En marge du séminaire de renforcement de capacités des agents de l’Assemblée des Régions et District de Côte d’Ivoire (Ardci), Gustave Aboua s’est prononcé sur le passage des sachets plastiques en sachets biodégradables. Il a rassuré que le changement se fera. En attendant, il a proposé d’utiliser les sachets plastiques à d’autres fins. « Le temps que les alternatives abondent sur le marché, on laisse faire. Mais on a donné un temps et les industriels sont en train de se mettre à jour pour produire les sachets biodégradables », a-t-il promis. Le directeur général de l’Environnement et du développement durable conseille aux jeunes notamment de commercialiser les sachets plastiques. « Entre-temps, on peut utiliser ces sachets comme matière première pour produire d’autres biens qu’on appelle l’économie circulaire. Il faut installer des poubelles pour que les collecteurs qui savent que le sachet plastique est un bien puissent venir, chaque soir, collecter ces sachets et les vendre. Le kilogramme coute cinq-cents (500) francs. Cela fait cinq (05) mille par jour. Nous les fonctionnaires, on n’a pas cet argent », a mentionné Gustave Aboa. Le directeur général de l’Environnement et du développement durable a ajouté que ces sachets permettent de fabriquer d’autres matières. Notamment des pavées et des ustensiles de cuisine. « Le marché est là. Il y a des sociétés aujourd’hui qui utilisent ces sachets plastiques pour faire des pavées, des ustensiles de cuisine. L’un dans l’autre, ces sachets sont devenus des matières premières recherchées. Pendant que la recherche se poursuit pour rendre le sachet biodégradable accessible, on peut récupérer ces déchets pour produire autre chose », a-t-il répété.
DJE KM