Kouto- Les chasseurs traditionnels Dozo de Kantara ont marqué, dimanche 3 octobre 2021, leur adhésion à collaborer avec les forces de défense et de sécurité (FDS) pour maintenir la sécurité dans le département de Kouto.
Cette rencontre entre la police, la gendarmerie et les Dozo a eu lieu à Kantara, localité située à 30 km de Kouto, sur l'axe menant à Boundiali.
Le président de la confrérie Dozo, dénommée "Lohpoho" de Kantara, Koné Sékou, a d'emblée décliné le but premier de leur existence qui est d'apporter leur contribution au renforcement de la sécurisation des populations. C'est donc dans cette optique qu'ils sollicitent l'encadrement des FDS afin d'être plus efficaces sur le terrain.
Au nom de ses pairs, M. Koné s'est engagé à se mettre à la disposition des forces régulières en vue de l'atteinte de leurs objectifs communs, qui est la sécurisation des biens et des personnes.
Le commissaire de police de Kouto, Yao Adou Yao s'est réjoui de cette initiative des Dozo de Kantara, leur laissant quelques consignes à savoir, qu'ils sont tenus de communiquer les informations et les renseignements en leur disposition aux services de police et de gendarmerie.
Il leur a demandé d'éviter d'exercer toutes formes de violence sur un suspect, car celui-ci a des droits qu'il faille respecter. Pour terminer, le commissaire Yao a souhaité une franche et étroite collaboration entre eux et leur a promis de ne pas divulguer leur identité pour les informations qu'ils leur apporteront.
Pour le compte de la gendarmerie, l'adjudant-chef Kouakou N'Guessan a demandé aux membres de la confrérie Dozo Lohpoho de se soumettre, comme tous les citoyens, au contrôle des FDS sur la voie publique. L'AC Kouakou a, également, conseillé à Koné Sékou de soustraire de leur rang "les abonnés à la drogue, les vandales et les malfrats de tous genres", cela pour redorer leur image.
Cette rencontre entre ces entités s'inscrit dans la politique de rapprochement entre les forces de défense et de sécurité, et les populations. Elle fait office de la rencontre d'octobre 2021 du comité consultatif d'éthique, selon le commissaire Yao Adou Yao.
daa/fmo