Kani, Une fille de 13 ans, élève en classe de CM2, a été sauvée, in extremis, d'un mariage forcé, par les agents du Centre social de Kani.
Cette jeune fille, en classe d'examen, à l'EPP Gbémazo, devait être unie à un homme âgé d'environ 60 ans et déjà marié à quatre femmes.
Selon le directeur adjoint du Centre social de Kani, Djara Mah Fidel, c'est grâce aux informations des enseignants de cette école primaire que les agents sociaux se sont déportés le jour du mariage à Gbémazo, pour s'opposer à cette union.
M. Djara Fidel a indiqué que le père de la fille a tenté de justifier ce mariage par le fait d'être à cours de moyens financiers pour s'occuper de son enfant. Raison pour laquelle, il l'a promise en mariage au sexagénaire.
Après maintes tractations avec le père de l'adolescente et le prétendant, les agents sociaux ont pu les convaincre de surseoir à cette union. La promesse a également été faite au père, par les agents, de chercher les voies et moyens pour l'aider à la scolarisation de sa fille, après son examen à l'entrée en 6è.
Outre ce cas, les agents sociaux se sont opposés à un autre mariage forcé, cette fois, dans le village de Kabélékro où D. M, âgé d'environ 50 ans, devait s'unir à une fille de 16 ans. Après l'annulation du mariage, le prétendant a demandé la restitution de son argent estimé à 1,5 million de francs CFA, dépensé pour obtenir la main de la jeune fille.
(AIP)
ffc/fmo/cmas
Cette jeune fille, en classe d'examen, à l'EPP Gbémazo, devait être unie à un homme âgé d'environ 60 ans et déjà marié à quatre femmes.
Selon le directeur adjoint du Centre social de Kani, Djara Mah Fidel, c'est grâce aux informations des enseignants de cette école primaire que les agents sociaux se sont déportés le jour du mariage à Gbémazo, pour s'opposer à cette union.
M. Djara Fidel a indiqué que le père de la fille a tenté de justifier ce mariage par le fait d'être à cours de moyens financiers pour s'occuper de son enfant. Raison pour laquelle, il l'a promise en mariage au sexagénaire.
Après maintes tractations avec le père de l'adolescente et le prétendant, les agents sociaux ont pu les convaincre de surseoir à cette union. La promesse a également été faite au père, par les agents, de chercher les voies et moyens pour l'aider à la scolarisation de sa fille, après son examen à l'entrée en 6è.
Outre ce cas, les agents sociaux se sont opposés à un autre mariage forcé, cette fois, dans le village de Kabélékro où D. M, âgé d'environ 50 ans, devait s'unir à une fille de 16 ans. Après l'annulation du mariage, le prétendant a demandé la restitution de son argent estimé à 1,5 million de francs CFA, dépensé pour obtenir la main de la jeune fille.
(AIP)
ffc/fmo/cmas