De plus en plus d’immondices pullulent certains quartiers d’Abidjan. Dans plusieurs rues des tas d’ordures ménagères sont visibles çà et là, déversées souvent à même le sol. Des récipients ou bacs qui servent généralement aux ordures sont débordés, quasi pleins d’ordures, déversées il y a plusieurs jours sans être ramassées sont très vite transformés en petits dépotoirs de poubelles à ciel ouvert. La puanteur et tout ce qu’on peut bien imaginer comme infects.
La présence de ces ordures dans les rues n’est pas sans conséquence pour la santé des populations riveraines.
Les premiers vecteurs de maladie étant les mouches et les moustiques, les cas de maladies dont la fièvre typhoïde, le paludisme et la diarrhée sont de plus en plus fréquents dans les hôpitaux. Les risques potentiels de la présence de déchets ménagers sont énormes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ un quart des maladies affectant l`humanité sont attribuables à l’exposition prolongée à la pollution environnementale avec en première ligne les enfants, plus vulnérables que des adultes. Parmi les enfants âgés moins de cinq ans, les maladies liées aux facteurs environnementaux sont responsables de plus de 4,7 millions de décès annuellement.
Dans les pays en voie de développement, 25% des décès sont liés aux facteurs environnementaux comparés à 17% des décès dans le monde développé.
Dr Georges Tah, médecin généraliste révèle « Le Choléra, la fièvre typhoïde, le paludisme, la conjonctivite, et même la poliomyélite et autres maladies liées à l’insalubrité sont des maladies qui font rage du fait de cette situation. Les mouches, les moustiques, les cafards et les vers sont des insectes chargés de la prolifération de ces maladies, à partir des eaux polluées des puisards, des mares, des caniveaux, des fleuves et des tas d’ordures. Le nombre de ces insectes dépend en grande partie de la situation d’insalubrité de l’environnement.
Un seul jour sans que des ordures soient ramassées, constitue déjà une menace grave sur la santé des populations, surtout en cette saison de pluie ». Fort heureusement, dans certains quartiers, l’on constate que de plus en plus les camions de ramassage reviennent à de meilleurs sentiments en procédant au ramassage des ordures, au grand bonheur des populations.
JEAN PRISCA
La présence de ces ordures dans les rues n’est pas sans conséquence pour la santé des populations riveraines.
Les premiers vecteurs de maladie étant les mouches et les moustiques, les cas de maladies dont la fièvre typhoïde, le paludisme et la diarrhée sont de plus en plus fréquents dans les hôpitaux. Les risques potentiels de la présence de déchets ménagers sont énormes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ un quart des maladies affectant l`humanité sont attribuables à l’exposition prolongée à la pollution environnementale avec en première ligne les enfants, plus vulnérables que des adultes. Parmi les enfants âgés moins de cinq ans, les maladies liées aux facteurs environnementaux sont responsables de plus de 4,7 millions de décès annuellement.
Dans les pays en voie de développement, 25% des décès sont liés aux facteurs environnementaux comparés à 17% des décès dans le monde développé.
Dr Georges Tah, médecin généraliste révèle « Le Choléra, la fièvre typhoïde, le paludisme, la conjonctivite, et même la poliomyélite et autres maladies liées à l’insalubrité sont des maladies qui font rage du fait de cette situation. Les mouches, les moustiques, les cafards et les vers sont des insectes chargés de la prolifération de ces maladies, à partir des eaux polluées des puisards, des mares, des caniveaux, des fleuves et des tas d’ordures. Le nombre de ces insectes dépend en grande partie de la situation d’insalubrité de l’environnement.
Un seul jour sans que des ordures soient ramassées, constitue déjà une menace grave sur la santé des populations, surtout en cette saison de pluie ». Fort heureusement, dans certains quartiers, l’on constate que de plus en plus les camions de ramassage reviennent à de meilleurs sentiments en procédant au ramassage des ordures, au grand bonheur des populations.
JEAN PRISCA