Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a procédé jeudi à l’ouverture de la 5e édition du Salon international de la géomatique qui a pour thème « Apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».
Ce salon qui se déroule les 22, 23 et 24 septembre 2021 à l’auditorium de la Caistab, à Abidjan, réunit des chercheurs, des experts des questions de la géomatique venus du continent et de l’Europe. Il est organisé par le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG).
« La géomatique est une technique qui associe l’informatique à la gestion, au stockage et au transfert des données géographiques », a expliqué à la presse le ministre Adama Diawara, indiquant que « la géo information nous permet de prévenir la crise ou de la gérer de façon efficiente » lorsqu’elle survient.
En outre, dira-t-il, la géo information permet aux gestionnaires de la crise de prendre des décisions appropriées. Et, l’usage de la géo technologie et la géo information dans la gestion des crises participe à l’édifice de la science et de la recherche en matière de développement.
Les crises touchent un large spectre de domaines et événements. Durant ces deux jours restant, les experts de la géo information réfléchiront sur la thématique centrale du salon, à savoir l’ « apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».
Ce salon, qui se tient tous les deux ans, se déroule cette année en mode semi-virtuel, en raison de la Covid-19. Dr Edouard Fonh-Gbéi, le directeur général du CNTIG, a souligné que le contexte de cette crise sanitaire a suscité la thématique abordée à cette édition.
Il s’agit « d’une part de porter notre apport sur la solution des solutions géo informatiques » en vue d’une maîtrise de « la sécurité territoriale, la gestion des crises sanitaires, la gestion efficiente des terres, la sécurité alimentaire et la modernisation des trafics urbains », a-t-il soutenu.
La géo information, combinée aux technologies de l’information, est sujette à des évolutions changeantes au rythme de celle de l’environnement technologique notamment à l’ère de l’Internet à haut débit, la Big data, de l’intelligence artificielle, de l’inter connectivité des appareils intelligents, a-t-il fait observer.
« Son caractère transversal nous permet de traiter diverses disciplines », a-t-il poursuivi. Cette année le salon international de la géomatique vise une « participation de plus de 1 millier de visiteurs » aux différentes conférences et au niveau des stands.
Les experts de cette discipline, selon le ministre Adama Diawara, sont « au carrefour des sciences spatiales, de l’informatique et des statistiques ». Il les a appelé à trouver les meilleures méthodes, les outils et moyens pour adresser les problématiques multiformes et multi variées des crises.
« Nous sommes aujourd’hui confrontés à des crises environnementales, climatiques, alimentaires et sanitaires qui déstabilisent nos organisations à des dimensions spatiales diverses » et la géomatique devra réveiller la vigilance collective au niveau technique et social, a-t-il poursuivi.
Cette cinquième édition se tient après celles de 2012, 2014, 2016 et 2018. Le salon rassemble les pouvoirs publics, les agences nationales de cartographie, le secteur privé, les organisations internationales, le monde académique et les utilisateurs des services géospatiaux.
AP/ls/APA