Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a procédé, mercredi 1er septembre 2021 à San Pedro, au lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation au niveau régional, en présence des autorités locales et de tous les acteurs du système éducatif.
Le chef de la délégation du ministère, l’inspecteur général Sékongo Laurent, a indiqué qu’il s’agit de faire un état des lieux et un diagnostic profond pour identifier les forces et les faiblesses du système éducatif ivoirien, afin de proposer des solutions durables aux maux qui le minent et lui redonner une nouvelle image.
«Nous attendons des acteurs qu’ils fassent un diagnostic sans complaisance. Il n’y a pas de sujet tabou. Il n’y a pas de thème à ne pas évoquer, tout doit être dit et tout peut être dit», a souligné M. Sékongo, exhortant à des échanges inclusifs pour permettre à tous les citoyens de s’exprimer.
Une méthodologie a été proposée à titre indicatif pour recueillir les avis et suggestions. Toutefois, le préfet de région, président des assises, devra l’adapter aux réalités de sa circonscription territoriale en accord avec le directeur régional du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.
Les techniciens locaux du système éducatif ont suivi une formation afin de s’approprier les différents thèmes identifiés pour pouvoir mieux animer les échanges lors des consultations.
Le secrétaire général de préfecture, Koffi Yao Kan Claude, a déploré quelques maux de l’école au niveau régional notamment, les départs anticipés en congé, le refus de se soumettre aux examens blancs et les actes d’incivisme, avant d’appeler à une mobilisation générale pour la réussite de ce projet.
Les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation ont été lancés officiellement 19 juillet à Abidjan en présence du Premier ministre, Patrick Achi, des membres du gouvernement et des acteurs du système éducatif.
Ce projet, qui intervient après les derniers états généraux de l’école ivoirienne de 1994, vise notamment à définir les bases d’un accord social dans le secteur éducation-formation et établir les conditions de confiance en l’école ivoirienne tant au niveau national qu’international.
(AIP)
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