« (…) En ce qui concerne le cas des fraudes sur les exonérations douanières des parlementaires, il nous semble évident que monsieur Al Moustapha a certainement bénéficié de la complicité de certains sénateurs. Nous pensons donc que la justice devrait faire son travail jusqu’au bout, en menant des enquêtes approfondies pour sanctionner les sénateurs et tous les autres acteurs impliqués dans l’affaire. C’est quand même malheureux que des personnes dont la mission est de légiférer et de contrôler le Gouvernement soient de moralité douteuse. C’est l’occasion pour nous d’exiger que cette Institution budgétivore et non indispensable soit supprimée pour que l’argent du contribuable qui leur est dédié serve à investir dans les secteurs socioéconomiques. Cette affaire met en jeu la crédibilité de la justice qui devrait lever l’immunité de ces sénateurs pour les soumettre à la rigueur de la loi » propos signés Pulchérie Edith Gbalet, présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) au 3ème numéro de sa conférence mensuelle dénommée « Regard sur l’actualité », au cours de laquelle elle se prononce sur les points saillants de l’actualité du pays pour faire des propositions. C’était à son siège, à Cocody.
Aussi, la présidente Gbalet a-t-elle dénoncé l’apologie du viol sur la télé NCI, en demandant à la justice d’étendre la sanction. « ACI demande une enquête approfondie pour sanctionner tous ceux qui ont participé à la décision du contenu de cette émission, depuis l’équipe de production jusqu’à la personne qui a proposé le violeur et recruté le violeur pour participer à cette émission » a-t-elle exigé. Le combat d’ACI pour le respect des droits de l’homme reste le même. Elle continue de dénoncer « Les détentions prolongées et arbitraires » Les questions relatives à la vie chère et à la réconciliation reste préoccupante pour ACI. Qui organise, à partir de novembre 2021, les assises de la réconciliation.
JB KOUADIO