Abidjan, Le directeur de cabinet adjoint du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Diarrassouba Moussa, a visité, lundi 04 octobre 2021, le centre de protection de la petite enfance (CPPE) « Les Minimes d’Anono » pour s’assurer de l’effectivité de la rentrée des classes dans les établissements sous-tutelle.
« Nous sommes là sur instruction de madame la ministre pour constater l’effectivité de la rentrée des classes pour montrer à l’opinion internationale et nationale que la rentrée est effective dans nos structures sous tutelle », a déclaré M. Diarrassouba, accueilli par la directrice du CPPE, Bemoa épouse Djoman Hortense, en compagnie de la directrice-coordonnatrice des structures socioéducatives de base, Akora Arahamanta épouse Yapo.
Il a expliqué que les CPPE et les centres d'animation communautaire pour l'enfant (CACE) sont les points de départ de la formation de l’enfant et de l’autonomisation de la femme.
« Ces structures concourent à l’autonomisation des femmes puisqu’elles viennent laisser leurs enfants pour leur encadrement et elles ont le temps de s’occuper de leurs affaires, commerces et entreprises », a souligné le directeur de cabinet adjoint.
La prise en charge des enfants dans les CPPE et CACE commence dès l’âge de deux ans jusqu’à cinq ans, a indiqué, pour sa part, la directrice-coordonnatrice des structures socioéducatives de base, ajoutant que cette prise en charge se fait au niveau cognitif, socioaffectif, nutritionnel, sanitaire et psychomoteur, en vue de permettre à la femme d’avoir « le cœur tranquille » et vaquer à ses occupations, pour une famille harmonieuse et une Côte d’Ivoire sans violence et réconciliée.
Le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant compte 252 structures publiques et 59 écoles privées agréées pour plus 18 000 pensionnaires.
Fondé en 1965, le CPPE « les Minimes d’Anono » a un effectif de 630 enfants cette année contre 720 en 2020, selon la directrice Bemoa épouse Djoman Hortense.
(AIP)
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