Recalés lors des premières épreuves qui se sont déroulées le 15 mai dernier, les 52.418 candidats ont composé, hier, pour un second tour exceptionnel des épreuves écrites du CAFOP session 2021. Pour près de 2.000 places restant à combler le nombre de 5.000 postes à pourvoir, pour ledit concours. La ministre de l’Education nationale, au cours du lancement officiel des épreuves, hier au Lycée municipal de Marcory, est revenue sur les raisons de la tenue de ce second tour exceptionnel pour les 52 418 candidats. « Le président de la République et le premier ministre ont décidé d’accorder une seconde chance à ces candidats. Le nombre de places étant déjà budgétisées, il était donc important qu’on leur accorde cette seconde chance quand on sait la question de l’emploi en Côte d’Ivoire ». Aux candidats, elle a eu ce message « Bonne chance à tous, seuls ceux qui auront les meilleures notes seront pris.
La première session doit vous servir de leçon, je compte sur vous, sur vos efforts personnels » a lancé la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Pourquoi n’avoir pas fait appel à de nouveaux candidats et avoir sollicité les 52.418 candidats recalés? Elle s’est défendue pour dire en substance : « Faire appel à d’autres candidats allait demander encore d’autres dépenses supplémentaires avec les visites médicales et tout ce que cela comporte comme dépenses et mobilisation. » Il faut faire savoir qu’un autre recrutement d’instituteurs sera lancé en septembre, a informé la ministre Mariatou Koné, ou 3.000 places seront à pourvoir. Elle a insisté sur l’équité, la transparence et le mérite qui doivent prévaloir lors de ce concours. Elle n’a pas manqué, à chaque étape de sa visite, d’insister sur la fraude qui doit être proscrite aux cours des concours et examens pour faire prévaloir le mérite et la valeur intrinsèque des candidats.