Abidjan - Le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé mercredi 26 mai 2021 à Abidjan, diverses mesures face à la recrudescence des accidents sur les routes ivoiriennes, occasionnant de nombreux tués.
« Nous avons décidé de mettre en place le Certificat d'aptitude qui se fera de façon progressive en commençant par la formation des chauffeurs de plus de 22 places et plus de 16 tonnes, sur une période de six mois », a expliqué M. Koné, en présence du Commandant supérieur de la gendarmerie, Alexandre Apalo Touré, et du Directeur général de la police nationale, Kouyaté Youssouf.
Le ministre a précisé que des centres seront ouverts pour la formation de ces catégories de chauffeurs avant que celle des taxis et des minicars communément appelés "gbakas".
Il a ajouté qu’après la formation, il sera exigé le Certificat d'aptitude, faisant observer que ce document est d'ailleurs une obligation requise depuis 2015.
Pour réduire les accidents de la circulation, le gouvernement ivoirien a adopté en 2015, un document stratégique de sécurité routière, qui selon le ministre des Transports, est en train d'être mis en œuvre. Pour lui, les causes principales de ces accidents relèvent de l'incivisme, du mauvais comportement humain.
« Plus de 90% des accidents sont le fait de mauvais comportements humains, ce qui implique la responsabilité du transporteur. Au premier trimestre 2021, le pays enregistre au moins 400 morts dans des accidents de la circulation », a-t-il déploré.
A en croire Amadou Koné, les accidents de la route ont connu une hausse de 2008 à 2019 d'à peu près 100% de sorte qu'en 2017 , le pays enregistre 12.000 accidents et un millier de décès sur les routes.
En 2019, il a été enregistré plus de 1.500 décès sur les routes avec plus de 12.000 accidents graves. Ces accidents impliquent malheureusement les véhicules de deux roues et de trois roues qui sont responsables de plus de 60% de tués sur l'ensemble du territoire national.
« Ces accidents se produisent principalement dans de grandes agglomérations comme Abidjan, Bouaké. Sur des axes routiers, 68% des décès sont des piétons, des usagers de deux roues et de trois roues », a indiqué Amadou Koné. Il a précisé que ces accidents font perdre à la Côte d'Ivoire, deux points de croissance chaque année, ce qui représente plus de 300 milliards FCFA de perte annuelle à l'économie nationale.
bsp/cmas
« Nous avons décidé de mettre en place le Certificat d'aptitude qui se fera de façon progressive en commençant par la formation des chauffeurs de plus de 22 places et plus de 16 tonnes, sur une période de six mois », a expliqué M. Koné, en présence du Commandant supérieur de la gendarmerie, Alexandre Apalo Touré, et du Directeur général de la police nationale, Kouyaté Youssouf.
Le ministre a précisé que des centres seront ouverts pour la formation de ces catégories de chauffeurs avant que celle des taxis et des minicars communément appelés "gbakas".
Il a ajouté qu’après la formation, il sera exigé le Certificat d'aptitude, faisant observer que ce document est d'ailleurs une obligation requise depuis 2015.
Pour réduire les accidents de la circulation, le gouvernement ivoirien a adopté en 2015, un document stratégique de sécurité routière, qui selon le ministre des Transports, est en train d'être mis en œuvre. Pour lui, les causes principales de ces accidents relèvent de l'incivisme, du mauvais comportement humain.
« Plus de 90% des accidents sont le fait de mauvais comportements humains, ce qui implique la responsabilité du transporteur. Au premier trimestre 2021, le pays enregistre au moins 400 morts dans des accidents de la circulation », a-t-il déploré.
A en croire Amadou Koné, les accidents de la route ont connu une hausse de 2008 à 2019 d'à peu près 100% de sorte qu'en 2017 , le pays enregistre 12.000 accidents et un millier de décès sur les routes.
En 2019, il a été enregistré plus de 1.500 décès sur les routes avec plus de 12.000 accidents graves. Ces accidents impliquent malheureusement les véhicules de deux roues et de trois roues qui sont responsables de plus de 60% de tués sur l'ensemble du territoire national.
« Ces accidents se produisent principalement dans de grandes agglomérations comme Abidjan, Bouaké. Sur des axes routiers, 68% des décès sont des piétons, des usagers de deux roues et de trois roues », a indiqué Amadou Koné. Il a précisé que ces accidents font perdre à la Côte d'Ivoire, deux points de croissance chaque année, ce qui représente plus de 300 milliards FCFA de perte annuelle à l'économie nationale.
bsp/cmas