L’Association pour la promotion de la santé de la femme, de la mère, de l’enfant et de la famille (APROSAM) et l’ONG Médecins du Monde (MdM) ont présenté, mardi 15 juin 2021 à San-Pedro, un projet qui sera bientôt déployé dans la localité pour la prise en charge sanitaire des usagers de drogues.
Il s’agit du “Projet d’extension et de consolidation d’une offre de soins de santé adaptés, intégrés et accessibles en direction des personnes usagères de drogues précaires en Côte d’Ivoire” ou ‘’Projet y a pas drap’’, qui est un programme communautaire de réduction des risques liés à l’usage de drogues (Héroïne, cocaïne et Crack).
La directrice exécutive de l’ONG APROSAM, Koffi Dan, a fait savoir aux participants à la cérémonie de présentation, notamment, les autorités politiques, administratives, coutumières, et religieuses, les forces de sécurité et les leaders des organisations de la société civile (OSC), que la réussite du projet nécessité leur implication. Elle les a ainsi invités à y adhérer.
Deux activités majeures y sont prévues, le rapprochement des soins des populations usagères de drogues dans les lieux de consommations (fumoirs) et la construction (début juillet à fin octobre 2021) d’un Centre d’accompagnement et de soins en addictologie (CASA) qui propose une prise en charge holistique à la fois médicale, psychosociale et juridique spécifique à ces personnes.
Les bénéficiaires directs du projet sont estimés à plus de 8.500 personnes usagères de drogue et les indirects à plus de 30.000.
Deux études menées par les MdM à Abidjan en 2014 et 2017 ont montré que le nombre de consommateurs de drogues se situe entre 6.000 et 10.000 personnes précaires. Le taux de prévalence du VIH/SIDA est deux ou trois fois supérieur chez ces personnes et celui de la tuberculose cinquante fois supérieur par rapport aux taux enregistrés dans la population générale.
Les études menées à San-Pedro par la structure de prise en charge du ministère de la santé ont montré que sur un échantillon de 860 usagers de drogues injectables 15 % sont porteurs de VIH-SIDA, 10% d’hépatite B, C et de la tuberculose.
Démarrées en 2015 à Abidjan, les deux premières phases de ce programme ont permis de développer des approches innovantes de réduction des risques (le taux de ces maladies) liés à la consommation de drogues.
Face aux défis encore important, les parties prenantes et les bailleurs ont envisagé la mise en œuvre de la 3ème phase du programme de réduction des risques à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro et San-Pedro.
(AIP)
nbf/ask
Il s’agit du “Projet d’extension et de consolidation d’une offre de soins de santé adaptés, intégrés et accessibles en direction des personnes usagères de drogues précaires en Côte d’Ivoire” ou ‘’Projet y a pas drap’’, qui est un programme communautaire de réduction des risques liés à l’usage de drogues (Héroïne, cocaïne et Crack).
La directrice exécutive de l’ONG APROSAM, Koffi Dan, a fait savoir aux participants à la cérémonie de présentation, notamment, les autorités politiques, administratives, coutumières, et religieuses, les forces de sécurité et les leaders des organisations de la société civile (OSC), que la réussite du projet nécessité leur implication. Elle les a ainsi invités à y adhérer.
Deux activités majeures y sont prévues, le rapprochement des soins des populations usagères de drogues dans les lieux de consommations (fumoirs) et la construction (début juillet à fin octobre 2021) d’un Centre d’accompagnement et de soins en addictologie (CASA) qui propose une prise en charge holistique à la fois médicale, psychosociale et juridique spécifique à ces personnes.
Les bénéficiaires directs du projet sont estimés à plus de 8.500 personnes usagères de drogue et les indirects à plus de 30.000.
Deux études menées par les MdM à Abidjan en 2014 et 2017 ont montré que le nombre de consommateurs de drogues se situe entre 6.000 et 10.000 personnes précaires. Le taux de prévalence du VIH/SIDA est deux ou trois fois supérieur chez ces personnes et celui de la tuberculose cinquante fois supérieur par rapport aux taux enregistrés dans la population générale.
Les études menées à San-Pedro par la structure de prise en charge du ministère de la santé ont montré que sur un échantillon de 860 usagers de drogues injectables 15 % sont porteurs de VIH-SIDA, 10% d’hépatite B, C et de la tuberculose.
Démarrées en 2015 à Abidjan, les deux premières phases de ce programme ont permis de développer des approches innovantes de réduction des risques (le taux de ces maladies) liés à la consommation de drogues.
Face aux défis encore important, les parties prenantes et les bailleurs ont envisagé la mise en œuvre de la 3ème phase du programme de réduction des risques à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro et San-Pedro.
(AIP)
nbf/ask