L’édition 2021 de l’African digital week (ADW) qui verra la participation de nombreux pays africains comme ce fut le cas lors de la précédente édition se tiendra sur deux jours en septembre prochain à Abidjan, sur le thème « L’Afrique augmentée ». L’information a été livrée ce jeudi 30 avril 2021, à la Maison de l’entreprise, lors du lancement du forum co-organisé par la commission économie numérique et entreprise digitale de la CGECI, l’Union nationale des entreprises de télécommunications (UNETEL), le Groupement des opérateurs du secteur des TIC (GOTIC) et le Club des directeurs et responsables de systèmes d’Information (Club des DSI). La présidente de la présidente de la commission économie numérique et entreprise digitale de la CGECI, par ailleurs directrice exécutive de l’UNETEL, Gertrude Koné Kouassi, a indiqué que cette plateforme de partage d’expérience sur les problématiques liées à la transformation digitale et au numérique dans les économies africaines reprend ses droits après deux années d’interruption due à certaines contingences dont la pandémie de Covid-19.
Des avancées significatives enregistrées
Représentant le ministre de l’Economie numérique et des télécommunications, Roger Adom, la conseillère technique Namahoua Touré a salué la pertinence du thème choisi pour l’édition 2021, surtout pour l’Etat ivoirien qui a entrepris depuis 2012 d’importantes réformes. Se prononçant sur le thème du panel organisé en amont sur le thème : « L’Afrique à l’ère du digital, où en sommes », elle a dressé l’état des lieux du secteur du numérique en Côte d’Ivoire. Des actions qui ont permis, relève-t-elle, de doter le pays d’un écosystème numérique dynamique, tant au niveau de l’aménagement numérique du territoire, de la distillation des outils et services au sein de la population qu’au niveau de la compétitivité de l’économie nationale dans son ensemble. Il en découle des avancées significatives en matière de télécommunications et de TIC. « A la fin de l’année 2020 la Côte d’Ivoire enregistre plus de 40 millions d’abonnés à la téléphonie mobile avec un taux de pénétration de 152%. Le nombre des abonnés au mobile money s’élève à près de 25 millions et représente un taux de pénétration de 68,10%. Le chiffre du secteur s’élève à plus de 870 milliards Fcfa, quand la couverture de la population en larges bandes mobiles est de 92,25% et le territoire national desservi par des réseaux larges bandes à fibre optique d’une longueur de plus de plus de 25000 km dont plus de 5435 km construits par l’Etat », a affirmé la conseillère technique.
D’énormes défis à relever ensemble
Seulement, en dépit de ces bons résultats, la représentante du ministre admet qu’il existe encore des défis énormes à relever ensemble, pouvoir public et secteur privé, afin de dégager des perspectives de développement du secteur. C’est là, soutient Namahoua Touré, que se situe l’enjeu d’un forum comme l’ADW, qui offre un espace privilégié de réseautage, de partage d’expérience et de brassages des cultures numériques. Pour le président du GOTIC, Patrick Mbengue, qui représentait le président de la CGECI, Jean-Marie Ackah, il est « urgent et impérieux que les secteurs privé et public s’investissent dans les actions permettant d’opérationnaliser la transformation digitale de nos organisations. » Il explique que le digital est devenu incontournable vu la rapidité avec laquelle il s’est imposé dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, etc. « Le digital a un réel impact en termes de productivité et d’amélioration de la compétitivité des entreprises, et nous oblige à repenser les business models, les attitudes et manières de penser. C’est le cas encore plus avec l’avènement de la Covid-19», a déclaré Patrick Mbengue.
Emmanuel Akani
Des avancées significatives enregistrées
Représentant le ministre de l’Economie numérique et des télécommunications, Roger Adom, la conseillère technique Namahoua Touré a salué la pertinence du thème choisi pour l’édition 2021, surtout pour l’Etat ivoirien qui a entrepris depuis 2012 d’importantes réformes. Se prononçant sur le thème du panel organisé en amont sur le thème : « L’Afrique à l’ère du digital, où en sommes », elle a dressé l’état des lieux du secteur du numérique en Côte d’Ivoire. Des actions qui ont permis, relève-t-elle, de doter le pays d’un écosystème numérique dynamique, tant au niveau de l’aménagement numérique du territoire, de la distillation des outils et services au sein de la population qu’au niveau de la compétitivité de l’économie nationale dans son ensemble. Il en découle des avancées significatives en matière de télécommunications et de TIC. « A la fin de l’année 2020 la Côte d’Ivoire enregistre plus de 40 millions d’abonnés à la téléphonie mobile avec un taux de pénétration de 152%. Le nombre des abonnés au mobile money s’élève à près de 25 millions et représente un taux de pénétration de 68,10%. Le chiffre du secteur s’élève à plus de 870 milliards Fcfa, quand la couverture de la population en larges bandes mobiles est de 92,25% et le territoire national desservi par des réseaux larges bandes à fibre optique d’une longueur de plus de plus de 25000 km dont plus de 5435 km construits par l’Etat », a affirmé la conseillère technique.
D’énormes défis à relever ensemble
Seulement, en dépit de ces bons résultats, la représentante du ministre admet qu’il existe encore des défis énormes à relever ensemble, pouvoir public et secteur privé, afin de dégager des perspectives de développement du secteur. C’est là, soutient Namahoua Touré, que se situe l’enjeu d’un forum comme l’ADW, qui offre un espace privilégié de réseautage, de partage d’expérience et de brassages des cultures numériques. Pour le président du GOTIC, Patrick Mbengue, qui représentait le président de la CGECI, Jean-Marie Ackah, il est « urgent et impérieux que les secteurs privé et public s’investissent dans les actions permettant d’opérationnaliser la transformation digitale de nos organisations. » Il explique que le digital est devenu incontournable vu la rapidité avec laquelle il s’est imposé dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, etc. « Le digital a un réel impact en termes de productivité et d’amélioration de la compétitivité des entreprises, et nous oblige à repenser les business models, les attitudes et manières de penser. C’est le cas encore plus avec l’avènement de la Covid-19», a déclaré Patrick Mbengue.
Emmanuel Akani