Bictogo.
Le ministre Adama Bictogo est candidat pour la troisième fois aux législatives. Que pensez-vous de sa candidature ?
Je pense pour ma part qu’à l’heure actuelle, Adama Bictogo est la réalité du terrain.
Qu’est ce que vous voulez dire par là?
Je veux dire qu’il faut savoir voir grand. Je sais ce qui se passe dans ce pays. Bictogo est celui qu’ il nous faut pour représenter Agboville au parlement. Depuis 2011 avec lui Agboville a changé.
Pourquoi lui? Il y a pourtant beaucoup de candidats?
Oui! Il y a certes beaucoup de candidats. Dans tout le pays, ce sont de gros calibres et non des moindres, des ministres et des DG qui vont défendre leurs populations. Il faut donc savoir choisir parmi les candidats celui qui peut porter la voix des populations à l’hémicycle. Sachez que dans la vie tout le monde a le droit de rêver. Nous pensons que depuis que Agboville est Agboville celui a su porter la voix du peuple Abbey c est Adama Bictogo. Je le dis parce que Agboville rayonne. AGBOVILLE brille grâce à Bictogo. Agboville se développe à mon fils Bictogo et son frère Dimba. Et ça c est une réalité. Et le dire ce n’est pas faire de la politique.
Cela fait dix ans que Bictogo est député Agboville commune à l’Assemblée nationale. Est-ce donc pour son bilan que vous le soutenez? Et qu’attendez-vous de lui s’il est réélu?
Depuis l’indépendance, nous sommes allés progressivement. D’abord c’était le président Houphouët Boigny, qui en grand visionnaire choisissait ceux qu’ il voulait comme députés. Aujourd’hui les choses ont évolué et c’est aux peuples eux-mêmes de choisir ceux qui ont la carrure pour les défendre. Pour moi, il n’y a pas de débat, c’est Bictogo qu’ il faut. Il est né ici, donc c’est notre fils et il peut être député. Nous ne voulons pas des gens qui vont aller s’asseoir au parlement pour applaudir leurs camarades. Non! Je crois qu’ Agboville n’a pas besoin de ceux qui sont en quête de prestige personnel. Sachez en outre que Bictogo étant le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), il forme une bonne combinaison avec le président de la République. Il est donc bien placé pour négocier des projets de développement pour notre département qui a besoin de rayonner. Lui au moins, il peut avoir la chance d’être président d’un groupe parlementaire.
Pour cette troisième mandature, le député sortant a décidé de cavaler avec une colistière. Que pensez-vous du médecin colonel major About Anne Marie, puisque c’est d’elle qu’il s’agit?
C’est son choix. Il sait pourquoi il a porté son choix sur elle.
Oui. Mais c’est une femme et pas un homme?
Je le sais. Elle est médecin colonel major. Ce n’est pas n’importe qui. C’est une grosse tête qui fait notre fierté. C’est une digne fille du peuple abbey.
Parlant de développement, qu’est ce que les deux mandats d’Alassane Ouattara ont apporté à Agboville? Qu’attendez-vous du troisième mandat?
Grâce à Bictogo qui est au cœur de l’exécutif, notre fils Dimba a été nommé directeur général de l’AGEROUTE. Les deux, ensemble, sont entrain de faire un travail de développement extraordinaire pour la région. Nous sommes très jaloux de cette paire qu’ils forment.
Soyons plus concrets. Citez nous des exemples de projets réalisés.
Dieu nous a donné une chance et nous devons la saisir. Cette chance c’est Bictogo Adama. Vous voyez le changement qui s est opéré à Agboville depuis 2011. Nous avons eu beaucoup d’acquis. Il s’agit de la construction des châteaux d’eau pour améliorer la qualité de l’eau qui nous a été pendant longtemps servie. Il s’agit aussi de la réfection de la voie qui relie Agboville à Abidjan, la capitale politique de la CI. Désormais, il nous faudra moins de temps pour rallier les deux villes. C’est du jamais vu. On n y pensait même plus. Mais Bictogo Adama nous avait fait cette promesse en tant que Député et ça été fait. Et puis cette célèbre desserte débouche sur Agboville par une entrée triomphale. C’est beau tout ça!
Quant à nos attentes, nous demandons que d’autres cadres soient promus pour accompagner Dimba et Bictogo. Agboville regorge de cadres de valeur qu’il faut nommer. Nous attendons également la construction du nouveau centre hospitalier régional avec un plateau technique haut standing comme cela nous a été annoncé. Notre fils nous a rassuré que se sera fait. Nous sommes confiants.
Il y a de cela quelques semaines, il nous est revenu qu’un groupe de chefs de village avec à leur tête vous-même, chef Adagba protestait énergiquement contre la candidature de Bictogo. Moins d’un mois après, c’est vous-même qui décidez de porter la candidature du même Bictogo sur vos épaules. Comment expliquez-vous ce revirement de situation qui surprend tout le monde?
Très belle question! Ce qui nous a révolté, c’est que tenant compte de la décision du président de la République de ne pas briguer un troisième mandat, Bictogo a annoncé publiquement à la salle des fêtes d’Agboville qu’ il ne sera plus, lui aussi candidat. Nous n’étions pas d’accord avec sa décision. Alors nous les chefs avons mené une médiation pour lui demander de revenir sur sa décision. (Il cite les quatre membres de la délégation qui a conduit la médiation ). Là encore, il a réitéré sa volonté de ne plus se porter candidat. En ma qualité de chef du village mère de la commune, pour ne pas laisser ma commune mourir, je lui ai adressé une correspondance l’invitant à venir croiser la mutuelle des chefs de la commune. Nous n’avons pas eu de suite. C’est tout naturellement que nous avons décidé de supporter un autre fils en la personne de Dimba. C’est quand il s est ravisé sur les instructions du président et annoncer sa candidature qu"il est venu nous l annoncer. Nous étions très heureux. Dès lors nous avons instruit Dimba de retirer sa candidature. Dans tous les cas, les deux sont de la même famille politique et il n’y a aucun intérêt à se livrer une guerre fratricide. Le peuple abbey ne veut pas qu’on lui crève encore une fois l’oeil. Nous sommes très jaloux de la paire qu’ils forment.
Au terme de cette entretien, quel message avez-vous à l’endroit de tous ces candidats qui soulignons-le, sont tous vos enfants?
J’invite tous les candidats qui sont d’ailleurs, tous, nos enfants à aller à cette compétition dans la paix. Sans palabres. Sans injures . Le tribalisme n’a pas sa place à Agboville. Tous les candidats sont les enfants de cette terre. Ce sont nos enfants. Agboville doit être une référence. La politique ce n’est pas la guerre.