La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso renforcent davantage leur coopération transfrontalière face au terrorisme, multipliant des rencontres entre leurs structures administratives chargées des questions frontalières.
Dans cet élan, les autorités administratives frontalières des deux pays ont tenu un conclave à Banfora, au Burkina Faso. Les assises, entamées le 7 avril dernier, se sont achevées le 09 avril 2021, à la salle polyvalente sainte Thérèse de Banfora.
La rencontre de concertation a réuni les autorités administratives frontalières des régions frontalières du Bounkani et du Tchologo en Côte d’Ivoire et celles des régions des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina Faso.
Elle était co-présidée par Madame Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, chef de la délégation burkinabè et M. Diakalidia Konaté, chef de la délégation ivoirienne, selon une note transmise à APA qui mentionne que le conclave a vu la participation de 56 autorités administratives dont 25 du Burkina et 31 de la Côte d’Ivoire.
Ces assises visaient d’une part, à faire l’état de mise en oeuvre des actions de coopération transfrontalière retenues lors de la première rencontre tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou (Nord ivoirien), et des actions de coopération transfrontalière développées entre les entités frontalières dans les différents domaines d’intérêt commun.
Et d’autre part, elles avaient pour objectif d’identifier les difficultés liées à leur mise en oeuvre afin de proposer des solutions et formuler des recommandations aux gouvernements respectifs afin de prendre les mesures diligentes face à l’extrémisme violent dont sont confrontés des États.
A l’ouverture du conclave, M. Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte dIvoire (CNFCI) et chef de la délégation ivoirienne, a souligné que "cette activité se tient à un moment où nos deux pays se trouvent confrontés à de grands défis sécuritaires liés à l’extrémisme violent".
Le champ de prédilection des acteurs, dira-t-il, "reste malheureusement nos espaces transfrontaliers. Ce qui nous oblige à une plus grande vigilance et à une étroite collaboration à tous les niveaux tout au long de notre frontière commune".
« Les attaques terroristes répétées récemment à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le département de Téhini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina), nous interpellent et nous conduisent à redoubler de vigilances en conjuguant nos efforts pour une meilleure sécurisation de notre frontière commune", a-t-il fait observer.
Pour sa part, Mme Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, gouverneur de la Région des Cascades, a soutenu qu’au regard des menaces terroristes, la coopération transfrontalière entre les circonscriptions administratives frontalières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire constitue un puissant moyen de résolution de tous les problèmes qui peuvent surgir entre les populations vivant le long de la frontière commune.
A l’issue des travaux, les participants ont invité leurs gouvernements à associer les commissions nationales des frontières des deux pays aux différentes initiatives entreprises par toutes structures étatiques et partenaires en lien avec les zones frontalières.
Ils ont recommandé la poursuite des patrouilles conjointes de sécurisation de la bande frontalière, l’harmonisation des dispositions de contrôle et de surveillance sanitaire dans les zones frontalières, le renforcement de la collaboration entre les populations, les forces de défense et de sécurité.
Les parties ont demandé la mise en place des comités de veille et de sensibilisation dans les villages frontaliers, la création d’un cadre juridique formel de concertation entre les forces de défense et sécurité frontalières des deux Etats.
A l’endroit des deux Etats, ils ont recommandé la mise en place des postes mixtes et intégrés de contrôle et de sécurité, la poursuite et l’intensification des opérations militaires à l’image de l’opération « Comoé », dans le Nord ivoirien.
Les deux délégations ont en outre souhaité l’organisation d’une rencontre entre les autorités administratives et les responsables des forces de défense et sécurité frontalières relative aux problématiques du racket et de la libre circulation des biens et des personnes.
Et ce, en associant les autorités administratives frontalières des deux pays à la conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC).
La prochaine rencontre entre les deux entités est prévue au mois d’avril 2022 à Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani en Côte d’Ivoire en vue d’évaluer la mise en oeuvre de ces recommandations.
Cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou intervient dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord-cadre relatif à l’institutionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire.
L’accord-cadre de coopération a été signé à la faveur de la quatrième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) le 30 juillet 2014 à Ouagadougou par les deux gouvernements.
AP/ls/APA
Dans cet élan, les autorités administratives frontalières des deux pays ont tenu un conclave à Banfora, au Burkina Faso. Les assises, entamées le 7 avril dernier, se sont achevées le 09 avril 2021, à la salle polyvalente sainte Thérèse de Banfora.
La rencontre de concertation a réuni les autorités administratives frontalières des régions frontalières du Bounkani et du Tchologo en Côte d’Ivoire et celles des régions des Cascades et du Sud-Ouest du Burkina Faso.
Elle était co-présidée par Madame Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, chef de la délégation burkinabè et M. Diakalidia Konaté, chef de la délégation ivoirienne, selon une note transmise à APA qui mentionne que le conclave a vu la participation de 56 autorités administratives dont 25 du Burkina et 31 de la Côte d’Ivoire.
Ces assises visaient d’une part, à faire l’état de mise en oeuvre des actions de coopération transfrontalière retenues lors de la première rencontre tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou (Nord ivoirien), et des actions de coopération transfrontalière développées entre les entités frontalières dans les différents domaines d’intérêt commun.
Et d’autre part, elles avaient pour objectif d’identifier les difficultés liées à leur mise en oeuvre afin de proposer des solutions et formuler des recommandations aux gouvernements respectifs afin de prendre les mesures diligentes face à l’extrémisme violent dont sont confrontés des États.
A l’ouverture du conclave, M. Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte dIvoire (CNFCI) et chef de la délégation ivoirienne, a souligné que "cette activité se tient à un moment où nos deux pays se trouvent confrontés à de grands défis sécuritaires liés à l’extrémisme violent".
Le champ de prédilection des acteurs, dira-t-il, "reste malheureusement nos espaces transfrontaliers. Ce qui nous oblige à une plus grande vigilance et à une étroite collaboration à tous les niveaux tout au long de notre frontière commune".
« Les attaques terroristes répétées récemment à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le département de Téhini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina), nous interpellent et nous conduisent à redoubler de vigilances en conjuguant nos efforts pour une meilleure sécurisation de notre frontière commune", a-t-il fait observer.
Pour sa part, Mme Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, gouverneur de la Région des Cascades, a soutenu qu’au regard des menaces terroristes, la coopération transfrontalière entre les circonscriptions administratives frontalières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire constitue un puissant moyen de résolution de tous les problèmes qui peuvent surgir entre les populations vivant le long de la frontière commune.
A l’issue des travaux, les participants ont invité leurs gouvernements à associer les commissions nationales des frontières des deux pays aux différentes initiatives entreprises par toutes structures étatiques et partenaires en lien avec les zones frontalières.
Ils ont recommandé la poursuite des patrouilles conjointes de sécurisation de la bande frontalière, l’harmonisation des dispositions de contrôle et de surveillance sanitaire dans les zones frontalières, le renforcement de la collaboration entre les populations, les forces de défense et de sécurité.
Les parties ont demandé la mise en place des comités de veille et de sensibilisation dans les villages frontaliers, la création d’un cadre juridique formel de concertation entre les forces de défense et sécurité frontalières des deux Etats.
A l’endroit des deux Etats, ils ont recommandé la mise en place des postes mixtes et intégrés de contrôle et de sécurité, la poursuite et l’intensification des opérations militaires à l’image de l’opération « Comoé », dans le Nord ivoirien.
Les deux délégations ont en outre souhaité l’organisation d’une rencontre entre les autorités administratives et les responsables des forces de défense et sécurité frontalières relative aux problématiques du racket et de la libre circulation des biens et des personnes.
Et ce, en associant les autorités administratives frontalières des deux pays à la conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC).
La prochaine rencontre entre les deux entités est prévue au mois d’avril 2022 à Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani en Côte d’Ivoire en vue d’évaluer la mise en oeuvre de ces recommandations.
Cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou intervient dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord-cadre relatif à l’institutionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire.
L’accord-cadre de coopération a été signé à la faveur de la quatrième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) le 30 juillet 2014 à Ouagadougou par les deux gouvernements.
AP/ls/APA