Une Conférence publique sur l'économie de la Côte d'Ivoire à l'épreuve de la Covid19 s’est tenue ce mercredi 27 octobre 2021, au Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC), à l'initiative de la 3e promotion du Master II en diplomatie protocole et relations internationales.
Elle s’inscrit dans la vision du CAMPC renforcer davantage les capacités professionnelles des pays membres, en organisant au niveau des nouvelles filières des conférences. « Une des choses est de faire des formations intra muros, mais l’autre facette est de susciter de manière pratique des conférences pour le renforcement » a expliqué Pr. Joseph Assi-Kaudjhis, Directeur général du CAMPC.
Pour Placide ZouanKouan, président de la 3e promotion du Master II en diplomatie protocole et relations internationales, dans le cadre de leur formation, l’économie jouant un rôle important dans les relations internationales et avec la survenue la covid19, il était important de chercher à comprendre quels sont les leviers que la Côte d’Ivoire met en place pour créer la résilience autour de son économie, d’ou le choix de ce thème.
Animée par Dr Ngouan Patrick, Conseiller technique du Directeur général du trésor et de comptabilité publique a permis de démontrer l’impact de la crise sur l’économie ivoirienne et les objectifs de relance.
D’entrée, le conférencier est clair : la crise COVID19 a eu un impact réel sur économie en générale, en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Mais, à l’en croire, l’économie ivoirienne a été plutôt résilience car le taux de croissance n’a pas été négatif durant la période de crise.
«La Côte d’Ivoire avait un taux de croissance compris chaque année entre 6 et 8% depuis au moins 10 ans La Covid a fait que cela est tombé à 1,8%, la capacité de création de richesse a été divisée par trois » a indiqué l’expert.
Pour Dr Ngouan, les mesures (sociales et économiques) du Gouvernement montrent leur efficacité parce qu’il y a une convergence de vue. « Non seulement nous avons la volonté des pouvoirs publics, par l’accompagnement, le soutien à l’économie, aux entreprises, aux ménages mais il y a également la volonté de participation des citoyens d’accepter certaines décisions du gouvernement surtout en matière de vaccination » a fait savoir l’expert.
Il s’agit maintenant pour la Côte d’Ivoire de rattraper ce retard. « Pour cela, les pouvoirs publics ont fait des projections jusqu’en 2025 qui montrent que, sur la base d’un ensemble d’hypothèses fondées sur le regain du dynamisme de l’économie nationale et les perspectives heureuses de l’économie internationale, on est en droit de penser que ce gain de croissance pourra revenir à la normale de 2022 à 2025. Les perspectives sont donc optimistes.»
PR
