La population scolaire de la Côte d’Ivoire est estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021, a appris APA, jeudi à Abidjan, où se sont ouvertes les assises de la Commission nationale de la carte scolaire (ACNCS).
Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont 3 241 680 filles, soit 47,8% ».
Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.
Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».
« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.
Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.
Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».
Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.
« Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.
La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national.
« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.
Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.
PIG/ls/APA
Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont 3 241 680 filles, soit 47,8% ».
Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.
Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».
« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.
Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.
Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».
Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.
« Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.
La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national.
« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.
Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.
PIG/ls/APA