Les dirigeants de la transition au Mali, notamment le président, le premier ministre et le ministre de la Défense, ont été extraits de force de leurs domiciles et conduits, lundi 24 mai 2021, au camp militaire de Kati, situé à 17 kilomètres au nord de Bamako, fief des auteurs du coup d’Etat du 18 août 2020.
Selon des sources proches du dossier, des militaires mécontents du nouveau gouvernement annoncé quelques heures plus tôt et excluant deux des leurs, ont décidé d’arrêter les autorités de la transition pour les convoyer de force à leur base.
La communauté internationale, dans sa grande partie, a condamné « fermement la tentative de coup de force » tout en exigeant « la libération immédiate et inconditionnelle » du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, conduits avec certains collaborateurs sous la contrainte par des soldats au camp de Kati.
La mission des Nations unies au Mali, la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l'Union africaine, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne ont affirmé, dans un communiqué commun, « leur ferme soutien aux autorités de la transition ». Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, est annoncé dès mardi 25 mai 2021 à Bamako, pour trouver une issue à la situation qui secoue le pays plongé depuis des années dans une crise profonde.
(AIP)
kp
Selon des sources proches du dossier, des militaires mécontents du nouveau gouvernement annoncé quelques heures plus tôt et excluant deux des leurs, ont décidé d’arrêter les autorités de la transition pour les convoyer de force à leur base.
La communauté internationale, dans sa grande partie, a condamné « fermement la tentative de coup de force » tout en exigeant « la libération immédiate et inconditionnelle » du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, conduits avec certains collaborateurs sous la contrainte par des soldats au camp de Kati.
La mission des Nations unies au Mali, la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l'Union africaine, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne ont affirmé, dans un communiqué commun, « leur ferme soutien aux autorités de la transition ». Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, est annoncé dès mardi 25 mai 2021 à Bamako, pour trouver une issue à la situation qui secoue le pays plongé depuis des années dans une crise profonde.
(AIP)
kp