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Économie Publié le lundi 12 juillet 2021 | AIP

Le Conseil du coton et de l’anacarde ambitionne de créer une zone industrielle du coton à Bouaké

© AIP Par FN
Visite du vice-président de la Banque Mondiale à la zone agro-industrielle de Korhogo
Korhogo le 11 juillet 2021. Le vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique de l`Ouest et centrale, Ousmane Diagana, a effectué ce dimanche, une visite sur le site d`aménagement de la zone agro-industrielle dédiée à la transformation de l`anacarde et du laboratoire d`analyse pédologique de Sinematiali en présence du directeur général du Conseil Coton Anacarde, Adama Coulibaly.
Le Conseil du coton et de l’anacarde ambitionne de créer une zone industrielle du coton dans la localité de Bouaké en fusion avec le ministère du Commerce et de l’Industrie.

Ce projet a été annoncé dimanche 11 juillet 2021 à Korhogo par le directeur général du Conseil, Dr Adama Coulibaly, lors d’une visite du site d’aménagement de la zone agro-industrielle dédiée à la transformation de l’anacarde, en présence du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana.

« Nous allons nous mettre en fusion avec le ministère du Commerce et de l’Industrie de façon à ce que cette zone industrielle du coton soit une réalité. Elle est plus que nécessaire parce que nous avons aujourd’hui un mouvement de délocalisation de l’industrie textile de l’Asie vers l’Afrique », a indiqué Dr Adama Coulibaly.

Selon lui, le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire réalisent près de 70% de la production cotonnière en Afrique. C’est une grande opportunité que la Côte d’Ivoire ne devrait pas rater dans la dynamique de la délocalisation de l’industrie textile de l’Asie vers l’Afrique, a-t-il déclaré.

Le DG a ajouté qu’il appartient au Conseil du coton et de l’anacarde de créer les conditions pour que les investisseurs atterrissent en Côte d’Ivoire au lieu d’aller à la périphérie. « Nous avons beaucoup d’atouts et les industriels ont mesuré qu’ils peuvent gagner beaucoup en traçabilité et en proximité des marchés terminaux en accélérant la commercialisation des produits finis », a-t-il affirmé.

Le cap de la transformation du coton est un défi majeur pour lequel le Conseil multiplie des investissements et d'autres appuis aux acteurs de la chaîne de valeur, afin d'accompagner au mieux les initiatives de développement dans la filière mais également d'améliorer les revenus des producteurs, selon son directeur général.

(AIP)

Tg/kp
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