L’amphithéâtre Koffi Allangba de l’Ufr des Sciences médicales de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Fhb) d’Abidjan-Cocody a abrité, le 11 juin dernier, une conférence sur le thème « L’Afrique entre dans l’ère du spatial: cas de la Côte d’Ivoire» à l’initiative de l’Association pour la sauvegarde et la promotion de la pensée d’El Hadj Boubacar Gamby Sakho (Aspp-Bgs).
Devant plus de 200 étudiants, le président de l’Aspp-Bgs, Boubacar Fofana, a souligné l’importance de l’astronomie dans le développement des pays. Pour la Côte d’Ivoire, M. Fofana a indiqué que c’est nécessairement la voie à suivre pour s’affirmer à divers niveaux et se présenter comme un pays incontournable. Tout en précisant que l’Aspp-Bgs est une association dédiée au dialogue des cultures et à la science, il a dit espérer que la Côte d’Ivoire deviendra, dans un avenir pas lointain, l’un des futurs pays d’Afrique à lancer son propre nano-satellite. Aussi, a-t-il invité les uns et les autres, avec à leur tête les autorités ivoiriennes, à «voir la Côte d’Ivoire avec les yeux du futur et ne pas avoir peur d’être pris pour des fous».
Le discours d’Aboubacar Fofana a été suivi par un panel modéré par M. Bamba, docteur en Relations internationales, à l’Université Fhb d’Abidjan-Cocody, et animé par des astrophysiciens et planétologues venus pour l’essentiel de l’extérieur, . Il s’agit notamment des astrophysiciens Maram Kaïré du Sénégal, Marie Korsaga du Burkina Faso, Sébastien Périmony de la France et du planétologue français David Baratoux.
Maram Kaïré, président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa), traitant le sous-thème « enjeu du spatial et de l’astronomie pour une Afrique émergente », a souligné que les sciences spatiales et l’astronomie sont utilisées dans le cadre de l’atteinte d’une bonne partie des 17 objectifs du développement durable. Prenant en exemple le secteur de la santé, il a indiqué que grâce aux satellites, il est possible de rester sur place pour faire de la télémédecine en ayant des interventions sur toutes les parties de la terre. Autre exemple, a-t-il soutenu, grâce aux satellites, on peut avoir une éducation de qualité en faisant des cours à distance, précisément des télé-enseignements. Par ailleurs, a-t-il, dit, on peut réduire les inégalités, car l’astronomie a la particularité d’offrir à tous, les mêmes services. A l’écouter, grâce aux satellites, on peut suivre l’évolution des champs, on peut éviter les feux de brousse et autres. Toutes choses qui ont amené Maram Kaïré à affirmer: «le développement du continent africain passe nécessairement par les sciences et les technologies ». Traduisant sa foi quant à la capacité des Africains à relever le défi des sciences spatiales, l’astronome sénégalais de s’adresser aux étudiants présents en ces termes: «je suis sûr que d’ici 10, 15 ou 30 ans, l’une des personnes dans cette assemblée ou l’un de ces enfants deviendra astronome».
Avant Maram Kaïré, l’astrophysicien français Sébastien Périmony, membre du bureau Afrique de l’Institut Schiller, développant le sous-thème « L’espace, vecteur scientifique du développement économique d’une nation », a exhorté ses vis-à-vis à s’intéresser aux sciences spatiales. Mieux, à « devenir des fous pour le spatial », car, a-t-il dit, cela est important pour le développement, spécifiquement en matière de sécurité.
En ce qui concerne la Burkinabè Dr Marie Korsaga, première femme astrophysicienne de l’Afrique de l’Ouest, elle s’est prononcée sur le sous-thème « La jeunesse africaine se lance dans les études spatiales». Après avoir raconté son parcours universitaire, elle a invité la jeunesse africaine, notamment les jeunes filles, à s’intéresser aux sciences de l’univers. « Il n’y a pas beaucoup de femmes dans le domaine, alors qu’il y a beaucoup de mystères dans l’espace. Il faut venir pour la recherche », a-t-elle exhorté la gent féminine. Au dire de Dr Marie Korsaga, l’astronomie est un facteur de développement pour les pays en voie de développement et elle réalise des projets de développement dans plusieurs domaines dont celui du tourisme. Cette science (astronomie; Ndlr), a-t-elle ajouté, permet de développer des sciences connexes, un potentiel humain qui est une source de développement durable.
Quant au Français David Baratoux, planétologue à l’Institut de Recherche et de développement (Ird) à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, décortiquant le sous-thème « Exploration spatiale des planètes et observation de la terre dans le développement économique et social d’un pays », il a relevé l’émergence d’une communauté de planétologues et d’astronautes africains passionnés et prêts à s’investir dans des projets spatiaux, pour le développement économique et social de leur pays.
A la suite des quatres panélistes, du président de l’Aspp-Bgs, du Dr Joseph Kobi (vice-président de l’Aspp-Gbs) et Dr Ackah (chargé de communication de l’Association ivoirienne d’astronomie-Aia), le Député de Yamoussoukro, Ahuili Naylor, parrain de la cérémonie, s’est félicité de la conférence et surtout de la volonté affichée des organisateurs de mettre les pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, sur la voie de l’astronomie. Tous été unanimes que les sciences spatiales contribuent de façon efficace au développement d’un pays.
Le panel de l’Aspp-Gbs intervenait après la conférence qu’elle a organisée, le 15 juin 2019, à la Fondation Fhb de Yamoussoukro, sur le thème «Les nouvelles routes de la soie et l’Afrique : cas de la Côte d’Ivoire».
Rk
Devant plus de 200 étudiants, le président de l’Aspp-Bgs, Boubacar Fofana, a souligné l’importance de l’astronomie dans le développement des pays. Pour la Côte d’Ivoire, M. Fofana a indiqué que c’est nécessairement la voie à suivre pour s’affirmer à divers niveaux et se présenter comme un pays incontournable. Tout en précisant que l’Aspp-Bgs est une association dédiée au dialogue des cultures et à la science, il a dit espérer que la Côte d’Ivoire deviendra, dans un avenir pas lointain, l’un des futurs pays d’Afrique à lancer son propre nano-satellite. Aussi, a-t-il invité les uns et les autres, avec à leur tête les autorités ivoiriennes, à «voir la Côte d’Ivoire avec les yeux du futur et ne pas avoir peur d’être pris pour des fous».
Le discours d’Aboubacar Fofana a été suivi par un panel modéré par M. Bamba, docteur en Relations internationales, à l’Université Fhb d’Abidjan-Cocody, et animé par des astrophysiciens et planétologues venus pour l’essentiel de l’extérieur, . Il s’agit notamment des astrophysiciens Maram Kaïré du Sénégal, Marie Korsaga du Burkina Faso, Sébastien Périmony de la France et du planétologue français David Baratoux.
Maram Kaïré, président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa), traitant le sous-thème « enjeu du spatial et de l’astronomie pour une Afrique émergente », a souligné que les sciences spatiales et l’astronomie sont utilisées dans le cadre de l’atteinte d’une bonne partie des 17 objectifs du développement durable. Prenant en exemple le secteur de la santé, il a indiqué que grâce aux satellites, il est possible de rester sur place pour faire de la télémédecine en ayant des interventions sur toutes les parties de la terre. Autre exemple, a-t-il soutenu, grâce aux satellites, on peut avoir une éducation de qualité en faisant des cours à distance, précisément des télé-enseignements. Par ailleurs, a-t-il, dit, on peut réduire les inégalités, car l’astronomie a la particularité d’offrir à tous, les mêmes services. A l’écouter, grâce aux satellites, on peut suivre l’évolution des champs, on peut éviter les feux de brousse et autres. Toutes choses qui ont amené Maram Kaïré à affirmer: «le développement du continent africain passe nécessairement par les sciences et les technologies ». Traduisant sa foi quant à la capacité des Africains à relever le défi des sciences spatiales, l’astronome sénégalais de s’adresser aux étudiants présents en ces termes: «je suis sûr que d’ici 10, 15 ou 30 ans, l’une des personnes dans cette assemblée ou l’un de ces enfants deviendra astronome».
Avant Maram Kaïré, l’astrophysicien français Sébastien Périmony, membre du bureau Afrique de l’Institut Schiller, développant le sous-thème « L’espace, vecteur scientifique du développement économique d’une nation », a exhorté ses vis-à-vis à s’intéresser aux sciences spatiales. Mieux, à « devenir des fous pour le spatial », car, a-t-il dit, cela est important pour le développement, spécifiquement en matière de sécurité.
En ce qui concerne la Burkinabè Dr Marie Korsaga, première femme astrophysicienne de l’Afrique de l’Ouest, elle s’est prononcée sur le sous-thème « La jeunesse africaine se lance dans les études spatiales». Après avoir raconté son parcours universitaire, elle a invité la jeunesse africaine, notamment les jeunes filles, à s’intéresser aux sciences de l’univers. « Il n’y a pas beaucoup de femmes dans le domaine, alors qu’il y a beaucoup de mystères dans l’espace. Il faut venir pour la recherche », a-t-elle exhorté la gent féminine. Au dire de Dr Marie Korsaga, l’astronomie est un facteur de développement pour les pays en voie de développement et elle réalise des projets de développement dans plusieurs domaines dont celui du tourisme. Cette science (astronomie; Ndlr), a-t-elle ajouté, permet de développer des sciences connexes, un potentiel humain qui est une source de développement durable.
Quant au Français David Baratoux, planétologue à l’Institut de Recherche et de développement (Ird) à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, décortiquant le sous-thème « Exploration spatiale des planètes et observation de la terre dans le développement économique et social d’un pays », il a relevé l’émergence d’une communauté de planétologues et d’astronautes africains passionnés et prêts à s’investir dans des projets spatiaux, pour le développement économique et social de leur pays.
A la suite des quatres panélistes, du président de l’Aspp-Bgs, du Dr Joseph Kobi (vice-président de l’Aspp-Gbs) et Dr Ackah (chargé de communication de l’Association ivoirienne d’astronomie-Aia), le Député de Yamoussoukro, Ahuili Naylor, parrain de la cérémonie, s’est félicité de la conférence et surtout de la volonté affichée des organisateurs de mettre les pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, sur la voie de l’astronomie. Tous été unanimes que les sciences spatiales contribuent de façon efficace au développement d’un pays.
Le panel de l’Aspp-Gbs intervenait après la conférence qu’elle a organisée, le 15 juin 2019, à la Fondation Fhb de Yamoussoukro, sur le thème «Les nouvelles routes de la soie et l’Afrique : cas de la Côte d’Ivoire».
Rk