Divo – Le médecin agressé dans la nuit du jeudi 08 juillet 2021, au Centre hospitalier régional (CHR) de Divo, se porte bien, contrairement à des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, a constaté samedi 10 juillet 2021, l’AIP.
A la clinique du diabète du CHR, l’AIP a pu constater à 11H30 que le médecin, C.K., victime d’une bastonnade, jeudi nuit, au sein du centre hospitalier, a pu reprendre service. Il y avait une trentaine de patients qu’il s’activait à recevoir les uns après les autres.
« Je me porte bien, je n’ai aucune blessure, comme vous pouvez le constater, et j’ai repris le travail aujourd’hui », a déclaré l’infortuné médecin, qui confirme l’agression. « Je n’ai certes pas été trainé au sol, mais j’ai été agressé, j’ai reçu des coups derrière et à la tête », a précisé Dr C.K.
Il a expliqué que ses agresseurs étaient en civil, mais qu’il a su plus tard que celui qui, dans le groupe, s’est interposé pour ensuite l’exfiltrer pour le mettre en lieu sûr, était un gendarme.
Concernant le déroulé des évènements, les faits remontent au jeudi 08 juillet 2021, aux environs de 19h30, quand l’infirmier de garde appelle le médecin de permanence pour lui annoncer un cas de malade, arrivé agonisant, avec une tension de 26,14 et dans un coma de stade 4.
Le médecin, C.K. instruit l’infirmier sur le traitement à appliquer, le temps qu’il arrive pour prendre le relais. Entre temps, explique-t-on, l’infirmier est sous une forte pression de ceux qui ont accompagné le malade, un gendarme reconnu malade de tension artérielle. L’infirmier demande au médecin d’attendre un peu avant d’arriver, en raison de la surexcitation des accompagnateurs du malade.
Les premiers traitements sont appliqués quand arrive le médecin. Mais, il est trop tard, il fait le constat que le gendarme est décédé des suites d’un Accident vasculaire cérébral (AVC). Il n’a pas le temps d’expliquer quand, aux environs de 20h30, sortant du service des urgences, il est rudoyé par des accompagnateurs du défunt qui dénoncent une négligence.
Le lendemain, vendredi 09 juillet 2021, informés des faits, les médecins et infirmiers du CHR organisent une marche spontanée, dès 09h00, pour se rendre à la préfecture, afin de dénoncer l’agression et demander « que ces actes récurrents ne se répètent plus ».
Ils ont été reçus par le préfet de région qui a convoqué toutes les parties. Le préfet a demandé qu’une enquête soit menée et que les responsabilités soient situées dans cette affaire.
(AIP)
jmk/fmo
A la clinique du diabète du CHR, l’AIP a pu constater à 11H30 que le médecin, C.K., victime d’une bastonnade, jeudi nuit, au sein du centre hospitalier, a pu reprendre service. Il y avait une trentaine de patients qu’il s’activait à recevoir les uns après les autres.
« Je me porte bien, je n’ai aucune blessure, comme vous pouvez le constater, et j’ai repris le travail aujourd’hui », a déclaré l’infortuné médecin, qui confirme l’agression. « Je n’ai certes pas été trainé au sol, mais j’ai été agressé, j’ai reçu des coups derrière et à la tête », a précisé Dr C.K.
Il a expliqué que ses agresseurs étaient en civil, mais qu’il a su plus tard que celui qui, dans le groupe, s’est interposé pour ensuite l’exfiltrer pour le mettre en lieu sûr, était un gendarme.
Concernant le déroulé des évènements, les faits remontent au jeudi 08 juillet 2021, aux environs de 19h30, quand l’infirmier de garde appelle le médecin de permanence pour lui annoncer un cas de malade, arrivé agonisant, avec une tension de 26,14 et dans un coma de stade 4.
Le médecin, C.K. instruit l’infirmier sur le traitement à appliquer, le temps qu’il arrive pour prendre le relais. Entre temps, explique-t-on, l’infirmier est sous une forte pression de ceux qui ont accompagné le malade, un gendarme reconnu malade de tension artérielle. L’infirmier demande au médecin d’attendre un peu avant d’arriver, en raison de la surexcitation des accompagnateurs du malade.
Les premiers traitements sont appliqués quand arrive le médecin. Mais, il est trop tard, il fait le constat que le gendarme est décédé des suites d’un Accident vasculaire cérébral (AVC). Il n’a pas le temps d’expliquer quand, aux environs de 20h30, sortant du service des urgences, il est rudoyé par des accompagnateurs du défunt qui dénoncent une négligence.
Le lendemain, vendredi 09 juillet 2021, informés des faits, les médecins et infirmiers du CHR organisent une marche spontanée, dès 09h00, pour se rendre à la préfecture, afin de dénoncer l’agression et demander « que ces actes récurrents ne se répètent plus ».
Ils ont été reçus par le préfet de région qui a convoqué toutes les parties. Le préfet a demandé qu’une enquête soit menée et que les responsabilités soient situées dans cette affaire.
(AIP)
jmk/fmo