À l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme édition 2021, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a initié une assise sur la promotion de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) le lundi 08 mars au siège du patronat ivoirien Abidjan-Plateau.
« Violence et harcèlement en milieu de travail consacrés par la convention 190 de l’OIT », c’est autour de ce thème que les organisateurs ont décidé d’axer la célébration de cette 36ème édition de la journée dédiée aux droits de la femme.
Mme Sophie De Coninck, spécialiste des principes et droits fondamentaux du travail du Bureau de l’OIT à Abidjan, assurant l’intérim du directeur/pays, a présenté les grandes lignes de la convention 190 et de la recommandation 206 de l’OIT. Selon elle, la convention s’applique à tous les secteurs, public ou privé, dans l’économie formelle ou Informelle, en zone urbaine ou rurale. "La convention protège les travailleurs et autres personnes dans le monde du travail: les salariés tels que définis par la législation et la pratique nationales, les personnes qui travaillent, quel que soit leur statut contractuel ; les personnes en formation, y compris les stagiaires et les apprentis travailleurs licenciés ; les personnes bénévoles ; les personnes à la recherche d’un emploi et les candidats à un emploi ; les individus exerçant l’autorité, les fonctions ou les responsabilités d’un employeur", a précisé la conférencière.
Pour sa part, Stéphane Aka-Anghui, Directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a présenté au cours de cette rencontre, la place qu’occupent les femmes au sein de ladite Confédération. Il a indiqué que les femmes du Patronat occupent une place de choix au sein de la Cgeci. « Sur un effectif de 48 agents au Patronat, nous avons 15 femmes ce qui représente un pourcentage de 31,25 %; dans le middle management, 7 femmes sur 15 soit 46,66 %; dans le top management, une femme sur 4 soit 25% et dans le Conseil d’administration, 2 femmes sur 30, soit à peine 6,6% », a mentionné le Directeur exécutif de la Cgeci. Il a félicité les femmes qui, a-t-il dit, par des luttes et revendications ont su imposer la reconnaissance de leur valeur. Stéphane Aka-Anghui a salué la commémoration du 8 mars, faisant remarquer que cette journée fait l’écho des femmes qui luttent, parfois seules, parfois soutenues par quelques hommes, pour revendiquer ce dont elles ont droit notamment.
Il s’est par ailleurs satisfait des acquis du nouveau code du travail de 2015, notamment dans les dispositions préliminaires au niveau de l’article 5, qui fait mention du harcèlement sexuel et moral, comme reprises par la convention 190 de l’OIT.
Le chef du département événementiel et exploitation du patrimoine, Mme Brigitte Kouakou-Cissé, a quant à elle relevé que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit, et que les lois qui la régissent se doivent d’être respectées par tous. Au nom des femmes des groupements et associations membres de la CGECI, mais également des entreprises membres, elle a salué toutes les initiatives prises au niveau de la confédération, à travers les différentes commissions, pour apporter des réponses aux préoccupations et défis liés au sexisme, au harcèlement envers les femmes, à leur insertion professionnelle et à la valorisation de leurs capacités intellectuelles. « Nous plaidons pour une plus grande représentativité des femmes dans les instances de notre organisation et une meilleure prise en charge des préoccupations liées à l’accompagnement des entreprises dirigées par les femmes », a affirmé Mme Brigitte Kouakou Cissé.
Cyprien K.
« Violence et harcèlement en milieu de travail consacrés par la convention 190 de l’OIT », c’est autour de ce thème que les organisateurs ont décidé d’axer la célébration de cette 36ème édition de la journée dédiée aux droits de la femme.
Mme Sophie De Coninck, spécialiste des principes et droits fondamentaux du travail du Bureau de l’OIT à Abidjan, assurant l’intérim du directeur/pays, a présenté les grandes lignes de la convention 190 et de la recommandation 206 de l’OIT. Selon elle, la convention s’applique à tous les secteurs, public ou privé, dans l’économie formelle ou Informelle, en zone urbaine ou rurale. "La convention protège les travailleurs et autres personnes dans le monde du travail: les salariés tels que définis par la législation et la pratique nationales, les personnes qui travaillent, quel que soit leur statut contractuel ; les personnes en formation, y compris les stagiaires et les apprentis travailleurs licenciés ; les personnes bénévoles ; les personnes à la recherche d’un emploi et les candidats à un emploi ; les individus exerçant l’autorité, les fonctions ou les responsabilités d’un employeur", a précisé la conférencière.
Pour sa part, Stéphane Aka-Anghui, Directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a présenté au cours de cette rencontre, la place qu’occupent les femmes au sein de ladite Confédération. Il a indiqué que les femmes du Patronat occupent une place de choix au sein de la Cgeci. « Sur un effectif de 48 agents au Patronat, nous avons 15 femmes ce qui représente un pourcentage de 31,25 %; dans le middle management, 7 femmes sur 15 soit 46,66 %; dans le top management, une femme sur 4 soit 25% et dans le Conseil d’administration, 2 femmes sur 30, soit à peine 6,6% », a mentionné le Directeur exécutif de la Cgeci. Il a félicité les femmes qui, a-t-il dit, par des luttes et revendications ont su imposer la reconnaissance de leur valeur. Stéphane Aka-Anghui a salué la commémoration du 8 mars, faisant remarquer que cette journée fait l’écho des femmes qui luttent, parfois seules, parfois soutenues par quelques hommes, pour revendiquer ce dont elles ont droit notamment.
Il s’est par ailleurs satisfait des acquis du nouveau code du travail de 2015, notamment dans les dispositions préliminaires au niveau de l’article 5, qui fait mention du harcèlement sexuel et moral, comme reprises par la convention 190 de l’OIT.
Le chef du département événementiel et exploitation du patrimoine, Mme Brigitte Kouakou-Cissé, a quant à elle relevé que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit, et que les lois qui la régissent se doivent d’être respectées par tous. Au nom des femmes des groupements et associations membres de la CGECI, mais également des entreprises membres, elle a salué toutes les initiatives prises au niveau de la confédération, à travers les différentes commissions, pour apporter des réponses aux préoccupations et défis liés au sexisme, au harcèlement envers les femmes, à leur insertion professionnelle et à la valorisation de leurs capacités intellectuelles. « Nous plaidons pour une plus grande représentativité des femmes dans les instances de notre organisation et une meilleure prise en charge des préoccupations liées à l’accompagnement des entreprises dirigées par les femmes », a affirmé Mme Brigitte Kouakou Cissé.
Cyprien K.