La sécurisation des établissements scolaires, en cette rentrée académique 2021-2022, fera partie des missions régaliennes de la police nationale. Cela, le directeur général de la police nationale, le Contrôleur général Kouyaté Youssouf, l’a si bien signifié à ses hommes. Ce, au cours du lancement de l’opération « Epervier 7 », à la place Ficgayo de Yopougon, à Abidjan, le 16 septembre dernier. La mise en œuvre de ses instructions a produit des résultats satisfaisants dans la capitale politique, Yamoussoukro. En effet, suivant à la lettre lesdites instructions, le Commissaire divisionnaire, Binaté Youssouf, préfet de police, a mis en mission ses hommes en vue de répertorier les fumoirs aux abords des établissements scolaires et d’y débusquer leurs occupants. Cette mission fut une réussite, vue les saisies faites et le nombre de personnes interpellées. A l’issue d’une enquête minutieusement menée ainsi que des actions d’envergure, le vendredi 1er octobre, toutes les forces de police associées notamment la section régionale de la police judiciaire, le district de police, les commissariats ainsi que la représentation de la Direction de la police des stupéfiants et des drogue (Dpsd) chapotées par la préfecture de police, constitué de trois équipes, ont, concomitamment, investi, les abords des établissements Kiwi, le lycée scientifique, le collège Konan, le collège pédagogue, Ange Dominique et Heléis… Au bout de deux heures d’investigation, la moisson a été bonne aux abords du collège Makindé où les flics ont saisi 15 plaquettes de tramadol, deux plaquettes de rivotril, en face de l’immeuble Mangou et 500 grammes de cannabis dans le même endroit. Ils ont interpellé, dans un kiosque à café, non loin de l’immeuble Mangou, un suspect, le nommé Maïga Dramane, 30 ans, de nationalité burkinabé comme étant le présumé fournisseur. 15 autres suspects ont été également fouillés au cours de cette opération. Le Commissaire principal, Laurent Jean Marc Aka, préfet de police adjoint de Yamoussoukro, au terme de cette opération a confié aux homes des médias ceci « C’est une action que nous attendons poursuivre. Nous allons, comme un épervier, survoler et surprendre au moment qu’il faut les délinquants. C’est une action pérenne. », a-t-il averti
Signalons qu’outre les abords des établissements secondaires, ce sont les quartiers qui sont des fumoirs à ciel ouverts. Le drogue pilule partout. Là aussi, les populations attendent des actions d’envergure pour mettre hors d’état de nuire ces dealers et les fumoirs qui sont sources d’insécurité manifeste pour les paisibles habitants de la cité des lacs.
JEAN PAUL LOUKOU