Les Startups, jeunes entreprises ayant pour but d’innover ; de créer soit des processus innovants, des technologies innovantes, pour le bien-être des populations, sont des secteurs qui doivent être régis par une loi en vue de l’organisation du secteur. Pour ce faire, les experts au labo, du 30 août au 3 septembre 2021 dernier, ont sorti un avant-projet de loi. Celui-ci sera passé au peigne fin par les experts des ministères techniques concernés, du secteur privé, de la primature et de la présidence ivoirienne.
Cet avant-projet de loi qui prendra en compte toutes les suggestions et contributions apportées, pour rendre ledit texte parfait, sera soumis à validation, au terme de l’atelier qui a ouvert ses portes hier lundi 4 octobre 2021, à Yamoussoukro. À l’ouverture des travaux, le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, a fait connaitre en sept points les ambitions de son département. Qui ont suscité l’initiative de cet avant-projet de loi « Au regard de ces objectifs, nous devons promouvoir les entreprises innovantes et créatrices de valeurs dans le domaine du numérique. Cette étape est essentielle pour réussir notre transformation et devenir un acteur majeur en termes d’innovation.
C’est pourquoi nous avons pris l’initiative d’élaborer un projet de Loi dénommé « STARTUP ACT ». Ce projet de loi favorisera le développement d’un tissu de nouvelles entreprises numériques innovantes en Côte d’Ivoire s’inscrivant dans le cadre des piliers « Environnement des Affaires » et « Innovation ». Notre ambition est de faire de la Côte d’Ivoire, un pays majeur en termes d’innovation et de favoriser l’émergence des idées nouvelles, de solutions qui améliorent les conditions de vie de tout le monde. », a-t-il indiqué avant de décliner les saillants qui devront être pris en compte par l’avant-projet de loi ; à savoir « définir le label « STARTUP » ; créer un cadre institutionnel de promotion des STARTUPS ; élaborer les conditions d’attribution et durée de validité du label ; déterminer les mesures d’accompagnement ; identifier les mesures d’incitations fiscales et financières ; mettre en place le respect de cette loi par des obligations et sanctions ; soutenir nos entreprises par un fonds de soutien et de garantie au profit des STARTUPS labélisées », a-t-il relevé avant d’indiquer que la mouture finale du texte sera soumise une fois de plus, au secteur privé, au Secrétariat général du Gouvernance, au Secrétariat général de la Présidence, de la Primature et l’organe consultatif du ministère dénommé CI20
Rokia Fofana, Directrice de la Cybersécurité et présidente du Comité scientifique, a, face à la presse, fait noter « A terme, nous aurons un texte qui pourra être soumis au gouvernement ; qui pourra donc suivre le processus pour, nous l’espérons, devenir une loi de l’Etat de Côte d’Ivoire. » Notons que le ministre gouverneur Thiam Augustin et Gaumont Félicien, conseiller municipal, ont traduit le traditionnel akwaba aux hôtes du jour.
JEAN PAUL LOUKOU